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Transat Jacques Vabre. Course engagée en Ocean Fifty, avarie sur la moitié de la flotte !

Thibaut Vauchel-Camus avec Quentin Vlaminck sur Solidaires en Peloton ont passé le Cap Finisterre ce matin après un début de course dans des conditions toniques et engagées. près le démâtage du Rire Médecin- Lamotte, un problème de flotteur sur Primonial, Koesio est également à la peine.

Bras de liaison endommagés à bord de Koesio. Le duo de Koesio a constaté que les carénages de bras de liaison étaient endommagés et qu’une petite voie d’eau s’était créée. Erwann Leroux et udrey Ogereau ont indiqué leur intention faire escale. Il reste donc 3 bateaux sur les 6 engagés.

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Mini- Transat. A moins de 1000 milles de l’arrivée !

Comme pour les Ultim engagés sur la Transat Jacques Vabre, la flotte de la 24e édition de La Boulangère Mini Transat compose avec des alizés quelque-peu instables. De ce fait, les vitesses des solitaires ont un peu chuté et l’avantage reste à ceux qui se trouvent dans l’axe de la dorsale, au plus près de la route directe.

Ces derniers profitent, comme depuis ces dernières 36 heures, d’un angle de progression plus favorable et creusent doucement mais sûrement l’écart sur la concurrence alors que les premières arrivées se précisent. Elles sont en effet attendues dans la journée de vendredi, à Saint-François. Restent que les derniers milles ne s’annoncent pas si simples d’autant que la fatigue accumulée depuis dix jours maintenant commence à peser lourd sur les organismes et sur les machines, en témoignent la multiplication des avaries.

Alors qu’ils étaient franchement solides depuis cinq jours, les alizés sont un peu moins consistants mais surtout assez instables, ce mardi. Résultat des courses, les vitesses des marins de La Boulangère Mini Transat, qui oscillaient entre 9 et 14 nœuds, varient actuellement entre 5 et 10 nœuds. Seuls Federico Waksman (1019 – Repremar – Shipping Agency Uruguay) et Carlos Manera Pascual (1081 – Xucla) continuent de cavaler à plus de 12 nœuds. Positionnés dans l’axe de la dorsale, ces deux-là profitent d’un angle de descente presque idéal. Idem, chez les bateaux de Série, pour Luca Rosetti (998 – Race = Care) qui a nettement recroisé devant Félix Oberlé (1028 – Mingulay) et Hugues de Prémare (1033 – Technip Energies – International Coatings) ce matin, et capitalise à présent une avance sur eux de plus de 30 milles. « Ceux du nord s’en sortent bien. Ils font une route un peu serrée par rapport au vent – ils ne sont pas plein VMG -, ce qui leur permet de lofer un peu et d’être plutôt rapides », détaille Christian Dumard, le consultant météo de l’épreuve dont les derniers routages sont un peu moins optimistes que ceux des jours précédents, et laissent envisager les premières arrivées en Guadeloupe dans l’après-midi, voire dans la soirée du 10 novembre (heure de Paris), plutôt que dans la nuit du 9 au 10. « Dans les prochaines 48 heures, le vent va faiblir autour de 12-13 nœuds puis se réorienter davantage à l’est. Il promet d’être assez variable ce qui ne sera pas si simple à gérer pour les solitaires, mais il est prévu de se renforcer de nouveau aux abords de la Guadeloupe », promet le spécialiste.

