Les champions de Port Laf´ dans le nouveau Course Au Large

CAL juin 2013 Figaro
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Fin avril, Port-la-Forêt, Bretagne. Il est 9h et on avale rapidement notre café à La Hune, le bistrot où tout commence et tout finit toujours à Port La Forêt. Nous voici avec Christian Le Pape, qui dirige le plus connu des centres d’entraînement : le Pôle Finistère course au large, que les marins appellent plus rapidement ‘Port Laf’. Un bâtiment sur le quai, des salles de réunion qui ont vu passer depuis vingt ans tout ce que la voile compte de champions, ou presque. Depuis dix ans, toutes les Solitaire du Figaro et tous les Vendée Globe, sans exception, ont été gagnés par un pensionnaire de Port Laf’. Sans compter quelques Routes du Rhum, des transats en pagaille et la dernière Volvo Ocean Race ! D’ailleurs, quand le petit reporter pointe le bout de son nez, les marins qui ont participé à la Transat Bretagne-Martinique n’ont pas encore récupéré leurs bateaux et sont donc excusés : d’Erwan Tabarly à Yoann Richomme en passant par Gildas Morvan, Fabien Delahaye et Anthony Marchand, tous ont encore signé une razzia “spéciale Port Laf” : cinq collègues d’entraînement aux cinq premières places. Carton plein.

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 9h30. A la minute prévue on entre en classe (pardon, en salle) pour le briefing-débriefing qui inaugure chaque journée de “stage”. Christian Le Pape est là avec son fils Martin, qui donne un coup de main. Mais aujourd’hui c’est l’entraîneur Pierre Dombre qui est aux manettes, aux petits soins pour un auditoire attentif : 10 skippers, 9 hommes et 1 femme qui s’aligneront tous sur la Solitaire du Figaro. Autour de la table, scrutant studieusement fichiers de vent et cartes isobariques qui défilent sur l’écran, on trouve des “petits jeunes” comme Claire Pruvot ou les Britanniques Sam Goodchild et Henry Bomby, des marins prometteurs comme Alexis Loison et Julien Villion… et des skippers aussi confirmés que prestigieux comme Thierry Chabagny, Paul Meilhat, Nicolas Lunven, Jérémie Beyou et un certain Michel Desjoyeaux. (…)

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