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The Ocean Race. L’équipe 11th Hour Racing remporte l’étape à Arhus et prend la tête du classement général !

L’équipe américaine 11th Hour Racing a franchi en tête la ligne d’arrivée de l’étape 5 cette nuit à Aarhus, au Danemark devant Holcim-PRB et Malizia après 7 jours 8 heures 41 minutes et 49 secondes. Sa deuxième victoire consécutive sur une étape qui comptait double lui permet de prendre la première place du classement général de la course avec 28 points.

L’équipage à bord de l’IMOCA de l’équipe 11th Hour Racing, Mālama, était composé du skipper Charlie Enright (USA), du navigateur Simon Fisher (GBR), des régleurs Justine Mettraux (SUI) et Charlie Dalin (FRA) et du membre de l’équipe média Amory Ross (USA).

Enright a déclaré : « C’est génial d’être ici ! Je n’aurais pas pu imaginer meilleur résultat. Nous avons bien positionné le bateau, nous avons navigué vite et nous n’avons eu aucun problème technique. Nous savions quand nous devions pousser et quand nous devions nous préserver. Nous n’avons pas ouvert le sac à outils une seule fois et cela montre vraiment le travail acharné que l’équipe technique a consacré à la préparation à Newport. C’est une belle victoire pour toute l’équipe ! 

L’équipe a quitté sa ville natale de Newport, Rhode Island, le dimanche 21 mai et a dominé la quasi-totalité de l’étape de 3 874 milles marins [4 458 milles, 7 174 kilomètres], menant la flotte de quatre bateaux à travers l’Atlantique vers l’Europe pour le première fois depuis le départ de la course d’Alicante, en Espagne, le 15 janvier.

Dans une bataille incroyablement serrée à travers l’Atlantique, les trois meilleures équipes ont chacune affiché des distances record de 24 heures, profitant des conditions de vent portant de l’Atlantique Nord, avec 25-27 nœuds de vent et un état de mer relativement calme.

11th Hour Racing Team a été le premier à établir un nouveau record de distance IMOCA sur 24 heures à 611,9 milles nautiques. Cependant, cela a été rapidement dépassé d’abord par Holcim-PRB accumulant 640,9 nm, puis par l’équipe Malizia avec 641,13 nm, qui ont tous deux battu le record absolu de distance en monocoque sur 24 heures de 618,01 milles établi par le maxi de 100 pieds, Comanche en 2015.

Le navigateur Simon Fisher (GBR), semblant épuisé, était clairement ravi de la victoire : « C’était vraiment, vraiment difficile. C’était une étape importante et nous savions que nous devions la gagner pour rester dans la course. Arriver ici en tant que premier bateau après une étape assez difficile était absolument spectaculaire .

« Nous avions beaucoup de vent au-dessus de l’Ecosse et naviguions parfois dans des conditions assez difficiles. Nous étions dans une situation où nous savions que nous n’étions probablement pas le joueur le plus fort en termes de vitesse du bateau, mais nous avons saisi les opportunités – à la fois les attaques et les menaces – et avons vraiment prêté sur la tactique. Nous nous sommes battus contre nos concurrents et avons continué à pousser, même lorsque les conditions étaient vraiment difficiles. Tout le monde a fait un excellent travail avec le bateau dans des conditions assez horribles et c’est ce qui nous a préparés pour la victoire », a conclu Fisher.

Amory Ross (USA), l’équipier média de l’équipe, et Charlie Dalin (FRA), le double Champion du Monde IMOCA qui a rejoint l’équipage pour cette étape transatlantique, ont tous deux été blessés dans un incident survenu dans l’après-midi du jeudi 25 mai, alors que l’équipe a activé son bouton de danger pour alerter le Race Control et l’ensemble de la flotte qu’ils avaient heurté quelque chose, suspecté d’être un mammifère marin ou une mégafaune. L’équipage a été secoué par l’incident et l’équipe suivra les meilleures pratiques, signalant la frappe présumée à la Commission baleinière internationale. 

Ross, qui était confiné dans sa couchette depuis quatre jours, a quitté le bateau à Aarhus avec un grand sourire et le bras en écharpe en raison d’une blessure à l’épaule. « Ça a été quatre jours difficiles dans la couchette », a-t-il commenté. « C’était désagréable, mais aussi l’endroit le plus sûr pour moi dans les conditions implacables que nous vivions où vous avez besoin de vos deux mains à tout moment pour vous déplacer.

« Autant que je voulais être avec l’équipe et raconter l’histoire de cette étape incroyable et les vitesses et la bataille à l’avant, je ne pouvais tout simplement pas. Je suis reconnaissant au groupe de s’être occupé de moi aussi bien qu’ils l’ont fait et je suis reconnaissant de pouvoir voir tout le travail acharné porter ses fruits, menant cette étape presque dans son intégralité. J’ai passé beaucoup de temps dans la couchette cette fois à écouter au lieu de voir, et la communication, la motivation et l’expertise étaient vraiment quelque chose. C’était génial d’avoir un Ju Ju [Justine Mettraux] rajeuni à bord et vous ne sauriez jamais que Charlie Dalin était un gars en désavantage numérique : il s’intégrait si bien. Tout l’effort a été collaboratif et je suis chanceux d’avoir été témoin de tout cela », a conclu Ross.

Pour Dalin, cette étape avec 11th Hour Racing Team était la première fois où il naviguait en compétition en IMOCA en équipage complet, plus habitué à naviguer en solitaire ou en double. “ J’ai vraiment aimé la façon dont vous naviguez dur tout le temps. La vitesse de réglage et les manœuvres rapides m’ont plu, elles étaient vraiment bien exécutées, c’était presque de la chorégraphie. Tout le monde connaissait son métier et quand on décide de changer de voile par exemple, ou d’empanner, c’est tellement rapide qu’on ralentit à peine le bateau.

« Quand tu es en solo, tu es toujours à bout, toujours fatigué, mais en équipe, tu as le temps de réfléchir à ce que tu peux faire pour naviguer plus vite. En équipage complet, sur le pont, votre seul travail est de naviguer vite et ensuite vous pouvez dormir quelques heures, récupérer de votre quart, et puis vous êtes très frais lorsque vous réglez le bateau et pouvez à nouveau pousser le bateau plus vite. L’équipage à bord était fantastique, nous nous entendons tous très très bien et je pense que nous avons bien adapté nos compétences.