La lucidité a un peu de plomb dans l’aile
Dans ce contexte, il faudra donc savoir faire preuve de concentration. Reste qu’avec toute la fatigue accumulée depuis le départ de Santa Cruz de La Palma le 28 octobre dernier, le niveau de lucidité des solitaires n’est certainement plus à son maximum. Preuve en est : le nombre de petits pépins techniques rapportés ces dernières 24 heures. Casse de cloche de bout dehors pour Laure Galley (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2), casse son vit-de-mulet et de grand-voile pour Josep Costa Fah (431 – Tip Top Too), casse de safran et/ou de bout-dehors pour Gaby Bucau (865 – Maximum), Victor Mathieu (967 –Celeris Informatique), Uros Kruševac (Ashika II), Arnaud Rambaud (850 – Permis de Construire – ACIEO) ou encore Xavier Condroyer (848 – Elypso – Nitby 848), pour ne citer que ces exemples. Comment expliquer toutes ces avaries, en particulier celles de safrans qui sont plutôt nombreuses ? « Si elles ne sont en lien avec un choc avec un OFNI (objet flottant non-identifié) elles le sont très probablement avec les moyennes hallucinantes que certains ont tenus ces derniers jours. Le niveau d’exigence et d’engagement de cette édition 2023 est, il faut le dire, assez incroyable. De plus, il apparait clair que les alizés ont en réalité été plus forts que sur les fichiers. Ils ont manifestement été assez costauds et c’est pourquoi on a vu des records tomber », note François Jambou, le vainqueur de l’épreuve en prototype en 2019 qui s’étonne néanmoins du nombre d’appendices endommagés.

Réussir à se montrer solide mentalement jusqu’à la fin
« En Proto, les safrans sont relevables, ce qui permet normalement de diviser par deux le risque de casse. Cela étant dit, lorsque que ceux-ci remontent, cela peut rapidement engendrer d’autres casses. Au portant, lorsque le bateau part à l’abatée ou au lof, ça peut clairement vite devenir un peu dangereux. Ce que l’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’il y aura des enseignements à tirer de tout ça à l’arrivée », note le navigateur. Ce qu’il pense du match qui se joue actuellement sur l’eau ? « On a cru à l’option nord, puis à l’option sud or ce sont finalement les vitesses et les angles de descente qui font la différence sur cette deuxième étape, plus que les stratégies », relate l’ancien Ministe qui confirme qu’à ce stade de la course, les bonshommes commencent à puiser franchement dans leurs réserves. « Dans cette course de vitesse, ce sont les plus solides mentalement et physiquement qui vont finalement faire la différence. Il va être intéressant de voir comment ça se termine. L’atterrissage sur Saint-François est, entre guillemets, plus simple que celui sur Santa Cruz de La Palma, car il n’y a pas de gros dévents, mais tant que la ligne n’est pas franchie, on sait bien que tout peut arriver », termine François Jambou.

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Transat Jacques Vabre. SVR-Lazartigue revient sur Banque Populaire

François Gabart et Tom Laperche ont le sourire. Les conditions de navigation sont fantastiques et propices au vol à bord du trimaran SVR-Lazartigue. Ils grappillent des milles sur Banque Populaire IX depuis hier dans un vent assez irrégulier.

Il n’y a plus désormais que 37 mn d’écart entre le trimaran SVR-Lazartigue et le leader Banque Populaire. En 24 heures, Banque Populaire a perdu une bonne partie de son avance de 102 mn qu’il avait au passage de la marque de San Pedro. Troisième à 67 mn, le Maxi Edmond de Rothschild semble à la peine dans ces conditions. Il reste encore 450 mn avant de contourner l’île d’ascension dans des conditions météos qui risquent d’être les mêmes. Le long sprint final s’annonce intense.

Thomas Coville :

THOMAS COVILLE (SODEBO ULTIM 3) – ULTIM

“On est en vol à 27 noeuds, sur une mer d’alizé pas trop formée, en tribord. Il n’y a pas beaucoup d’endroits dans le monde où c’est aussi génial de naviguer, peut-être parce qu’il n’y a pas grand monde. C’est vraiment super.

On a repris de la vitesse, la dépression se situe dans le sud et perturbe l’alizé. Quand on repart un peu dans le nord on retrouve un peu de vent et de l’angle. 

