Les voiliers classiques sont arrivés à Saint-Tropez

Voiles de Saint Tropez voiliers classiques
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Alors que les voiliers modernes en terminaient avec leurs modalités d’inscription, les sublimes voiliers classiques cinglaient vers Saint Tropez. 56 d’entre eux, répartis en 7 Classes, avaient quitté peu avant midi Cannes et ses Régates Royales, afin de rallier en course la Cité du Bailli de Suffren, dans le cadre de la traditionnelle Coupe d’Automne du Yacht Club de France.

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Un petit flux de secteur nord, virant à l’est avait, dans un premier temps, permis aux yachts de glisser au reaching sous les massifs de l’Esterel, avant d’entamer au près l’approche des rivages varois. C’est à hauteur des Issambres que l’arrivée était finalement jugée, les gros nuages ayant eu raison de l’air du golfe. Et c’est la grande goélette aurique Elena of London (Nathanael Herreshoff –1910) qui s’imposait avec grâce et facilité en temps réel, au terme de 3 heures et 5 minutes de course. Elle devançait de 7 minutes le joli sloop bermudien Rowdy, lui aussi fruit du talent du « sorcier de Bristol » Herreshoff. Le célébrissime Pen Duick (Fife 1898) complétait ce très provisoire podium en temps réel.

Au programme dès aujourd’hui pour la première journée des Voiles, l’entrée en lice et en course des 161 yachts Modernes, régis par la jauge IRC, et 10 somptueux Wally. Ces derniers retrouveront leur « rond » de prédilection mouillé devant Pampelonne, tandis qu’en l’absence momentanée des voiliers de tradition encore occupés à leurs procédures d’enregistrement, les voiliers dits « Modernes » investiront le Golfe de Saint Tropez, avec leurs zones de départ et d’arrivée mouillées au large de la tour du Portalet.

30 yachts courront ainsi en IRC A, 29 en IRC B, 33 en IRC C, 31 en IRC D et 38 en IRC E. L’entrée en matière pour ces yachts assoiffés de compétition, s’annonce des plus modérée avec 5 à 8 nœuds de vent orienté plein sud au menu. De quoi découvrir d’emblée toutes les subtilités d’un plan d’eau souvent déconcertant.