Dalin et Ross seront examinés par les médecins de la course à Aarhus.

Pour Justine Mettraux, cette étape transatlantique était sa dernière à bord de Mālama, ayant fait partie du noyau dur de 11th Hour Racing Team depuis 2020, co-skipper la Transat Jacques Vabre 2021 avec Simon Fisher, et naviguant sur l’étape la plus longue de l’histoire de The Ocean. Race, de Cape Town, Afrique du Sud, à Itajaí, Brésil. 

« Nous avons eu un très bon équilibre entre tous les marins à bord pendant cette étape », a-t-elle confié depuis le bord, juste avant l’accostage du bateau. « C’était génial d’avoir Charlie Dalin avec nous – il a apporté de nouveaux points de vue et d’autres idées sur les réglages et la configuration qui nous ont aidés et nous avons également vraiment poussé le bateau à fond. Nous avons tous pu nous concentrer sur notre travail, Si Fi a passé un bon moment à se concentrer sur la météo, et nous avons réorganisé les montres pour être plus efficaces et tout a très bien fonctionné.

“Nous sommes sur le point d’accoster et c’est probablement mon dernier jour de navigation sur le bateau et je me sentais un peu ému en arrivant. C’était vraiment agréable de finir avec une victoire et je souhaite à tous le meilleur pour le reste de la course. 

Positions actuelles de l’étape 5 au lundi 29 mai 2023 0655 UTC

DTF=distance à l’arrivée

DNS=n’a pas démarré

1. Équipe de course de la 11e heure 7j 8h 41m et 49s

2. Holcim-PRB

3. Équipe Malizia

4. Biotherm-DTF

5. Guyot environnement – Team Europe – DNS

Classement général au lundi 29 mai 0650 UTC

5 points = premier ; 4 points = deuxième etc.

Remarque : les étapes 3 et 5 sont doublées

1. Équipe de course de la 11e heure – 28 points (4+3+3+3+5+10)

2. Team Holcim – PRB – 27 points (5+5+5+4+8)

3. Équipe Malizia – 24 points (3+2+4+5+4+6)

4. Biotherm Racing – 17 points (2+4+2+2+3+4)

5. GUYOT environnement – Team Europe – 2 points (1+1+0+0+0+0)

Classement de la course dans le port

5 points = premier ; 4 points = deuxième etc.

1. Équipe de course de la 11e heure – 17 points (4+4+5+4)

2. Équipe Malizia – 16 points (5+3+3+5)

3. Holcim-PRB – 10 points (0+5+2+3)

4. Biotherm – 9 points (3+0+4+2)

5. GUYOT environnement – team Europe 5 points (2+2+1+0)

Le parcours de l’Ocean Race 2022-23 :

Etape 1 : Alicante, Espagne à Mindelo, Cap-Vert

Etape 2 : Cabo Verde à Cape Town, Afrique du Sud

Etape 3 : Cape Town, Afrique du Sud à Itajaí, Brésil

Etape 4 : Itajaí, Brésil, à Newport, Rhode Island

Etape 5 : Newport, Rhode Island à Aarhus, Danemark

Etape 6 : Aarhus, Danemark à La Haye, Pays-Bas (avec un survol après Kiel, Allemagne)

Etape 7 : La Haye, Pays-Bas à Gênes, Italie

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Pro Sailing Tour. Solidaires En Peloton-ARSEP remporte la dernière étape à Brest, Koesio remporte la saison 3

V.Olivaud

Thibaut Vauchel-Camus, Quentin Vlamynck et Pep Costa sur Solidaires En Peloton-ARSEP sont arrivés les premiers à Brest après 6 jours de course de cette 3e et dernière étape du Pro Sailing Tour. Une longue chevauchée au contact de Koesio qui termine 2e et remporte cette saison 3. Le Rire Médecin-Lamotte termine 3e et Viabilis qui a pu repartir, 4e.

Après un peu plus de 6 jours d’une longue course (1 650 milles théoriques) entre Alghero en Sardaigne et Brest, truffée de points de passages délicats (Les Baléares, le détroit de Gibraltar, le cap Finisterre et le golfe de Gascogne), Thibaut Vauchel-Camus secondé par Quentin Vlaminck et pep Costa s’adjuge la victoire de cette étape de haute montagne, pas forcément rapide mais ô combien sinueuse et tactique. Koesio, deuxième sur la ligne d’arrivée à Brest, après deux victoires sur les deux premières étapes (La Seyne-sur-Mer-Bonifacio, Bonifacio-Alghero) l’emporte donc au classement général. Erwan Le Roux (équipé d’Audrey Ogereau et de Steven Liorzou) inscrit son nom à la liste des vainqueurs du Pro Sailing Tour (après Sam Goodchild en 2021 et Quentin Vlamynck en 2022), circuit conçu spécialement pour les trimarans de 50 pieds : les Ocean Fifty.
Erwan Le Roux : “Je ne suis pas déçu de cette 2e place. Quand on a appris la casse de Viabilis, on a préféré jouer la sécurité, les conditions de mer n’étaient pas faciles. Il était sage de sauvegarder les hommes et le matériel, il y a d’autres courses à suivre. ARSEP a fait un petit décalage à l’est qui lui permettait d’avoir moins de mer. On était cramé à bord pour essayer de se recaler mais c’était trop tard. On a fait beaucoup de côtier sur cette étape. C’était magnifique notamment le long de la baie après Tarifa. L’objectif est rempli de gagner le PST. Je suis heureux d’avoir gagné cette saison 3. C’est un travail d’équipe où on emmène nos individualités pour performer ensemble.

Thibaut a mis le turbo ! Les dernières heures de ce Final Rush haletant tout du long entre Méditerranée et Atlantique ont vu le skipper et les hommes d’équipage du trimaran bleu jeter leurs dernières forces pour l’emporter à Brest. Solidaires En Peloton-ARSEP a franchi la ligne d’arrivée ce samedi 27 mai à 16h07’33’’ dans un décor splendide et des conditions météo estivales. Cette victoire ne peut que restaurer la confiance du skipper, lui qui avait chaviré en novembre dernier sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Thibaut Vauchel-Camus, également recordman de la traversée de la Manche en 6 heures et 8 mn, à 22,5 nœuds de moyenne navigue sur son multicoque depuis 2018 et le connaît sur le bout des doigts…

Suivait 44mn derrière, Erwan Le Roux sur Koesio. Le Trinitain confirme, en remportant ce Pro Sailing Tour et après avoir gagné la dernière Route du Rhum-Destination Guadeloupe en Ocean Fifty (sa deuxième victoire sur la transat en solitaire), qu’il excelle dans l’exercice du multicoque. Et ce, depuis 14 ans sans interruption.