Hier on a mis la tête dans le saut (voir vidéo) aussi pour montrer qu’on continue à avoir une hygiène, pour ne pas avoir de petits bobos… On peut aussi se poser des questions comme “tu as pris t’es vitamines ?”, comme un vieux couple !”

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Transat Jacques Vabre. Le départ des IMOCA en direct

Après neuf jours d’attente au port du Havre, les IMOCA prendront le départ ce mardi 7 novembre à 9h30. Ils ont largués les amarres tôt ce matin à 5h30.

Pour la première fois dans l’histoire de la Classe, 40 monocoques s’aligneront sur une même ligne de départ. La sortie de Manche s’annonce tonique, avec le passage d’un premier front mercredi, avant de mettre cap sur la Martinique, via l’île Santa Maria aux Açores à laisser à tribord. Cette semaine d’attente fut longue pour les marins et toutes les parties prenantes mais chacun est maintenant prêt à profiter du spectacle et d’une course qui s’annonce intense. A noter que Charlie Dalin passera la ligne avec son Imoca Macif mais reviendra au port. Pour des raisons médicales liées à son choc à la tête, il ne peut pas participer à cette course.

Antoine Mermod Président de la Classe note que cette Transat Jacques Vabre marque la conclusion d’une fascinante saison en double pour les IMOCA en 2023. Nous avons vu cette année trois différents binômes skipper/co-skipper remporter chacune des trois courses depuis le début de saison*. « Cela signifie que le classement de cette transat est très ouvert »,affirme-t-il.

Il s’attend à un départ spectaculaire, mais mesuré de la part des 40 équipages qui s’engagent dans une course qui devrait durer une douzaine de jours pour les plus rapides. L’essentiel sera, en effet, de garder le bateau en un seul morceau.

« Il s’agira de trouver l’équilibre entre partir rapidement et être prudent et conservateur. C’est-à-dire de choisir entre le placement dans la flotte dès le départ, et une éventuelle prise de risque »,conclut Antoine Mermod.

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Transat Jacques Vabre. Les premiers Class40 en approche du Cap Finisterre

Les conditions sont musclées en Class40 mais les équipages situées en tête de la flotte sont aguerris et ont déjà connus ces conditions sur les courses de la saison. Restent à suivre le rythme soutenu. Un groupe de 6 bateaux se détachent ce matin après cette première nuit.

Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) pointent en tête ce matin, devant Intervest, Alla Grande Pirelli, IBSA, Legallais et Project Rescue. Tous des équipages expérimentés qui connaissent la route et qui font partie des candidats à la victoire. La météo dans les prochaines heures s’annoncent piégeuses. Elles pourraient scinder la flotte en deux.

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Transat Jacques Vabre. Démâtage de l’ocean Fifty Le Rire Médecin – Lamotte, Flotteur endommagé pour Primonial au large de la Corogne

Mauvaise nouvelle en Ocean Fifty. A 4h30 HF, Luke Berry et Antoine Joubert, skippers de l’Ocean Fifty Le Rire Médecin- Lamotte, 2e de la première étape ont contacté la direction de course pour l’informer du démâtage de leur bateau. Primonial victime d’une avarie fait demi-tour.

Les navigateurs sont sains et saufs et en bonne santé. Ils sont situés à 90 milles au nord-nord-est de La Corogne dans un vent de nord-ouest de 20 à 25 nœuds. Après un tour de leur bateau, ils ont constaté qu’un flotteur était abimé. La direction de course a rapidement pris contact avec Adrien Hardy, navigateur, pour qu’il puisse aller à la rencontre du duo avec son bateau Merida, qui sera sur place vers 7h HF.

Les conditions sur zone au large du Cap Finisterre étaient et sont encore difficiles ce matin avec 4,5m de vagues, 24 nds de vent, 35-40 nds en rafales. Le reste de la flotte est encore dans les parages. Primonial et Solidaires en Peloton étaient en tête et naviguaient presqu’à vue. Le Rire Medecin 20 mn derrière.

