Les coulisses du team Groupama dans le nouveau Course Au Large

CAL 46 Volvo Ocean Race
DR

Jeudi 13 janvier. Une heure à peine que nous avons troqué la polaire contre le tee-shirt, le jean pour le bermuda et les brodequins pour les tongues. Bienvenue à Puerto Calero, Lanzarote, Canaries. Vingt-cinq degrés dans l’air et pas beaucoup moins dans l’eau, voilà qui change de Lorient à la même époque. Reste que le soir le fond de l’air est frais et que malgré ces conditions charmantes, c’est ici saison (presque) creuse : hôtels-clubs et restaurants immaculés ne font guère recette, on ne se bouscule pas sur les plages. Pour un peu, on croirait l’île mollement délaissée des hordes de touristes germaniques. Pour trouver de l’animation, il faut gagner à pied la petite marina de Puerto Calero. Là, un grand mât noir montre le chemin : nous voici sur la base hivernale du team Groupama. Cernés d’une jolie flottille de J80 locaux au sec, de grands barnums blancs jouxtent le bassin où l’ex Ericsson-4 repeint aux couleurs du groupe d’assurances tire gentiment sur ses amarres. Nous voici donc sur la base du « premier bateau français engagé dans la Volvo Ocean Race depuis Eric Tabarly, sur La Poste en 1993» comme proclame le service communication.

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Un noyau dur de 40 personnes

Quatre containers servent ici de base de travail à l’équipe qui prépare le tour du monde en équipages. Exactement comme à une future escale de la VOR. A l’intérieur, on trouve une voilerie avec un grand plancher qui dépasse sur le terre-plein, un atelier de matelotage, un « magasin » de pièces de spare, le local des informaticiens et performers à terre, celui des logisticiens et administratifs, un atelier d’usinage/fraisage, un local composites et peinture, encore un container avec soufflerie dédié aux tenues de mer des 15 naviguants, etc. Dehors, un espace à l’ombre est réservé pour le « catering », la nourriture corporelle de tout ce petit monde. Les kinés massent en plein air et entre deux séances de travail, on cause aussi vélo, l’archipel volcanique étant (aussi) un paradis pour cyclistes.
Pas moins de quarante personnes sont ici depuis fin novembre : 25 de l’équipe à terre et les 15 navigants. Voilà pour le décor. Pas moins de 40 personnes donc, auxquelles il faut ajouter l’équipe restée en France pour s’occuper de la construction du nouveau bateau chez Multiplast à Vannes : le fameux plan Juan K qui sera mis à l’eau fin avril et sur lequel pour l’instant, c’est évidemment et logiquement silence-radio.

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etc