Les arrivées de l’étape 3

1 – Solidaires en Peloton-ARSEP à 16h07’33 » – 6 jours 4h58’08’’ (18pts)

2 – Koesio à 16h52’06 » – 6 jours 5h42’06’’ (15pts)

ETA : Le Rire Médecin-Lamotte ce samedi 27 mai vers 18h15

ETA Viabilis Océans : dimanche 28 mai aux alentours de 2h.

A retenir sur ce Final Rush

– 1 650 milles théoriques depuis Alghero en Sardaigne

– 100 000 milles : avec ce Pro Sailing Tour 2023, l’Ocean Fifty de Thibaut Vauchel-Camus, Solidaires En Peloton-ARSEP, passe le cap des 100 000 milles parcourus !

– 1 abandon : Wind of Trust-Marsail (Christopher Pratt, Ronan Treussart, Laurent Bourguès) au large d’Almeria

– 1 arrêt au stand à Vigo pour avarie technique : Viabilis Océans

– Plus de 36 nœuds de vitesse de pointe en Méditerranée au large d’Ibiza

– 25 virements de bord en moyenne du cap Finisterre au cap Ortegal (Solidaires En Peloton-ARSEP)

Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton-ARSEP) :

« Le premier soleil est à Brest après une Méditerranée plutôt chargée de nuages ! Nous sommes super contents, même si nous avons eu des phases de réussite et des phases de frustrations. On ne retiendra pas les deux étapes méditerranéennes, c’est sûr ! Sur ce final rush, c’était super engagé, on était bien dans le match tout le temps. C’est bon pour la confiance, cela fait du bien. Cela prouve que l’on avait bien bossé cet hiver et puis l’expérience était à bord avec Quentin Vlamynck et la jeunesse qui en veut en Pep Costa. On avait faim sur cette dernière étape : on avait plus de viennoiseries, donc on avait envie de victoire ! Pourtant rien n’était jamais gagné. Au cap Finisterre, les conditions étaient dures, notamment au niveau de la vie à bord. Nous avons beaucoup manœuvré mais senti qu’il fallait rester en forme pour la traversée du golfe de Gascogne. Nous savions que nous pouvions avoir de la casse, comme Viabilis Océans que l’on a croisé lors de son retour vers Vigo. Nous avons aussi eu notre lot de soucis, jusqu’à la fin nous nous sommes battus ! »

Erwan Le Roux (Koesio) :

« Effectivement, on s’était fixé l’objectif de gagner le Pro Sailing Tour, c’est un plaisir ! Nous avons fait de belles régates en Méditerranée, même si sur cette grande étape, on ne gagne pas, mais on a mis du rythme, on s’est bien bagarré avec Solidaires En Peloton-ARSEP, Viabilis Océans, Le Rire Médecin-Lamotte. C’est de bon augure pour la suite du circuit Ocean Fifty. Il faut remercier l’équipage et l’équipe technique, car le Pro Sailing Tour est une course en équipage. Cette édition fut dure, mais les deux premières aussi. Cette année, les offshores étaient intenses. Nous nous sommes vraiment amusés tout le temps. J’avais à bord deux bizuths du détroit de Gibraltar donc c’était chouette avec Audrey (Ogereau) qui découvrait la course au large. Elle avait toutes les qualités nécessaires, de même que Steven (Liorzou). L’énergie collective transformée en performance, c’est ce qui me motive à faire tout ce que je fais ! »

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Pro Sailing Tour. Abandon de Viabilis Océans 

Ils ne sont plus que trois Ocean Fifty en course sur les cinq au départ sur cette longue chevauchée vers Brest. L’équipage de Viabilis Océans qui était alors en tête a alerté la direction de course de la casse du hook du chariot de grand-voile de l’Ocean Fifty, ce vendredi vers 4h30.

Les trois marins, Pierre Quiroga, Léonard Legrand et Pascal Bidégorry, ainsi que leur mediaman, Adrien Cordier, vont bien. Ils se déroutent actuellement vers la côte espagnole. Dans ces conditions, le trimaran Viabilis Océans ne peut malheureusement pas poursuivre sa route et a signifié son abandon de la 3e étape du Pro Sailing Tour à la direction de course.

La course se jouera donc entre Erwan Le Roux sur Koesio et Thibaut Vauchel-Camus sur Arsep qui ont passé le cap Finisterre ce matin.

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The Ocean race. Charlie Dalin et Amory Ross blessés à bord d’11th Hour Racing

The Ocean Race 2022-23 - May 24, 2023 Leg 5 Day 3 onboard 11th Hour Racing Team . Malama enjoying flatter, calmer seas in the North Atlantic. Simon Fisher and Charlie Enright hoisting the A3 from the cockpit.

Alors que les deux bateaux en tête, 11th Hour Racing et Holcim-PRB ont battu tour à tour le record de distance parcourue en 24h avec 612 milles, l’imoca 11th Hour a heurté quelque chose à pleine vitesse projetant Charlie Dalin et Amory Ross qui se sont blessés sous le choc.

À 15 h 41 UTC le jeudi 25 mai, alors qu’il participait à l’étape 5 de The Ocean Race, l’équipe 11th Hour Racing a activé son bouton de danger pour alerter le contrôle de course et l’ensemble de la flotte qu’ils avaient heurté quelque chose, soupçonné d’être un mammifère marin ou une mégafaune. 

L’équipe était au milieu de l’océan Atlantique Nord à 52 ° N, 35 ° W – environ 750 milles marins [863 milles/1 389 km] au large de Terre-Neuve, naviguant à 29 nœuds [33 mph/54 km/h], en 28+ nœuds [32 mph/52 km/h] de vitesse du vent – certaines des conditions les plus rapides jamais vues dans la course.

