Le spectacle des régates en AC 45, mi-août au Portugal, promet d’être renversant. Il serait dommage que seule une poignée d’équipes profite de ce succès annoncé. C’est pourtant le risque. Les organisateurs de la 34e America’s Cup seront peut-être contraints d’assouplir une nouvelle fois les règles de participation pour ne pas transformer cette Coupe en réunion de happy few.
Les Américains ont toujours été champions pour repousser les frontières : la conquête du wild wild west, le premier homme sur la Lune… Larry Ellison et son bras armé Russell Coutts viennent de catapulter la Cup sur une autre planète, celle de la vitesse et du spectacle. Cela ne changera pas la face de l’univers, bien sûr, mais probablement et durablement celle de l’univers nautique. Bienvenue donc dans une autre dimension… Un monde où les umpires se baladent en jet ski, où les équipiers sortent casqués, où l’on appuie sur un bouton pour dire "protest", où des bateaux-papillons filent à 25 nœuds au portant… jamais loin d’une pirouette en plein vol.
De mi-avril à début mai, pendant presque trois semaines, une poignée d’AC45 a enchaîné les sorties en mer et testé de nouveaux formats de course, de nouvelles méthodes d’arbitrage et des dispositifs novateurs de transmission et de réalisation d’images (…)
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etc.
