Après avoir terminé dernier au Cap, Iker Martinez avait choisi d’effectué deux changements de taille en remplaçant Michel Desjoyeaux par Rob Greenhalgh et Nicolas Lunven, à la navigation par Jean-Luc Nélias, déjà membre il y a trois ans de l’équipage Groupama. Au ponton, à Abu Dhabi, Iker saluait l’intégration rapide et facile des deux grands marins que sont Greenhalgh et Nélias malgré leur arrivée tardive, juste avant le départ de la deuxième manche.
Plusieurs fois leaders de la course sur ce parcours entre Le Cap et Abu Dhabi, les Espagnols ont perdu la tête de flotte suite à une option est risquée. « C’est Jean-Luc et moi-même qui avons pris cette décision. Cela comportait des risques. Mais tout le monde est resté très soudé même quand on a compris que ça ne payerait pas » a raconté Iker à son arrivée à Abu Dhabi.
Ce matin à 8h, Alvimedica est à 39 milles de l’arrivée tandis que pour Team SCA, il reste encore 125 milles à parcourir.
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Ils ont dit
Iker Martinez : « Mes sentiments sont partagés. Nous sommes plus que contents. Les améliorations depuis la première étape sont nombreuses. Je suis fier de l’ensemble de l’équipage qui a fait un super boulot même s’il nous reste encore du travail. Mais nous avons aussi été en tête donc… Globalement, je dirais que cette quatrième place est bien. Les trois bateaux devant nous ont réalisé une étape incroyable. Avec les deux nouveaux équipiers, tout s’est très bien passé. L’intégration s’est faite naturellement et de manière simple. Parfois, les choses sont faciles et cela a été le cas là. Je suis content du comportement de l’équipage. Ce n’est pas si mal, nous ferons mieux la prochaine fois. »
Jean-Luc Nélias : « Je suis arrivé juste au début de l’étape 2. J’ai découvert le bateau et l’équipe. Le parcours, pas trop car je l’avais déjà fait trois an auparavant. Nous avons été capables de faire des bonnes choses et des moins bonnes. L’équipage a plutôt été bon. L’ambiance était très bonne. C’est sur le côté navigation que nous avons fait une grosse erreur au bout de dix jours alors que nous étions en tête, cela nous coûte assez cher. Evidemment, si c’était à refaire, on ne ferait pas les mêmes choix. Si je pouvais changer la fin du film je le ferais. Les options ne sont pas toujours les bonnes, c’est le jeu de la régate. »