L’impact a été soudain et l’équipage à bord a été projeté vers l’avant, faisant deux blessés à bord. Le régleur Charlie Dalin (FRA) a une légère commotion cérébrale présumée et Amory Ross (USA), membre de l’équipe des médias, s’est blessé à l’épaule. Le médecin de garde de la course – le Dr Spike Briggs – a parlé aux marins à bord du bateau par téléphone satellite. Le Dr Briggs a prescrit des analgésiques, des lits superposés et beaucoup d’eau pour s’hydrater, et surveille de près la situation. Les deux marins seraient à l’aise et leurs proches en ont été informés. 

L’équipage est très secoué par l’incident et suivra les meilleures pratiques, signalant la frappe présumée à la Commission baleinière internationale. 

Après l’incident, l’équipage a ralenti le bateau pour procéder à des vérifications : le bateau, pour autant qu’il puisse l’évaluer visuellement, n’a pas d’avarie.

Les trois autres marins à bord sont tous indemnes. Le skipper Charlie Enright (USA), le navigateur Simon Fisher (GBR) et le régleur Justine Mettraux (SUI) – continueront de faire courir le bateau vers leur destination finale – Aarhus, Danemark.

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Pro Sailing Tour. Les orques s’invitent à la sortie de Gibraltar !


La flotte des 4 Ocean Fifty évolue désormais groupée à hauteur de Peniche à l’ouest de la côte du Portugal. Après 50 heures de navigation depuis le départ de la Sardaigne, d’abord rapides puis très techniques pour cause de vent faible et variable, les équipages du Pro Sailing Tour 2023 sont sortis de la Méditerranée mercredi pour rejoindre la ligne d’arrivée à Brest. Il reste cependant encore 830 milles à courir devant les étraves et le rythme devrait être encore bien mou jusqu’au cap Finisterre. Là, la régate prendra une autre tournure : 35 nœuds de vent de face et une grosse mer sont attendus.

Bagarre de rue en approche du cap Saint-Vincent
Les quatre Ocean Fifty de ce Pro Sailing 2023 ne sont pas si éloignés en termes de performances, le jeu sur ce Final Rush est grandiose. Erwan Le Roux, Audrey Ogereau et Steven Liorzou sur Koesio ont fort à faire face aux p’tits jeunes de Viabilis Océans (Pierre Quiroga et Léonard Legrand) qui ont embarqué sur cette ultime étape un cador de la discipline du multicoque : Pascal Bidégorry. Alors, les coups tactiques fusent. À la côte, au large, à toi, à moi… 16 milles derrière ce duel serré, Le Rire Médecin-Lamotte et Solidaires En Peloton-ARSEP ne déméritent pas et se battent comme des chiffonniers.

« Nous avons eu une super phase de transition à Almeria et ensuite, nous n’avons pas été assez vigilants sur une histoire de courant qui a complètement faussé notre trajectoire. En tentant de contrôler la flotte en étant devant, nous nous sommes retrouvés relégués derrière à voir les autres partir. Donc grosse douloureuse avec 20 milles de retard bien tassés à Gibraltar. » expliquait tôt ce matin Thibaut Vauchel-Camus. Compte tenu de la météo peu ventée et capricieuse des prochaines 24h, tout reste encore possible pour dominer les débats. Fait de course la nuit dernière : des orques, que l’on sait rôdant dans les parages de Gibraltar, se sont invités à la régate. Coup de chaud pour les équipages, mais pas de dégâts ! « Ils ont chatouillé nos safrans » racontait dans un message Luke Berry.

Ils ne sont plus que 4 en course, Christopher Pratt, skipper de l’Ocean Fifty Wind of Trust-Marsail ayant annoncé hier, mardi 23 mai, son retrait de la troisième étape du Pro Sailing Tour. « Cela fait moins d’un mois que l’équipe MARSAIL a finalisé l’achat de l’Ocean Fifty Wind Of Trust. Nous mettions un point d’honneur à s’aligner au départ du Pro Sailing Tour, épreuve phare de la saison. Malgré tout le travail acharné de l’équipe et la détermination sans faille de l’équipage, une série d’avaries techniques mineures ne permet pas de poursuivre la course dans des conditions optimales de performance et de sécurité. » expliquait le Marseillais, qui peut se montrer fier d’avoir été présent à La Seyne-sur-Mer avec sa petite équipe, son bateau nouvellement acheté et une étape de l’Ocean Race dans les bottes ! Christopher ajoutait « vouloir revenir plus fort sur les prochaines courses en Ocean Fifty ».

Le point sur la régate ce mercredi 24 mai à 7h30 par Gilles Chiorri , directeur de course du Pro Sailing Tour

« Pour vendredi, le point dur au niveau du Cap Finisterre / Sud Gascogne reste d’actualité et changera complètement le rythme de la course, au louvoyage avec des vents de Nord-Est qui oscilleront, selon les modèles entre 25 et 35 nœuds et une mer forte. Ensuite, le Golfe de Gascogne se fera en tirant des bords avec des vents redevenant modérés dans sa partie Nord. Heure des premières arrivées estimées à Brest : dans la nuit du 27 au 28 mai. »

Ils ont dit au large de Cadix

Pierre Quiroga, Viabilis Océans
« Premier à Gibraltar ! Pas facile cette sortie de la Méditerranée ! Des grains, du courant, on se croirait du côté de la Bretagne Nord. On a fait une belle bagarre de vitesse avec Koesio. Toujours énormément de manœuvres depuis le départ, ce matin la fatigue se faisait sentir à bord et dès qu’on a eu un bord un peu long, nous avons enchaîné les siestes à tour de rôle. Juste après ce beau passage de Gibraltar en tête, le vent d’Est s’est de nouveau complètement arrêté. 3 nœuds de courant de face ! Usant, c’est le mot pour ce début de course mais magnifique aussi tant les écarts sont proches.
On commence à regarder la météo jusqu’au cap Saint-Vincent et au cap Finisterre, ça ne s’annonce pas beaucoup plus simple ! A voir, on est quand même bien content d’être à notre place ce soir 🙂 »