Alors qu’ils menaient la flotte des Ocean Fifty a une cinquantaine de milles au large de la Corogne, Sébastien Rogues et Jean-Baptiste Gellée, à bord de Primonial, ont contacté la direction de course à 5h25 HF pour l’informer d’une avarie sur le flotteur bâbord. Il n’y a pas de blessé à bord. L’équipage va bien, il navigue actuellement sous voilure réduite sur le bord qui ne sollicite pas le flotteur endommagé.
L’équipe évalue actuellement le port de destination et les deux skippers ne demandent pas d’assistance.

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Transat Jacques Vabre. Démâtage du Class40 The Sea Cleaners – Univerre – ENSM

A 17h45, Renaud Courbon et François Champion, ont annoncé que leur bateau avait démâté. L’équipage va bien. Le bateau se trouve à 65 milles dans le sud-ouest de Lorient et revient au moteur.

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Transat Jacques vabre. Départ en direct des IMOCA à 9h30

L’attente aura été longue mais la flotte des IMOCA va enfin s’élancer sur cette Transat Jacques Vabre. Le départ aura lieu ce mardi à 9h30 du Havre. Avec 25 noeuds de vent prévu, les conditions seront toniques mais maniables et devraient livrer de superbes images retransmises en direct entre la ligne de départ et une bouée spectacle à laisser à tribord, distante de 4 milles sur la route du Cotentin.

Les marins ont hâte d’en découdre et il va leur falloir se mettre dans le bain très vite. Moins de 24 heures après le départ, un premier front, bref mais actif, les attend en sortie de Manche… Les IMOCA partent pour 3765 milles vers Fort de France, un trajet que les premiers pourraient boucler en une petite douzaine de jours. Qu’importe le nombre de milles revu à la baisse, « le soufflet n’est pas retombé et notre envie de régater intacte » répondait Thomas Ruyant, tenant du titre qui s’aligne pour la deuxième fois avec Morgan Lagravière sur leur nouveau For People. Demain, les conditions seront réunies pour que le départ soit “magnifique”. « Nous nous apprêtons à vivre une expérience inédite », déclare le tenant du titre. « Quarante IMOCA au départ d’une course, c’est une grande première. Morgan (Lagravière) et moi sommes heureux d’en faire partie. Nous avons hâte d’être sur l’eau et de régater. Nous allons avoir deux jours de conditions dépressionnaires, un départ hivernal classique de transatlantique depuis Le Havre. La route n’est pas forcément simple avec différentes options qui se dessinent. Même si nous laissons les Açores à tribord, nous pourrions avoir un choix important à faire entre une trajectoire nord ou sud… Cela s’annonce comme une course intense. Tout le monde s’accorde à dire que les deux premiers jours seront éprouvants. Les duos navigueront au près en arrière d’un front, avant de descendre rapidement vers le cap Finisterre, voire plus à l’ouest, en fonction de l’évolution des prévisions », ajoute-t-il.

Le président de l’IMOCA, Antoine Mermod, ajoute. « Pour être honnête, il ne s’agit pas seulement d’un plateau historique, mais de l’entrée en compétition de 80 marins de haut niveau – dont pas moins de neuf équipages mixtes – et aussi de projets très forts. »

A l’image de ce binôme de favoris, tous les IMOCA ont des fourmis dans les foils, ou les dérives c’est selon. « Cette semaine d’attente a été interminable ! (…) Une période particulière où tu restes à la maison à surveiller la météo sans vraiment profiter du quotidien. L’échéance approche, donc il ne faut pas se blesser, pas faire la fête,… » confiait ce matin Martin Le Pape qui a visiblement hâte de découvrir ce que le nouveau STAND AS ONE a dans le ventre. Le plan David Raison qu’il mène aux côtés d’Eric Bellion essaiera de suivre le tempo imprimé par les meilleurs IMOCA à foils, lui qui a fait le choix de s’en passer en misant sur la légèreté et sa carène de scow.

