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Transat Jacques Vabre. Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck vainqueurs en Ocean Fifty

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck (Solidaires en Peloton) ont franchi en première position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France. Le temps de course de Solidaires en Peloton est de 11 jours, 11 heures, 22 minutes et 27 secondes. Il a effectué les 4500 milles du parcours entre Le Havre et Fort-de-France, via Lorient à la vitesse de 16,34 noeuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 5432 milles à la vitesse moyenne de 19,73 noeuds (sur l’eau).

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck étaient favoris au départ et peuvent lever les bras au ciel en arrivant. Et s’accorder cette chaleureuse accolade pour saluer cette victoire signée à deux, qui porte l’éclat d’un succès construit mille après mille, à bord d’un multicoque de 15,24 mètres au comportement volage. Après la dernière Route du Rhum en solitaire marquée par des déconvenues – un chavirage pour Thibaut, une victoire échappant à Quentin par 18 minutes – cette Route du café consacre – en double -, le talent de deux marins. Deux co-skippers qui se sont trouvés pour faire parler ensemble leur capacité à braver l’océan à bord d’un trimaran dont ils maîtrisent le comportement exigeant.
Les deux compères du bateau aux couleurs de la lutte contre la sclérose en plaques n’ont pas fait dans la demi-mesure. Routé par Eric Mas et Fred Duthill, après avoir terminé en tête le premier tronçon de la course, mise entre parenthèses à Lorient pour laisser passer un cortège de tempêtes, ils restent fidèles au poste de leader sur l’ensemble de la course en direction de Fort-de-France. D’entrée de jeu, ils tiennent bon, passant entre les gouttes et les foudres du golfe des Gascogne qui n’épargne pas la flotte des Ocean Fifty, puisque la moitié de ses six duos sera contrainte de jeter l’éponge. Mais la route est encore longue, et le sans-faute se poursuit de plus belle aux détours du parcours via le Cap Vert. En tête devant leurs deux poursuivants qui s’accrochent, ils ne cèdent rien dans cette course à quatre mains qui porte la signature de deux skippers solidement et solidairement accrochés en pole position pendant 5 432 milles entre Le Havre et Fort-de-France. De la belle ouvrage au terme d’une Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre dont ils comptent parmi les grands animateurs.

Thibaut Vauchel – Camus : « C’est quelque chose que je cherche depuis quelques années cette belle victoire sur une Transat. C’est enfin réussir quelque chose d’assez incroyable. Gagner une transat en multicoque, ce n’est pas rien. Nous nous sommes bien adaptés à ces deux étapes. Dans notre sport, on passe notre temps à faire ce qui n’est pas prévu et à ne pas faire ce qui est prévu. Un an après mon chavirage sur la Route du Rhum, je suis très heureux d’offrir aux 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, à mes partenaires cette première place. Avec Quentin, nous avons été très en phase tout au long de cette étape ente Lorient et Fort- de- France prenant les bons choix et bien aiguiller par nos routeurs. »

Quentin Vlamynck : « L’erreur peut vite arriver sur ces bateaux. Nous n’avons rien lâché tout au long de cette transat. Nous sommes contents d’en arriver là. C’est beaucoup de travail. Nous allons en profiter. Je suis super fier que le bateau que nous avons imaginé avec Romaric, Fabienne et Lalou marche fort. Je me sens vraiment bien à bord de ce bateau. C’est une super expérience d’avoir navigué avec Thibaut sur cette Transat. J‘en sors renforcé pour mon avenir sur le circuit Figaro dès 2024. »

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Transat Jacques Vabre. Le point sur les Classements

Solidaires en Peloton remporte la cours en Ocean Fifty. En Imoca, Teamwork a perdu du temps pour réparer, en Class40, les dés sont jetés.

Julien Villion à bord de Teamwork confirme la trajectoire de bateau : ” On a viré hier puis cravaché toute la nuit pour descendre des ténèbres. La dépression qu’on a traversée était un peu velue ! Comme prévu, le petit retard qu’on avait pris dans le front précédent fait qu’on s’est retrouvés plus nord que ce qu’on aurait voulu. C’était donc bien intense ! On a eu quelques malheurs qui nous ont bien handicapés, il a fallu les résoudre cet après-midi quand ça a enfin molli. On a donc du faire une petite pause dans notre cavalcade pour s’en occuper. On a essayé de faire au plus vite mais c’est toujours rageant de perdre du temps en chemin, surtout si ces minutes sont précieuses à la fin. On est repartis à fond et au maximum de nos possibilités. On va pouvoir se lâcher maintenant, ça glisse enfin ! “
Le bateau file sur la Martinique mais pas à la vitesse du groupe du sud qui tient toujours une cadence élevée entre Paprec-Arkea et For People. Jérémie Beyou sur Charal a confirmé des problèmes de genaker qu’il ne peut plus utiliser. For the plant en profite et revient avec Initiatives Coeur qui fait une superbe course. Non loin, V&B Monbanna est dans la cours et tient son rang.