Erwan Le Roux, Koesio
« Tout va bien à, bord, on arrive à la pointe de Santa Maria avant le cap Saint-Vincent. Nous sommes toujours au contact avec Viabilis Océans. C’est mou et ce sera mou sur toute la remontée du Portugal. Rien n’est joué, tout reste à faire ! A bord, tout le monde mange bien, se repose bien. Nous nous sentons d’attaque pour le gros morceau qu’il reste à venir ! »

Thibaut Vauchel-Camus, Solidaires En Peloton-ARSEP
« On est arrivé à Gibraltar, on ferme la marche de la flotte après l’abandon que l’on regrette (mais pas autant qu’eux) de Wind Of Trust – Marsail.
Devant, la météo a l’air assez complexe pour ouvrir le jeu et on espère qu’elle ne le soit pas trop à la vue de ce qui nous attend au cap Finisterre pour l’instant. Mais bon, le moral est là même si ça peut grogner, mais ça c’est normal, des gens motivés qui ne sont pas récompensés de leur travail, ça grogne. »

Luke Berry, Le Rire Médecin-Lamotte
« Nous avons passé Gibraltar, tout se passe bien à bord ! Nous n’avons pas tout à fait compris ce qu’il s’est passé entre hier et cette nuit avec un vent qui a tourné dans tous les sens. Le pauvre Thibaut (Vauchel-Camus) en a fait les frais. Mais nous sommes parvenus à ne rien perdre sur les autres. Les autres, dans les phases de transition et sur les réglages des voiles, sont un cran au-dessus de nous. Nous jouons d’abord la sécurité, on réduit la voilure quand il faut car il y a parfois des grains. Tout le monde travaille bien à bord, il reste encore de la route ! »


Les équipages engagés sur la troisième étape, Final Rush, Alghero-Brest
Koesio
Skipper : Erwan Le Roux
Équipiers : Audrey Ogereau, Steven Liorzou
Mediaman : Jérémy Lecaudey
Solidaires En Peloton-ARSEP
Skipper : Thibaut Vauchel-Camus
Équipiers : Quentin Vlamynck, Pep Costa (ESP)
Mediaman : Benjamin Sellier
Viabilis Océans
Skipper : Pierre Quiroga
Équipiers : Léonard Legrand, Pascal Bidégorry
Mediaman : Adrien Cordier
Le Rire Médecin-Lamotte
Skipper : Luke Berry (FRA-ENG)
Équipiers : Antoine Joubert, Mathieu Salomon
Médiaman : Josselin Didou
Wind of Trust – Marsail
Skipper : Christopher Pratt
Équipiers : Ronan Treussart, Laurent Bourguès
Mediaman : Clément Gerbaud

Classement général provisoire après deux courses (La Seyne-sur-Mer-Bonifacio, Bonifacio-Alghero)
1 – Koesio 18 pts
2 – Viabilis 14 pts
3 – Solidaires En Peloton – ARSEP 11 pts
4 – Le Rire Médecin – Lamotte 9 pts
5 – Wind of Trust – Marsail 8 pts

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Départ de la PAPREC 600 Saint-Tropez

24 bateaux ont pris le départ ce mercredi de Saint-Tropez de la course au large en Méditerranée “PAPREC 600 Saint-Tropez” avec un parcours finalement réduit à 400 mn.

Face aux prévisions météorologiques avec un petit temps, le directeur de course, Georges Korhel a annoncé une réduction de parcours d’environ 200 nautiques pour permettre à tous les concurrents de boucler la course avant la remise des prix fixée lundi 29 mai à 16h.
Le parcours est donc d’environ 400 nautiques, au départ de Saint Tropez vers le Cap Corse Porte P4 (entre l’ile de la Giraglia à babord et l’île de la Corse à tribord), descente vers les bouches de Bonifacio en laissant la Corse à tribord, bouches de Bonifacio Porte P1 avec la Corse à tribord, arrivée à Saint Tropez.
La course est à suivre sur le lien suivant https://carto.oceantracking.fr/paprec600/carto

Les ténors du large et des courses en IRC en lice :
En lice, pas moins de sept Class 40 pour un parcours de 600 Nautiques en duo ;
Sur son MADE IN MIDI, le navigateur Kito de Pavant qui a participé depuis 2021 a entraîné avec lui ses adversaires, ACI40 avec Ivica Kostelic, BLUE PLANET avec Christian Kerl, IMAGIN’ACT SOCOMEC avec Marco Guerra, PHARE 40 avec Anthony Streicher, REVE A PERTE DE VUE avec Joel Paris et SOTRAPLANT TRS avec Matthieu Foulquier Gazagnes.
En double, nous retrouverons en lice 7 équipages : AURORE avec Thierry Rigoine de Fougerolle, HATHOR 5 avec Paul Van Gaver, HPLUS avec Laurent Buissart, JEANNE avec Pierre-Henri Duffaud, Marcher sur l’eau avec Benoit David, Milou avec Thomas Filleux et UN PALIER DEUX TOITS avec Christine Mora.
Chez les solos, on compte sept voiliers avec BLUE007- Michel Sastre, COCO – Frédéric Ponsenard, FIGOLO- Michel de Bressy, FURTIF- Gérard Guilluy, NABLA- Pascal Caussil, SOLENN FOR PURE OCEAN – Ludovic Gérard, WALILI – Richard Delpeut.
Du côté des équipages, trois voiliers entrent dans la course avec le Dufour 36 Performance ARCHITEUTHIS avec Jacques Silve, le RM 1070 CHAAC avec Emmanuel Unguran et un MULTI, Barramundi 510, DAKOTA avec Emmanuel Pironneau.
Ce qu’ils en disent (suite) :

SOTRAPLANT TRS : Class 40 – Duo- 1ère Participation Matthieu FOULQUIER GAZAGNES- Xavier BROERS
“Le projet a débuté sur les pontons du Havre lors de la dernière Transat jacques Vabre 2022 ou nous avons décidé de sauter dans le grand bain. Nous avons eu l’opportunité d’acheter le class40 157 au mois de juin 2022 afin de le préparer pour la prochaine Transat Jacques Vabre 2023
La 600 Paprec est pour nous notre premier grand rendez-vous on nous allons pouvoir nous mesurer au ténor de la class40. C’est un des plus grands rendez-vous des class40 en méditerranée et nous sommes très heureux d’y participer pour nous entraîner ! »
Matthieu Foulquier-Gazagnes est le local de l’étape puisque membre de la Société Nautique de Saint-Tropez.