Le premier verdict tombera assez vite aux allures de puissance car dès la sortie de la baie de Seine et le contournement du Cotentin, une brise d’Ouest de 20-25 noeuds attend les IMOCA qui vont devoir louvoyer en Manche « Le départ sera tonique dans un flux d’ouest perturbé avec pas mal de petits grains et des rafales à 30 noeuds assure Julien Villion, co-équipier de Justine Mettraux sur Teamwork, réputé fin stratège. « Dans la journée de mardi déjà, on a deux rotations de vent à jouer, un coup à droite, un coup à gauche pour se placer vers Ouessant à l’arrivée d’un premier front assez costaud ». L’épisode sera bref mais promet 35 noeuds sur les champs de vent avec des claques à plus de 40… De quoi faire un premier tri dans les ambitions de chacun alors que la bascule sur son arrière sonne comme un premier sésame pour gagner au Sud. « On est chauds mais concentrés car le début ne va pas être très funky ! » confirme Clarisse Crémer qui étudie les routages en compagnie d’Alan Roberts dans la salle de presse ouverte ce matin au Carré des Docks du Havre. « Ces premières 48 heures, ce n’est pas ce que tu viens chercher sur une transat mais il faut en passer par ces moments pour avoir le droit de jouer dans des conditions plus sympas ensuite ! » ajoutait la navigatrice qui fait partie des outsiders pour le podium sur son Occitane en Provence, l’ex-Apvia de Charlie Dalin.

Si la route vers Fort de France est longue, le rythme imprimé dans les premiers milles à la rencontre du front sera encore une fois décisif pour la suite. Les leaders devraient attaquer le front au petit matin de mercredi, en plein contournement de la Bretagne avec le DST d’Ouessant à laisser à bâbord ou tribord pour pimenter encore un peu le jeu… Ce n’est qu’ensuite que la flotte pourrait se séparer en deux groupes. Les plus hardis ou ceux qui veulent minimiser la route à parcourir -c e qui pourrait être le cas de plusieurs bateaux à dérive -, opteront sans doute pour une trajectoire assez directe en laissant néanmoins Santa Maria à tribord comme l’exigent les Instructions de course. Ceux qui veulent préserver leur monture ou pensent tout simplement que la route le long du Portugal passant sous les hautes pressions est la bonne, ouvriront plus tôt les écoutes.

Tonique et tactique cette Route du Café, c’est bien le menu que sont venus chercher les 40 IMOCA. Pour avoir les idées claires demain matin, il ne faudra pas trainer en ville ce soir. Car dès 4 heures, le bal des départs dans le bassin Paul Vatine sera ouvert. Certains skippers ont déjà prévu de ne rejoindre leur bord qu’une fois le bateau sorti des écluses, avec deux heures de sommeil en plus à la clef. Ce qui est pris n’est plus à prendre…

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Transat Jacques Vabre. Guirec Soudée : « Cela va faire du bien de reprendre la mer !»

Guirec Soudée s’élancera avec Roland Jourdain ce mardi en Imoca. Guirec Soudée est un homme pressé. Il aime se lancer des challenges et surtout les relever, fait partie de ceux qui ont des idées à foison et le débit de paroles qui va avec. Alors, forcément, la semaine passée a été « étrange ». « J’étais un peu déboussolé, admet Guirec. On devait être en mer, mes proches s’étaient aussi organisés afin de gérer en mon absence. Et puis tu rentres à la maison, tu ne sais pas quand tu vas repartir… ». Il n’y a pas d’amertume ni d’appréhension derrière les mots, seulement l’impression d’une période de flottement si rare à vivre quand tout est minuté afin d’être dans les temps.