Les plans Koch-Finot Conq, menés respectivement par Thomas Ruyant/Morgan Lagravière et Yoann Richomme/Yann Eliès, devancent donc le tandem Goodchild/Koch dans les alizés, en direction de la Martinique. Ce jeudi, For People avait encore 1 190 milles à parcourir. Paprec Arkéa n’était qu’à 25 milles de son tableau arrière et For The Planet (l’ex-LinkedOut), à 70. Un podium provisoire intéressant pour le designer-marin Antoine Koch. “Je suis évidemment heureux de voir les deux bateaux en tête de flotte”, confie-t-il à la Classe. “C’est formidable de voir qu’ils sont performants dans ces conditions de course. Très souvent, pendant les entraînements d’été en Bretagne, vous avez un plan d’eau plat avec un vent moyen et vous ne naviguez qu’au près ou au portant. Vous n’avez donc pas une vision réelle. C’est pourquoi, c’est positif de voir qu’ils se comportent bien en conditions de course, que ce soit dans des vents forts comme au départ et au portant dans les alizés comme maintenant. Cela est prometteur pour l’avenir de ces bateaux“, poursuit-il. “D’autant plus qu’ils sont surtout conçus pour des vents portants plus forts et que nous n’avons eu que des alizés modérés jusqu’ici. Ils semblent déjà être assez rapides, avec la capacité de naviguer peut-être un peu plus bas que les autres.

En Class40, Groupe Snef au nord va commencer à toucher les bénéfices de sa position avec plus de vent et mieux orienté. Il devance Amarris et Crédit Mutuel. Au sud la flotte se regroupe mais Alle Grande Pirreli et Ibsa restent les plus à l’ouest et bien placés.

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Transat Jacques Vabre. Conrad Colman : traverser l’Atlantique sans énergie fossile !

Actuellement en 20e position après 9 jours de course sur la Transat Jacques Vabre, Conrad Colman et Fabio Muzzolini ont su dompter les conditions difficiles du départ sur leur bateau à dérive droite et remontent doucement dans le classement.
À moins de 2 000 miles de l’arrivée, ils n’ont toujours pas consommé de gazoil pour faire fonctionner le matériel électronique à bord de Mail Boxes Etc. Le duo est donc en route pour réaliser son objectif : traverser l’Atlantique sans énergie fossile, grâce à ses panneaux solaires et son hydrogénérateur. De nouvelles installations neutres en énergie mise en place cette année sur ce bateau qui a déjà un Tour du Monde complet à son actif.
« Avoir le couteau entre les dents »
Conrad et Fabio ne lâchent rien dans cette course qui n’est pas de tout repos. Après avoir opté pour l’option Sud et avoir joué les yoyos dans le classement, le duo reste motivé plus que jamais pour atteindre les côtes martiniquaises au plus vite. C’est donc le « couteau entre les dents » que nos deux skippers s’amusent à mettre en scène leur esprit de compétition. Bonne ambiance à bord de Mail Boxes Etc.

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Transat Jacques Vabre. Benjamin Dutreux : “On a sorti notre « voomper » !”

Benjamin Dutreux et Corentin Horeau composent avec des alizés qui sont légèrement affaiblis depuis hier. Désormais établis entre 12 et 15 nœuds, ces derniers leur permettent toutefois de progresser à plus de 17 nœuds de moyenne, mais aussi et surtout d’être plus rapides que leurs concurrents directs.