FURTIF : Solo – 1ère participation Gérard GUILLUY :
“Tout au long de l’année je participe aux régates type bananes et côtières (majoritaires tout au long de l’année). Besoin de casser le rythme, de sortir de ma “zone de confort” … Un beau parcours avec de l’eau à courir, souvent engagé, avec une météo variée, des équipages affûtés, et beaucoup de convivialité d’avant match …
Tous ces ingrédients étaient présents lors de l’édition 2021 pour les 400 miles en solo, et je me suis éclaté…
Donc hâte de retrouver les copains et d’étrenner la nouvelle formule des 600 miles. On devrait être gâtés cette année !

SOLENN : Solo – Ludovic GERARD :
“Coureur amateur éclairé, je prends beaucoup de plaisir depuis quelques années à courir des régates offshores, en double et plus récemment en solitaire. Après une très belle saison 2022 où Nicolas Brossay, mon co-skipper, et moi avons gagné la transat Cap Martinique et la Drheam cup en Atlantique, puis la Rolex Middle Sea race à Malte, cette année je reviens en solo pour la 2eme fois (après les 400 nautiques d’Au Large de Saint Tropez en 2021) courir la Paprec 600’ avec mon jpk 1080 « Solenn for Pure Ocean ». Cette course s’annonce intense pour les solos sur un parcours magnifique, ce sera aussi un bon entrainement avant la transat Cap Martinique 2024 à laquelle je participerai en solitaire.
J’ai choisi depuis 3 ans de courir pour faire rayonner la fondation Pure Ocean et lever des fonds pour financer les projets de recherche soutenus par la fondation. La préservation des océans est un sujet qui me tient à cœur tout particulièrement, et je suis fier d’être un Pure Ocean lover !”

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IRC. Le championnat d’Europe IRC à Cannes !

Photo : Paul Wyeth

La 8e édition du Cannes IRC European Championship se dispute du 28 mai au 4 juin. Entre quarante et cinquante bateaux issus d’Italie, de Belgique, de Pologne, d’Angleterre, de Suède… et de France, sont attendus pour une épreuve majeure du circuit international.

Le 76ème Festival du cinéma à peine achevé et la palme d’or attribuée, les régatiers jettent l’ancre à Cannes. Organisé par le Yacht Club de Cannes (YCC), avec l’appui de l’Union Nationale de la Course au Large (UNCL), le Pôle course du Yacht Club de France (YCF), et enfin le Royal Ocean Racing Club (RORC), ce championnat se dispute sur des voiliers habitables de course-croisière, et selon la jauge IRC. Cette dernière qui signifie International Rule Club, permet à des voiliers de 8 à 16 mètres d’IRC4 à IRC0 de régater ensemble avec un handicap, et ce afin d’obtenir un classement en temps compensé.

A Cannes, pour cette 8ème édition du championnat d’Europe, l’élite internationale va régater sur deux ronds de course de part et d’autre du Yacht Club de Cannes face aux îles de Lérins, dans la rade Est ou dans la rade Ouest. Neuf manches dont une grande course côtière sont au programme. Jean-François Cutugno, président du Yacht Club de Cannes, l’avoue : « c’était une vraie gageure d’organiser un tel championnat 48 heures seulement après la clôture du Festival de Cannes, mais compte tenu des ambitions du club, il était impensable de refuser une telle opportunité. Tout cela n’a été possible aussi que grâce à la volonté des permanents et bénévoles du club, au soutien du maire David Lisnard, mais aussi du Port Canto permettant d’accueillir les concurrents dans les meilleures conditions. Outre la formation des futurs champions, la préparation olympique (Hyppolite Machetti et Aloïse Retornaz viennent de terminer 3èmes des championnats d’Europe de 470 en Italie), l’organisation des Classiques à commencer par les Régates Royales, l’idée est aussi que la voile habitable IRC soit une nouvelle facette de notre activité. Cela participe à la volonté du Yacht Club de Cannes de s’ouvrir à l’international. » Après Barcelone, hôte de la prochaine Coupe de l’America, le Yacht Club de Cannes vient de concrétiser deux nouveaux jumelages avec Naples et Dubaï.

IRC 1

Géry Trentesaux, dernier président de l’UNCL, désormais vice-président du YCF en charge du pôle course, dispute le championnat d’Europe à la barre de son nouveau Ker 43 type Sydney GTS 43 : « je suis très content de participer à cette compétition, même si je sais que Long Courrier ne sera pas totalement prêt, car nous allons découvrir la plupart de nos voiles. J’ai mon fidèle très bon équipage plus quelques recrues locales de talent comme Jean-François Cutugno, président du YCC, ou encore Sofian Bouvet (ancien champion d’Europe de 470) à la tactique et qui navigue aussi avec moi en Dragon… » Le Nordiste, qui a tout gagné du Fastnet à Sydney Hobart, ne tarit pas d’éloges sur Cannes, « un club magnifique, un superbe terrain de jeu, et des conditions météo le plus souvent exceptionnelles… »
Parcours et bouées géostationnaires

Le Comité de Courses proposera des régates visibles par le public en baie de Cannes ainsi qu’en baie de Golfe Juan du mercredi 30 mai au samedi 03 juin.
Selon des parcours construits de type banane ou des côtiers, les concurrents devront contourner des bouées géostationnaires à positionnement GPS fonctionnant avec des batteries autonomes. Ce moyen technique est mis en avant par le Yacht Club de Cannes depuis de nombreuses années et permet une préservation des fonds marins et de la biodiversité de manière écologique.
Lors du parcours longue distance, les marques de parcours seront des obstacles tel que le phare de la Fourmigue en baie de Golfe Juan (phare situé entre le Cap d’Antibes et les îles de Lérins) ou encore le phare de la Chrétienne situé aux abords du Massif de l’Estérel.

IRC 2

Le programme :

Les bateaux seront amarrés au port Canto
Tous les jours du mercredi 30 mai au samedi 03 juin, la première course quotidienne débutera à 12h00.
La remise des prix se tiendra, le samedi 03 juin à 18h00 sur l’esplanade du Port Canto face à la capitainerie.

