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Transat Jacques Vabre. Avarie de voile pour V and B – Monbana – Mayenne mais qui repart

Maxime Sorel et Christopher Pratt ont dû faire face à une avarie de Hook à bord de l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne qui évoluait en 7e position dans les Alizés, à près de 1600 milles de Fort-de-France, qui les a freinés dans leur course. 

Explications de Maxime Sorel :  « Le hook de gennaker a cassé en tête de mât. Cela a entrainé la chute de la voile dans l’eau. Il nous a fallu 2 heures de travail pour ramasser la voile qui s’était coincée dans le foil. C’est une voile qui fait 320m2, à repêcher de l’eau c’est très très lourd et surtout il a fallu que Christopher grimpe sur le foil, attaché avec une drisse et un baudrier pour pouvoir découper la voile qui était autour du foil. Pendant ces 2h le bateau était à l’arrêt, à la dérive. Il n’y a pas d’autre casse déplorée pour le moment et là on a renvoyé une autre voile. Nous ne sommes pas blessés, mais sommes vraiment cramés, et surtout on enchaine le manque de réussite, c’est pas cool… »Diminué mais toujours dans le groupe de tête de la course, le Dragon a repris sa route vers la Martinique.

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Transat Jacques Vabre. Arrivée d’Actual, Antony Marchand et Thierry Chabagny cinquièmes

Anthony Marchand et Thierry Chabagny ont franchi en cinquième position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Le temps de course d’ Actual Ultim 3 est de 16 jours, 20 heures, 22 minutes et 43 secondes. Il a effectué les 7500 milles du parcours entre Le Havre et Fort-de-France à la vitesse de 18,55 noeuds sur l’orthodromie (route directe).
Il a en réalité parcouru 9211 milles à la vitesse moyenne de 22,78 noeuds (sur l’eau). Son écart au leader Banque Populaire XI est de 2 jours, 10 heures, 7 minutes

Anthony : Oui, c’est le bonheur d’arriver après 9000 milles. La Route du café, c’était l’équivalent de deux transats pour les ULTIM, un tiers de tour du monde. Ce n’est pas anodin de passer autant de jours à 100% sur ces machines-là.

Thierry : 16 jours en ULTIM d’affilée, c’est un peu du jamais vu. Pour moi en double, c’était une première, une expérience magique grâce à Anthony et au Team Actual. Sur le fil du rasoir autant de temps, c’est prenant, chaque seconde se vit pleinement et forcément quand on arrive ici, il y a un peu de relâchement.

Anthony : Nous n’avons rien à regretter. On a poussé la machine à 100%, on s’est battu jusqu’au bout. Après, faire quatrième ou troisième, ça aurait été mieux c’est sur. Mais on termine cinquième d’une belle manière. Je ne pense pas qu’il y a beaucoup d’endroits où on a des regrets, aussi bien stratégiquement que sur la marche du bateau. On n’avait pas eu beaucoup de temps pour tester les nouveaux foils. Là, on a vu qu’ils étaient costauds et on continue d’apprendre à bien les régler. On sent qu’il ya du potentiel et que ça nous fait avancer plus vite. Ce n’est que du positif, ça rebooste la machine.

Pendant toute la course, j’ai ressenti beaucoup de responsabilité. Vis à vis du partenaire, de la quinzaine de personnes de l’équipe. On te donne les clefs d’une grande machine comme ça et je suis content de l’avoir ramené comme on l’a fait, sans gros pépin même si on a tapé quelque chose de dur sur la dérive à 100 milles de l’arrivée

Je me projète encore plus sur le Tour du monde. Ces plateformes sont fiables, faites pour abattre des milles, naviguer. A part des petits pépins, on ne déchire pas de voiles, on ne démâte pas, il n’y a pas de fissure… J’ai hâte de me reposer, mais hâte aussi d’y aller !

Thierry : Est ce que le bonhomme est fait pour faire ça ? Moi, je me suis posé la question de faire un tour du monde, mais je ne dois pas être câblé comme Anthony…

Anthony : Tu serres un peu les fesses mais je n’ai jamais eu peur sur le bateau.