« Depuis que le vent a baissé, on a effectué un changement de voiles. On a sorti notre « voomper » comme dit Coco, un spi qui nous permet de glisser un peu plus et surtout une voile que l’on connait. Depuis, c’est quand même plus facile pour nous en termes de vitesse. C’est rare que l’on dise ça mais ça nous va bien que le vent soit tombé un peu. On a récupéré des vitesses plus stables et plus correctes, mais aussi un meilleur angle de progression, ce qui est plutôt une bonne chose », a commenté le skipper de GUYOT environnement – Water Family qui continue de se livrer une belle bataille avec le duo de Prysmian Group derrière lequel il a recroisé seulement 0,5 mille en milieu de nuit dernière.
« On est passé vraiment très proches et c’est chouette de l’avoir à côté. On garde un œil sur lui mais aussi sur, Fortinet – Best Western qui n’est pas très loin mais qui a optionné vers le sud. Idem sur les partisans du nord que l’on devrait recroiser dans deux jours, sans qu’on sache bien encore de quelle manière. Les routages disent devant, mais on va voir ce qui va véritablement se passer », a indiqué le Sablais.
De fait, la petite bande menée par TeamWork.net est susceptible de descendre très vite à l’arrière du front, mais tout dépendra de sa capacité à aller vite dans des conditions de mer difficiles et à une allure très lofée. A suivre donc.

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Transat Jacques Vabre. Vers une arrivée des Imoca à 3 Koch ?

Photo Pierre Bouras

En Imoca Justine Mettraux et Julien Villion sur Teamwork ont viré dans la dépression et font désormais route presque direct vers la Martinique espérant toujours tirer profit de leur stratégie nord devant les 3 plans Koch en tête dans le sud. En Class40, la flotte s’est scindée en deux groupes l’un au nord, l’autre au sud. Il y a de la roulette russe sur cette transat.

Teamwork devrait pouvoir descendre à une belle cadence sur la bordure du front avec un bon angle pour terminer dans l’alizé. Les routages prédisent quasiment le match nul avec le groupe du Sud, où les 3 plans Koch For The People, Paprec Arkea et For the Planet mènent désormais devant Charal, Initiatives Coeur et Malizia Sea Explorer- dont chaque membre peut encore espérer monter sur le podium. Jérémie Beyou et Franck Cammas ont tenu à communiquer pour dire qu’ils sont toujours à l’attaque malgré quelques soucis techniques sur Charal.
«Devant, ils sont intenables en vitesse » confessait à la vacation hier Benjamin Dutreux à la bagarre dans la deuxième groupe avec Prysmian, Fortinet Best Western, La Mie Câline et Hublot. Un groupe qui constate que l’alizé est plus fort que prévu sur les fichiers et cavale à longues enjambées au milieu des poissons volants en veillant les sargasses qui ont fait leur apparition sur l’Atlantique à leur longitude. Les retardataires pourraient trouver sur leur route d’ici 72 heures le groupe d’IMOCA à dérives emmené par Louis Duc et Rémi Aubrun (Fives Group-Lantana Environnement) qui pourrait s’inviter à la fête finale vers Fort de France, briguant des places traditionnellement trop chères pour les vieux IMOCA.

Thomas Ruyant : Ça file. Je sens que ça commence à tirer, on se donne à fond. C’est vrai qu’on est très concentrés sur la vitesse, on arrive à aller vite au bon endroit. On arrive à trouver des petits trucs, ça paye ; mais ça marche bien aussi derrière. Sam et Antoine (For the Planet) reviennent aussi. Avec Sam, on fait avancer ensemble nos projets, et c’est génial de voir que ça porte ses fruits. Je suis content, mais en même temps, il faut se méfier, parce qu’ils vont vite ! On les surveille du coin de l’œil. C’est vrai qu’ils (sur Teamwork.net) peuvent descendre très vite derrière le front. Mais cela dépend aussi de l’état de leur bateau, de l’état de la mer. Et de leur possibilité d’aller vite dans ses conditions, parce que c’est très compliqué d’être très lofé. J’espère qu’on arrivera avant eux, même si je serais aussi content pour Justine et Julien qui font un truc super. C’est osé ce qu’ils font ! » Dernière ETA : le 19/11/23 à 03h, HF

Mais le suspens n’est pas que l’apanage des 60 pieds. En Class40 aussi, il ya du jeu. Un groupe de quatre bateaux s’échappe clairement par le Nord et fausse compagnie aux leaders du Sud. Sur un plan météo, leur route semble un bon coup : traverser la petite dorsale pour passer au dessus d’une zone de molle afin de pouvoir basculer derrière le reste du front, celui-là même qui va concerner ce soir Teamwork. « Ils le franchiraient dans la nuit de jeudi à vendredi. Il n’y a pas beaucoup de vent tout de suite derrière mais la fin de parcours est bonne pour ce groupe, en bordure de l’anticyclone des Bermudes » promet Christian Dumard, le météorologue de l’organisation. « C’est une route qui était visible sur les fichiers dès le départ de Lorient ajoutait ce midi Benoit Hantzperg, co-skipper d’Influence 2, 18ème au général. « On a eu des soucis techniques au début de la course et pour nous, c’est une opportunité d’y aller ». Les trois leaders de cette option  – Groupe SNEF, Crédit Mutuel et  Amarris – jouent eux aussi tapis sur cette route et vont devoir naviguer pendant 36 heures sans trop regarder le classement où ils vont probablement chuter avant d’espérer un retour en grâce en fin de semaine.