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The Ocean Race. 11th Hour Racing en tête

The Ocean Race 2022-23 - Leg 5, May 18 2023. The first day of Leg 5 leaving Newport, Rhode Island. Charlie Enright on the bow during the first sail change of the leg.

Partis dimanche, les 4 Imoca accélèrent désormais dans l’Atlantique. Les conditions sont plutôt favorables pour accumuler des milles – puisque les concurrents naviguent au reaching dans un vent de nord de plus de 25 nœuds. Le facteur limitant est l’état de la mer, avec le vent qui pousse contre le gulf stream, ce qui rend la navigation mouvementée.

Le système météorologique qui a causé l’annulation de l’In Port Race de samedi s’est installé au large… Nous nous trouvons au milieu de celui-ci“, a déclaré Charlie Enright de 11th Hour Racing Team, qui mène la charge en tête de la flotte. “C’est difficile à prévoir, c’est très instable et il y a beaucoup de vent. Nous avons eu du vent jusqu’à 30 noeuds par moments et nous avons ressenti une bascule de 40 degrés. Vous pouvez imaginer les conséquences sur l’état de la mer dans un endroit déjà très exposé. Nous essayons simplement de tenir le coup“.

Ils font plus que cela. Avec plus de 520 milles sous leur étrave au cours des dernières 24 heures, 11th Hour Racing Team a 15 milles d’avance sur Team Holcim-PRB, qui à son tour a une marge de 30 milles sur Team Malizia. Le bateau Biotherm a quant à lui perdu 30 milles.

“Il y a beaucoup de courant ici”, a déclaré Kevin Escoffier plus tôt. “Le vent monte mais je crains que nous ayons du vent contre le courant dans le gulf stream et que l’état de la mer ne soit pas très bon. Et c’est ce qui s’est produit. Le vent devrait tourner au sud dans le courant de la semaine et la progression rapide à travers l’Atlantique devrait se poursuivre.

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Clipper Race. 450 aventuriers réunis à Portsmouth

Clipper Crew Allocation, Portsmouth, UK, 20, May,2023 Photography by Jason Bye t: +44 7966 173 930 e: mail@jasonbye.com w: http://www.jasonbye.com

Plus de 450 aventuriers, de 48 nations étaient réunis à Portsmouth Guildhall ce samedi 20 mai pour connaître leur embarquement sur la Clipper Round the World.

Avec plus de 60 % des participants originaires de l’extérieur du Royaume-Uni, il s’agit du groupe le plus international de l’histoire de la Clipper Race. L’événement a été diffusé en direct afin que les équipes du monde entier puissent participer à l’action de la journée, avec des téléspectateurs de pays tels que le Canada, Dubaï, Singapour et Israël.

Cette édition de la course Clipper Round the World Yacht Race voit plus de 700 aventuriers de tous horizons relever le défi exceptionnel de courir à travers les océans du monde à bord d’un bateau de 70 pieds, affrontant certaines des conditions les plus difficiles. Les étudiants courent aux côtés de médecins, d’ingénieurs ou de saisonniers, et nombre de ceux qui s’inscrivent n’ont aucune expérience de la voile avant d’entreprendre le programme de formation intensif obligatoire à quatre niveaux, que tout l’équipage doit suivre avant la course.
L’émotion était au rendez-vous lorsque l’équipe de course est arrivée sur les lieux, impatiente de savoir avec quel skipper, AQP et coéquipiers ils allaient se lancer dans l’aventure de leur vie. Ils ont été rejoints par plus de 100 Race Crew Supporters (famille et amis du courageux équipage), qui étaient tout aussi enthousiastes à l’idée de partager l’expérience.

Suzana Dinic, 50 ans d’Allemagne, qui s’est inscrite à la Clipper Race pour se challenger et se préparer à vivre sur un bateau à l’avenir, nous a parlé juste avant la révélation des équipes. Elle a dit : « Mon cœur bat la chamade ! Tout est devenu réel et c’est tellement excitant et très surréaliste !
S’exprimant à l’arrivée de l’équipage de course, Sir Robin Knox-Johnston, fondateur et président de Clipper Race, a déclaré: «Aujourd’hui est une journée intéressante pour l’équipage: ils découvriront avec qui ils vont vivre dans de très beaux quartiers pendant des mois. . Ils vont découvrir avec qui ils vont naviguer, se faire de nouveaux amis pour partager le challenge de la course au large mais aussi les immenses plaisirs qui vont avec. Nous vous disons bienvenue, profitez de la journée, puis commencez vraiment à vous préparer. Nous ne sommes plus qu’à trois mois du début maintenant !

L’équipage a reçu sa veste Musto officielle (la première marchandise Musto de l’équipage) et a également eu la chance de rencontrer certains des partenaires de course sponsorisant l’édition à venir, avec Spinlock, Marlow Ropes, Sta-Lok, Musto et ATPI exposant avant le début de l’événement Crew Allocation.

L’événement a été organisé par la circumnavigatrice à deux reprises et maintenant directrice du recrutement, Della Parsons et après une introduction des directeurs généraux de Clipper Ventures, Laura Ayres et Chris Rushton et des présentations d’officiels clés de la course, les lumières se sont éteintes et la répartition des équipages a commencé.
Un à un, les onze Race Skippers sont montés sur scène sous les acclamations du public et leur AQP a finalement été dévoilé. Ensuite, après un compte à rebours dramatique, chaque équipe a été annoncée au moyen de bracelets lumineux portés par l’équipage de course – qui s’illuminaient de différentes couleurs pour révéler l’équipage de chaque équipe.

Après la fin de l’événement, Della Parsons a déclaré : « Quelle journée incroyable ! Le bourdonnement d’énergie positive dans la salle était palpable alors que notre équipage de course attendait avec impatience de savoir à quelle équipe il appartiendrait. Il y a eu des acclamations énormes alors que le compte à rebours jusqu’à ce que les couleurs de chaque équipe s’allument a atteint zéro. Beaucoup de nos équipiers ont postulé pour participer à la Clipper Race il y a plus de deux ans, c’était donc une journée très attendue. Cela a peut-être été une longue attente pour aujourd’hui, mais bien sûr, ce n’est vraiment que le début d’une aventure incroyable pour eux tous.