Et on ne naviguera pas de la même manière non plus en solitaire. Là, jusqu’à 30 noeuds de vent, tu as tout dessus, grand gennaker, GV haute, J2 en stay sail…

Thierry : On retiendra de cette course le départ qui était sur des chapeaux de roue. On partait à fond la caisse sans trop savoir où  passer au raz Blanchard. Deux heures avant, tu es à l’hotel et après tu te retrouves à la barre du truc, lancé à fond, je commençais déjà à regretter un peu (rires). … Pour Antho, tout semblait aller bien alors je me suis dit, allons-y ! Tu te concentres sur les manoeuvres, tu essaies d’anticiper et trouver la bonne mesure pour naviguer en sécurité sans se faire décrocher. Le passage de l’île de l’Ascension était aussi assez fort. C’est tellement petit sur la carte que dès que tu dézoomes, ça disparait. Au final, l’île était assez jolie à regarder. Ça n’a duré qu’une demi-heure, une heure, mais c’était sympa de trouver un caillou paumé comme ça au milieu de rien qui n’intéresse personne. Et puis l’arrivée, bien sur, franchir la ligne, retrouver les odeurs de la terre et ce relâchement.

Anthony : La course a consacré de magnifiques vainqueurs. Ils ont très bien navigué, on est content pour eux. La bagarre était belle avec SVR Lazartigue, on suivait ça sur l’écran, c’était passionnant. C’est bien aussi pour la classe car ça régate (…)

A mes côtés, Thierry était la personne parfaite pour faire cette course. Tout a toujours été fluide. Nous sommes complémentaires, assez synchro sur la manière de naviguer. Sur la ligne, je lui ai dit que j’étais heureux de l’avoir fait avec lui et je lui ai même fait un bisou sur le front !

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Transat Jacques Vabre. Le point sur les Classements

Solidaires en Peloton toujours en tête en Ocean Fifty. For People est en tête en Imoca, Alle Grande Pirrelli a pris la tête en Class40. Il y a du match !

Les Ocean Fifty devraient être la prochaine fournée d’arrivées avec dans l’ordre Solidaires en Peloton avec Thibaut Vauchel-Camus et et Quentin Vlaminck, suivi de Réalités avec Fabrice Cahierc et Aymeric Chappellier puis Viabilis avec Pierre Quiroga et Ronant Treussart. La flotte doit gérer des gros nuages générant de la pluie.

En IMOCA, Teamwork a se prépare pour affronter le front qui arrive et qui devrait lui permettre d’accélérer en direction de la Martinique. Les prochaines heures vont être importante. En attendant, l’équipage doit temporiser dans une dorsale et la laisser passer. Au sud, For Poeple en a profité pour prendre la tête de la course avec 23 mn d’avance sur Paprec Arkea dans son sillage. Les deux bateaux qui sont identiques naviguent dans un alizé instable, pas très fort, orienté dans l’axe de l’arrivée qui oblige à tirer des bords. La question est de savoir s’ils croiseront devant Teamwork ou pas. Derrière Charal est à la peine et s’est fait doublé par For the Planet et Initiatives Coeur. Le bateau n’est plus à 100% de son potentiel.

En Class40, la flotte a décidé de loffer en grand au nord. Le décalage au sud d’Alle Grande Pirelli et IBSA leur permet d’être en tête ce matin. la question reste de savoir si tout le monde va être capable de traverser la dorsale qui arrive pour rejoindre le front qui pourra propulser les bateaux vers l’arrivée.

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Transat Jacques Vabre. 4e place pour Thomas Coville et Thomas Rouxel sur Sodebo Ultim 3 : ” On a pleuré quand on a cassé notre safran !”

Thomas Coville et Thomas Rouxel ont franchi en quatrième position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Déçus de ne pas avoir gagné cette Transat, les deux thomas ont pleuré quand ils ont cassé leur safran, coupé net depuis le Cap Vert. Le temps de course de Sodebo Ultim 3 est de 16 jours, 15 heures, 22 minutes et 59 secondes.

Il a effectué les 7500 milles du parcours entre Le Havre et Fort-de-France à la vitesse de 18,78 noeuds sur l’orthodromie (route directe).Il a en réalité parcouru 9501 milles à la vitesse moyenne de 23,79 noeuds (sur l’eau). Son écart au leader Banque Populaire XI est de 2 jours, 05 heures, 08 minutes.

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Transat Jacques Vabre. L’heure des choix en Class40 !

En class40, la fenêtre pour choisir sa route pour les prochains jours se rétrécie de jour en jour et désormais d’heure en heure pour espérer être au rendez-vous de la victoire ou à défaut d’un podium. Nord, ouest ou sud, les options semblent avoir été prises avec un éclatement de la flotte.
Groupe SNEF a choisi le nord en lofant en grand pour aller chercher le bas du front qui va passer sur les Açores. Il a lâché ses camarades italiens IBSA et Alle Grande Pirreli et Café Joyeux. Il retrouve Amarris et Crédit Mutuel. SOn skipper Ian Lipinski explique bien la situation.

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Transat Jacques Vabre. En direct: Les premiers mots de Charles Caudrelier et Erwan Israël : “Beaucoup de frustration !”