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Transat Jacques Vabre. Beyou et Cammas : « On est à l’offensive et on va le rester ! »

Le duo de Charal a dû faire face à un souci technique en début de semaine. Ralentis pendant une dizaine d’heures, les deux hommes font preuve de ténacité. Actuellement 4e au classement de 18 heures, ils ont retrouvé une vitesse conséquente et continuent à batailler. Dans le même temps, la stratégie de l’option Sud qu’ils ont suivie semble devenir plus payante que celle du Nord. Explications.
Jérémie Beyou et Franck Cammas ont réalisé une interview un peu particulière, lundi en pleine mer à bord d’un des IMOCA les plus performants du moment, Charal. Derrière la caméra, il y a Franck Cammas. Devant, Jérémie Beyou. « Ça va Jérém, tu es de quart ? », demande le premier suscitant les rires du deuxième. Dans leur voix, on sent leur complicité et leur détermination aussi.

Après avoir dominé une grande partie de la course jusqu’au sud du Portugal, Charal a poursuivi sur un tempo élevé le dépassement de Madère puis le contournement des Canaries. Désormais, le duo fait route vers le Sud-Ouest en bénéficiant des alizés, ces vents porteurs qui balaient l’Atlantique. « Les alizés sont assez tranquilles » souligne Franck. « Avec 17 nœuds de vent, on progresse à 23 nœuds de vitesse », ajoute Jérémie.
Tout est affaire de finesse alors que le « vent oscille toujours un peu ». « Ce que l’on essaie de faire, c’est de parvenir à trouver le bon compromis entre la force du vent et sa rotation », analyse Franck. « Le jeu est là, dans la manière de bien se positionner pour faire avancer le bateau au maximum », reconnaît Jérémie.

Une péripétie et ça repart
Malgré l’harmonie à bord et leur capacité à tirer le meilleur de Charal, les deux skippers ont dû faire face à un problème technique en début de semaine. Ralentis plus d’une dizaine d’heures, ils ont laissé leurs concurrents directs – le tenant du titre For People (Thomas Ruyant et Morgan Lagravière) et Paprec Arkéa (Yoann Richomme et Yann Eliès) – prendre de l’avance. Il n’empêche, Charal a ensuite retrouvé une vitesse plus conséquente. Jérémie et Franck pointent au sein d’un groupe de trois IMOCA au côté de For The Planet (Sam Goodchild-Antoine Koch) et Initiatives Cœur (Samantha Davies-Jack Bouttell).
Par ailleurs, ils gardent un œil sur les partisans de la route Nord. Samedi dernier en effet, Teamwork.net (Justine Mettraux et Julien Villion) et Groupe Dubreuil (Sébastien Simon et Iker Martinez) se sont échappés vers le Nord-Ouest alors que les favoris filaient vers le Sud. Jusqu’à mercredi matin, Teamwork.net occupait la tête du classement qui est calculé en fonction de la distance au but la plus courte.
Jérémie comme Franck ont déjà vécu ce genre de moments où il faut batailler et ne rien lâcher. Les deux hommes se focalisent sur l’objectif du moment : « ce qui compte surtout, c’est de sortir en tête de notre paquet et de tout donner » abonde Jérémie qui espère rattraper ceux qui pointent leurs étraves devant eux. Et pour ça, les deux hommes sont unanimes : « on est à l’offensive et on va le rester ! »

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Transat Jacques Vabre. Le point sur les classements

La météo évolue et les trajectoires s’adaptent. Alors que les Ocean Fifty commencent à sentir l’arrivée malgré les grains, les Imocas s’interrogent toujours sur la route de Teamwork et les Class40 temporisent pour certains vers le nord.

Thibaut Vauchel-camus et Quentin Vlaminck devraient arriver demain en Martinique si tout va bien. Ils devraient normalement l’emporter mais ils restent concentrés sous les grains. Reste à connaître l’ordre d’arrivée pour les deux suivants; Réalités est bien placé mais Viabilis à 60 mn ne lâche rien.