Catherine Lister, du Royaume-Uni, qui navigue sur les étapes 7 et 8 sous la direction de Race Skipper, Hannah Brewis a déclaré : « Je suis vraiment excitée. Je pense qu’Hannah va être une super Skipper : je suis vraiment impressionnée par ce que j’ai vu jusqu’à présent. J’ai hâte de naviguer avec un groupe de personnes différent, d’apprendre à connaître tout le monde et d’apprendre les tactiques de course.”

L’Australienne Dianne McGrath, qui s’est engagée en tant que Circumnavigator, a ajouté : « Qu’est-ce que je recherche chez un Skipper ? Quelqu’un qui est compréhensif, parce qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas une grande expérience de la voile, comme moi. Jusqu’à présent, j’ai suivi mes cours de formation de niveau 1 et 2 et ils ont été fantastiques, avec des gens formidables et amusants, et je sais déjà que certaines des personnes que j’ai rencontrées seront vraiment des personnes que je connaîtrai probablement pour le reste de ma vie.”

Nicolas Gallego de Colombie, qui navigue sur la baie d’Ha Long, au Viet Nam, avec le skipper de course Josh Stickland et l’AQP (First Mate) Ella Hebron, a déclaré : “J‘avais Josh comme skipper au niveau 2 et ce fut une semaine d’entraînement incroyable, alors ce sera certainement une continuation de s’amuser. Ses instructions sont très claires et très efficaces pour approfondir progressivement nos connaissances. Je me sens bien !
Après la cérémonie officielle d’attribution des équipages, tous les skippers, les AQP et les équipages de course se sont répartis dans leurs équipes respectives pour commencer à décider de leur philosophie d’équipe, planifier leur stratégie de course, attribuer les rôles à bord et définir les attentes.

Dans quelques semaines, la formation de niveau 4 commencera, ce qui est la première fois que le les marins s’entraîneront avec leurs coéquipiers, Skipper et First Mate. Cela impliquera un entraînement intensif sur l’eau et une chance de développer leur stratégie de course, avec une course de plusieurs jours dans la Manche pour perfectionner leurs compétences avant le début de la course Clipper 2023-24, qui devrait démarrer tard. été.

Tous les skippers de course et les AQP sont actuellement basés au siège de Gosport, et l’équipage de course devrait commencer sa formation de niveau 4 à partir de début juin.

La Clipper Round the World Yacht Race est l’un des défis d’endurance les plus difficiles de la planète. Cet événement unique et épique voit des équipes affronter des conditions extrêmes alors qu’elles parcourent plus de 40 000 milles nautiques autour du globe dans un véritable test de courage et de détermination.
La Clipper Race est le seul événement de ce type qui forme des personnes de tous horizons à devenir des coureurs océaniques, et beaucoup n’ont aucune expérience de la voile avant de s’inscrire aux quatre niveaux de formation intensive avant la course. Dirigé par un skipper professionnel et un second, l’équipage de course peut effectuer le tour du monde complet de onze mois ou choisir de se tester sur une ou plusieurs étapes.
La Clipper Race a été fondée en 1996 par Sir Robin Knox-Johnston, le premier à faire le tour du monde en solitaire et sans escale.

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Pro Sailing Tour. La chevauchée vers Brest


Le top départ du Final Rush, troisième course du Pro Sailing Tour 2023, a tonné dans la baie d’Alghero en Sardaigne à 11h précises ce dimanche. Les 5 Ocean Fifty se sont élancés dans des conditions idéales : au portant dans 10-15 nœuds de vent. Cette ultime étape va cependant se montrer ultra exigeante : une météo en Méd’ peu stable, un passage du détroit de Gibraltar que l’on sait de tous les dangers, des dispositifs de séparations de trafic à respecter, et surtout un océan Atlantique, à remonter le long des côtes espagnoles et portugaises, truffé d’incertitudes. Les 5 équipages sont attendus à Brest à partir du 28 mai.

Ce qui les attend par Gilles Chiorri, directeur de course
« Ce sera une navigation express et aisée aujourd’hui en tribord amures au large, vers le Nord des îles Baléares que la flotte débordera dès cette nuit. Ensuite, les 5 équipages navigueront au portant rapide dans 20 nœuds, voire plus, pour entrer en Mer d’Alboran dès demain début de soirée, à environ 80 milles de Gibraltar. Là, les conditions changent avec des vents évanescents qui vont ralentir la flotte et sans doute la compresser.
A ce stade, les routages indiquent 24 heures pour sortir de Gibraltar et parcourir ces 80, 100 milles pour entrer dans l’Atlantique … sans doute la réalité sera différente ! Les nerfs vont être mis à rudes épreuves.
Ensuite, le Golfe de Cadix et le sud Portugal ne se traverseront pas à grande allure pour parer le Cap St Vincent. La remontée atlantique se fera aux allures serrées mais rapides avant de rencontrer le système établi depuis plusieurs jours sur les modèles d’un régime de nord-est pour 20/25 nœuds au Cap Finisterre et golfe de Gascogne qui peut être le segment viril de la course.
ETA ? Le 28 mai !
»

Les équipages engagés sur la troisième étape, Final Rush, Alghero-Brest
Koesio
Skipper : Erwan Le Roux
Équipiers : Audrey Ogereau, Steven Liorzou
Mediaman : Jérémy Lecaudey
Solidaires En Peloton-ARSEP
Skipper : Thibaut Vauchel-Camus
Équipiers : Quentin Vlamynck, Pep Costa (ESP)
Mediaman : Benjamin Sellier
Viabilis Océans
Skipper : Pierre Quiroga
Équipiers : Léonard Legrand, Pascal Bidégorry
Mediaman : Adrien Cordier
Le Rire Médecin-Lamotte
Skipper : Luke Berry (FRA-ENG)
Équipiers : Antoine Joubert, Mathieu Salomon
Médiaman : Josselin Didou
Wind of Trust – Marsail
Skipper : Christopher Pratt
Équipiers : Ronan Treussart, Laurent Bourguès
Mediaman : Clément Gerbaud

Classement général provisoire après deux courses (La Seyne-sur-Mer-Bonifacio, Bonifacio-Alghero)
1 – koesio 18 pts
2 – Viabilis 14 pts
3 – Solidaires En Peloton – ARSEP 11 pts
4 – Le Rire Médecin – Lamotte 9 pts
5 – Wind of Trust – Marsail 8 pts

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