Guirec s’est donc adapté. Les considérations du quotidien ont également vite repris le dessus et le skipper a apprécié être chez lui, afin de protéger sa maison de la tempête Ciaran qui a balayé l’Ouest de la France. « Il y a eu quelques petits dégâts, rien de bien grave », dit-il alors qu’il s’affairait encore sur le toit de sa maison dimanche soir. ‘Bilou’ Jourdain s’est également activé, chez lui, afin de dégager les arbres qui étaient tombés à proximité de la maison familiale. « D’une certaine manière, c’est la meilleure préparation physique avant la Transat Jacques Vabre », sourit Roland.

Les deux hommes ont également gardé un œil sur les conditions météos, sur ces fichiers scrutés afin de trouver la bonne fenêtre. « On finissait par se dire qu’on n’allait jamais pouvoir prendre le large », confie Guirec. Finalement, après le passage de ces deux tempêtes, l’accalmie de ce début de semaine s’annonce propice à s’élancer, enfin. Direction Le Havre donc avec un enthousiasme retrouvé. « c Je n’ai qu’une envie, c’est d’être en mer ! »

« Une course qui va ressembler à la Route du Rhum »

La nuit entre lundi et mardi sera courte puisque tout le monde devra être sur le pont vers 4 heures du matin afin de larguer les amarres, passer l’écluse et se rendre sur la zone du départ. « J’aime bien l’idée de partir tôt, d’être en forme au maximum tout au long de la journée », sourit Guirec. Les conditions devront être très malléables. « Le vent ne sera pas spécialement fort mais on l’aura de face, précise-t-il. Il va falloir tirer des bords ». Ensuite, un premier passage de front est attendu lors de la première nuit. « Ça va remettre à tout le monde les idées en place », assure Roland.

Guirec espère passer à proximité de chez lui – « ça peut être sympa de dire bonjour aux dauphins et aux rochers de chez moi » – avant un premier front à traverser. « C’est une course qui va ressembler à la Route du Rhum avec du près et du vent un peu fort jusqu’aux Açores ». La Transat Jacques Vabre s’annonce donc moins longue que ce qui était initialement prévu par les organisateurs mais tout aussi disputé. « Il y a deux routes possibles, une au Nord afin de jouer avec les dépressions le plus longtemps possible, l’autre plus Sud, avec les alizés qui ne sont pas encore très établis », décrypte ‘Bilou’.

Seul regret pour Guirec : cela réduit forcément le temps à bord aux côtés de Roland Jourdain. « Je vais avoir un peu moins de temps avec lui pour ma formation intensive », abonde le trentenaire. « Guirec ne doit pas s’en faire : on va tout donner, ça va être dense pendant la course et puis on continuera de se voir à l’issue de la course », rassure ‘Bilou’ Jourdain, tout aussi enthousiaste à l’idée de débuter enfin cette grande aventure.

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Transat Jacques Vabre. Les italiens devant en Class40, Solidaires en peloton en tête en Ocean Fifty !

C’est une course de vitesse que les flottes de Class40 et Ocean Fifty ont engagés pour gagner le sud le plus ite possible et se mettre à l’abri de conditions météos qui risquent à nouveau de secouer. Dans ces premiers milles de course, les plus affutés sont devant. En Class40, Alberto Bona et Pablo Santurde sur IBSA sont en tête suivis d’Ambrogio Becaria et Nicolas Andrieu. Mais non lojn d’autres favoris sont là.
En Ocean Fifty, Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlaminck sont partis pied au plancher suivis par Primonial qui résiste.
La nuit s’annonce compliquée jusqu’au Cap Finisterre dans une mer qui reste agitée. La course est repartie sur les chapeaux de roue.
On notera un problème de GV sur Crosscall pour Aurélien Ducroz et Vincent Riou contraints de revenir à Lorient. Ils ont cassé le mousqueton T-Bone de la drisse de mât, entraînant l’affalage de la grand-voile. Ils sont repartis ce soir.

Ian Lipinsky et Antoine Carpentier sur Crédit Mutuel ont bien pris le départ après leur démâtage. Ils sont 19e ce soir.

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