Charles Caudrelier et Erwan Israël terminent cette Transat Jacques Vabre fatigués avec un bateau qui a eu des problèmes techniques à partir de Madère.

Vainqueur 2021 de la Transat Jacques Vabre, Charles Caudrelier venait défendre son titre cette année. Ses derniers résultats et notamment sa magnifique victoire, il y a un an quasiment jour pour jour, sur la Route du Rhum, avaient logiquement placé le Maxi Edmond de Rothschild parmi les favoris de cette édition anniversaire de la Route du Café. Mais, dès les premières minutes de course, Charles Caudrelier et Erwan Israël ont connu d’importants problèmes techniques et par la suite ils ont dû alterner sans cesse entre performance, réparation et gestion d’un bateau qui n’était plus à 100 % de son potentiel. Dans la liste des avaries rencontrées lors de cette course, on notera principalement celle du système de barre, qui a largement handicapé le duo tout au long des 10 000 milles de course, ou encore le délaminage du foil bâbord, celui sur lequel le Maxi Edmond de Rothschild était en appui 70 % du temps sur les quatre derniers jours de course.
« Au passage de Madère, lorsque nous étions les trois à vue, c’était génial, c’est exactement ce que j’imaginais pour cette transat. On était à quelques milles de SVR et on apercevait Banque Populaire à l’horizon. On était vraiment en mode course exceptionnelle. C’est ce que j’étais venu chercher et finalement j’ai découvert une course de gestion, où il a fallu réparer les petits pépins. Heureusement que Charles s’est transformé en MacGyver. Il s’est démené pour réparer des choses qui paraissaient parfois très compliquées et heureusement car on a pu rester compétitifs, même si au fur et à mesure il y avait des choses que l’on ne pouvait plus réparer », confiait Erwan Israël. Des propos complétés par Charles Caudrelier : « Nos avaries ont entraîné un delta conséquent dans le potentiel de performance du bateau et cela, combiné à une météo qui ne nous était pas favorable sur la fin de parcours, a créé un grand écart à l’arrivée. »

Car, au-delà des problématiques techniques, des faits météos sont venus marquer les derniers milles de course : « Il y a des jours où on n’y croyait plus, mais on a continué à cravacher. On a vu SVR-Lazartigue et Banque Populaire prendre la poudre d’escampette, et nous le train était passé et nous avons dû faire avec un scénario météo de fin bien différent du leur », précisait le skipper du Maxi Edmond de Rothschild. En effet, le long des côtes nord brésiliennes tandis que le duo d’ouvreurs filait enfin tout droit et à hautes vitesses vers l’arrivée, leurs poursuivants ont dû enchaîner les empannages – près d’une trentaine comptabilisée pour les hommes du Gitana Team sur cette seule partie du tracé – et traverser les calmes d’un deuxième Pot-au-Noir. « On s’attendait à perdre beaucoup de temps et à voir Sodebo revenir fort, et finalement on a touché du vent plus tôt que prévu. En se battant avec ce bateau blessé, nous avons réussi à faire des moyennes honnêtes (30 nœuds) et à rester devant. C’est une énorme satisfaction d’être parvenus à défendre notre 3e place », confirmait le co-skipper.

Comme le déclarait Erwan Israël, sans langue de bois : « La course a été frustrante car nous n’avons jamais pu emmener le bateau là où il aurait dû être, c’est-à-dire aux avant-postes. Mais ce qui est positif, c’est qu’il a quand même été question d’abandonner, ce que j’aurais compris avec l’échéance proche du tour du monde, mais nous avons choisi de continuer pour finir sur le podium de cette Transat Jacques Vabre ! »

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Transat Jacques Vabre. En direct: Arrivée de Charles Caudrelier et Erwan Israël sur le Maxi Edmond de Rothschild 3e en Ultim !

Charles Caudrelier et Erwan Israël ont franchi ce mardi en troisième position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.
Le temps de course de Maxi Edmond de Rothschild est de 16 jours, 9 heures, 5 minutes et 43 secondes. Il a effectué les 7500 milles du parcours entre Le Havre et Fort de France à la vitesse de 19,08 noeuds sur l’orthodromie (route directe).
Il a en réalité parcouru 9498 milles à la vitesse moyenne de 24,16 noeuds (sur l’eau).
Son écart au leader Banque Populaire XI est de 1 jour, 22 heures, 50 minutes.

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Transat Jacques Vabre. Le jeu reste ouvert en Imoca !

Teamwork (Mettraux-Villion) avec son option nord ne compte plus que 38mn d’avance sur For People (Ruyant-Lagravière) qui a pris l’option sud. Chacun tente de se placer sur cet échiquier météo pas simple à appréhender et qui ressemble plus à jeu de loto à moins de 2000 mn de l’arrivée. Plusieurs bonnes options se dessinent mais toutes se jouent avec quelques milles d’écart.