En Imoca, Charal a définitivement perdu tout espoir de gagner suite à un problème texhnique à bord. Le match se joue entre les deux plans Finot/Koch, Paprec-Arkea et For People qui font une démonstration sous le regard de son architecte qui navigue non loin à bord de For Planet et qui est troisième. Si Teamwork ne vient pas bousculer ce classement, Antoine Koch signera un incroyable triplé ! Mais il faudra compter sur Initiatives Coeur et Team Malizia qui sont en mesure de rivaliser avec Sam Goodshild. Maxime Sorel et Christopher Pratt ont du gérer un problème de genaker Dommage, ils ont perdu 2heures. A noter la belle performance de Clarisse 9e.

En Class40, Alle Grande et Ibsa poursuivent sur leur option sud comme en Imoca. Groupe Snef lui a remis un peu d’ouest à juste titre Il lui reste encore un peu de temps pour passer de l’autre côté de la dorsale que sont allés cherché également Crédit Mutuel et Amarris. Les positions dans 24h seront intéressantes pour la suite.

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Transat Jacques Vabre. Le film de la victoire de Banque Populaire XI

Le tour du Monde en Ultim qu parira le 7 janvier prochain s’annonce bien pour Armel Le Cleac’h qui peut être en confiance après sa victoire avec Sébastien Josse. Retour sur la course.

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Musée de la Marine. Nous l’avons visité en avant-première et il est magnifique !

Le Musée national de la Marine dévoilera son nouvel écrin, son parcours renouvelé et ses collections restaurées le 17 novembre prochain. Du projet culturel à l’architecture, de la muséographie au circuit, tout a été entièrement repensé pour offrir une nouvelle expérience de visite autour de la mer et ses enjeux contemporains. Des sculptures navales aux mythiques transatlantiques, en passant par les chefs-d’œuvre de Joseph Vernet, le parcours est une immersion au plus près de notre patrimoine culturel maritime. Que l’on soit néophyte ou passionné de mer, amateur d’art, de sciences ou féru d’histoire, ce nouveau musée s’adresse à tous les publics, notamment les jeunes générations. Rendez-vous est donné le 17 novembre pour un voyage en mer, dans un musée vivant, porteur d’émotions et de savoirs.

Pour sa réouverture, le Musée national de la Marine organise un grand week-end festif, gratuit et accessible à tous. Durant ces trois jours, de nombreuses surprises attendent les visiteurs de tous âges ! Ils pourront notamment participer à des fresques sonores et artistiques, à des ateliers en famille ou à une séance de yoga pour une pause détente, mais aussi assister à des conférences, des performances dansées, un concert dessiné ou un DJ set. Pour clôturer le week-end, les visiteurs seront invités à prendre part à une grande tradition de la Marine, le « Passage de la Ligne » !

La course au large est représentée dès l’entrée avec un foil de Gitana 17 offert par Edmond de Rothschild mécène du Musée mais également dans une vitrine où l’on retrouve la tenue de Gitana, la barre à roue et quelques maquettes du célèbre Yves Gaignet ainsi qu’une vidéo de Clarisse Crémer pour illustrer également la place des femmes dans la voile. Le Musée a été complètement revisité et modernisé. le pari est réussi. On a apprécié la mise en valeur de l’œuvre de Théodore Gudin dans la partie tempête qui est spectaculaire et qui remet en avant le 1er peintre de marine à l’origine également de la SNSM.

Ne manquez pas les journées de la régate et de la course au large les 15 et 16 décembre prochains !

www.musee-marine.fr/paris/

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Retour à la base. Départ en convoyage pour Phil Sharp sur son nouvel Imoca

Photo Olivier Blanchet

Phil Sharp est parti de la Rochelle pour rejoindre les Antilles et participer à la course Retour à la Base e son nouveau bateau, l’Imoca Oceanslab qui se veut révolutionnaire avec l’utilisation d’énergie à base d’hydrogène.

Nous nous sommes libérés !! Direction Caraïbes !! C’est si bon d’être de retour sur l’eau et d’aller en avant vers un nouveau défi, découverte et aventure ! L’image que nous attendions tous, la voici, OceansLab libéré dans l’océan et mis les voiles pour #Martinique ! C’est une ÉNORME journée pour notre équipe qui a tous travaillé si dur pour la préparer à traverser l’étang. L’équipage naviguera sur quelque 3500 miles directement en Martinique avant la qualification solo de Phil retour en France. Après plusieurs semaines de pluie et de tempêtes, aujourd’hui le soleil brille. À 06h30 ce matin, l’IMOCA a quitté le quai à #larochelle, profitant au maximum du ciel dégagé et des vents légers pour commencer cet incroyable voyage inaugural.

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