Objectif Cap Horn

© IDEC

Les deux trimarans ont accroché une dépression et filent à plus de 25 noeuds au coeur de l’immense Océan Pacifique. Hier les deux bateaux se sont croisés et remis les compteurs à zéro.

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Le Cap Horn était ce matin à plus de 3 300 milles des étraves rouges qui ont hier à la mi journée accroché le nord d’un centre dépressionnaire idéal pour tracer rapidement une route efficace vers ce cap mythique, emblématique, de ce tour du monde. Le déplacement vers l’est de cette dépression va toute cette journée de mardi contraindre les équipages à demeurer sur une route relativement nord, sous peine de se faire cueillir par un régime de vents contraires, et d’affronter cette allure de près si déplaisante pour les hommes et le bateau, et nettement moins efficace en terme de vitesse. Un épisode de transition, avec des vents faibles est à anticiper lorsque la dépression achèvera de se combler, dès ce soir probablement, et à la veille du 25ème jour d’une course trépidante. Un vaste anticyclone s’installe sur la route de l’Amérique latine, et ce mardi s’annonce crucial en terme de décision stratégique sur la manière de le contourner, par le nord et loin de la route, ou par le sud, en tutoyant les glaces de l’antarctique…. Curieusement, le détenteur du trophée Jules Verne, le maxi trimaran Banque Populaire V avait, voici très exactement quatre ans, et en son 25ème jour dans sa tentative, connu sa pire journée, avec 250 et quelques milles gagnés sur la route.