Pour les leaders du Nord, douze heures difficiles les attendent avec l’arrivée d’un front. Le routage idéal les fait monter presqu’au centre de la vilaine dépression qui traverse l’Atlantique à la latitude des Açores.nPour Christian Dumard, météorologue de la Route du Café, « s’ils plongent au Sud trop tôt, ils acceptent de perdre mais préserveront leur bateau. Le routage par le Nord est toujours gagnant grâce au très bon angle de fin de course dans l’alizé, mais il est très difficile à suivre et beaucoup plus sollicitant… »
A bord il y a Julien Villion très bon en météo et Justine Mettraux, skipper très expérimentée qui a su prendre en main assez vite l’ex-Charal et qui rêve de gagner cette course. Ce qui serait historique pour la course. Le tandem jouera sans aucun doute sa carte à fond. Celle-ci reste encore gagnante.
Au sud, Charal a un peu décroché avec les deux plans Koch suite à un problème de GV que Jérémie Beyou et Franck Cammas ont réparés. Ils se voient rattrapés par Initiatives Coeur et For the Planet désormais à 28 mn. Après un beau speed test de nuit stimulant dixit Morgan, For People et Paprec-Arkea se sont séparés. Yoann Richomme et Yann Eliès ont opté pour une route la plus sud alors que Thomas Ruyant et Morgan Lagravière ont poursuivi plus à l’ouest. La possibilité de repasser par une route nord reste pourtant encore intéressante.

Aucun des douze bateaux qui évoluent entre 30° et 40° de latitude Nord ne pourra complètement échapper à ce nouveau balayage d’ouest, comme l’anticipe Jingkun Xu  (Singchain Team Haikou) qui notait avec poésie la nuit dernière  : « La dépression agit comme par magie, aspirant le vent autour d’elle et nous avec ». Groupe Dubreuil le sait bien, lui qui cherche déjà à s’en préserver pour maintenir en état sa grand-voile, réparée avant hier avec les moyens du bord… 
Reste que le passage de ce front pourrait aussi intéresser des retardataires du groupe du Sud qui n’ont pas grand chose à espérer en vitesse pure s’ils suivent les leaders. Pour l’instant, V and B Monbana Mayenne (Sorel-Pratt) semble vouloir couvrir l’Occitane en Provence (Crémer-Roberts),  mais ces deux-là pourraient profiter d’aller chercher un nouveau décalage dans leur Nord pour se détacher des six leaders qui carburent à plus de 20 noeuds de moyenne 120 milles sur leur avant.

A noter dans cette catégorie le retour en course annoncé de Lazare qui doit repartir de Lorient ce soir après le long chantier qui a permis de consolider la structure et le fond de coque du plan Finot-Conq 2007 de Tanguy Le Turquais et Félix de Navacelle.

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Retour à la Base. Nouveau départ de Jean Le Cam en convoyage sur “Tout commence en Finistère – Armor-lux”

Jean Le Cam qui était parti la semaine dernière avec son nouveau bateau “Tout commence en Finistère – Armor-lux” avant de revenir quelques heures plus tard au vu des conditions météos est reparti ce jour pour la Martinique avec un stop prévu à la Corogne puis Lisbonne pour aller ensuite chercher des vents portants. Il sera accompagné par Bernard Stamm.

Jean ne sera pas tout seul à bord, il sera accompagné de Bernard Stamm et Nicolas Duburcq, membre de son équipe technique. Une première traversée de l’Atlantique pour le bateau qui devrait prendre 12 à 14 jours de mer. Il participera à la course Retour à La Base qualificative pour le Vendée Globe qui partira le 30 novembre de Fort de France vers Lorient, port d’arrivée. Conformément aux règles, il faut prendre le départ d’une course en 2023.

De l’arrivée du bateau en terre finistérienne à la mise à l’eau de ” Tout commence en Finistère – Armor-lux” revivez deux mois en 2 min chrono
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Ocean Globe Race. Pen Duick VI en tête

Après 9 jours de course, Pen Duick VI file à toute vitesse dans les mers du Sud sur cette étape 2 entre Le Cap et Auckland en Nouvelle Zélande. Il se trouve premier sur tous les classements ! La mésange noire navigue dans les 40èmes Rugissants, la zone entre les 40° et les 50° degrés de latitude où soufflent des violents vents d’ouest et la mer est déchainée.
Deux bateaux sont encore au port sur les 14 concurrents. Sterna qui est rentré au port et Goodspeed qui n’est toujours pas reparti après être arrivé tardivement de l’étape1.

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