Il y a toujours au moins deux façons de voir les choses. C’est le cas pour l’IMOCA aujourd’hui. Car s’il n’était guère glorieux pour la classe de devoir reporter sine die l’Europa Race faute de participants en nombre suffisant (lire notre interview du Président Luc Talbourdet), le fait que seulement une douzaine de tandems skipper/bateau soit en ordre de bataille pour le Vendée Globe à 16 mois du départ n’est pas seulement révélateur de la crise économique et des difficultés pour les marins, même excellents, à trouver des sponsors.
Paradoxalement, cette situation offre donc de belles opportunités à saisir. D’abord parce que parmi les marins toujours en recherche de partenaires à ce jour, on compte de grands noms de la voile. Ensuite parce que ce constat vaut aussi pour les bateaux sur le marché aujourd’hui, qui sont tout sauf des machines à bout de souffle. "Il y a vraiment moyen de faire un Vendée Globe compétitif en reprenant un des bateaux actuellement à vendre", insiste ainsi Jean Le Cam, deuxième de l’édition 2004/2005. Avec Yann Eliès, Jérémie Beyou, et les deux Britanniques Samantha Davies et Dee Caffari, Jean appartient au "club des cinq" qui a récemment demandé à l’organisateur d’accélérer sur la communication de l’événement. En partant du principe que plus l’Everest des mers sera médiatisé et plus ils auront de chance de convaincre d’éventuels partenaires. Donc d’être au départ des Sables d’Olonne le samedi 10 novembre 2012. (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 49
• AC World Series : Le grand test portugais
• Figaro : Une Solitaire pour costauds
• Volvo Ocean Race : Les sept mercenaires
• TP52 : Comment l’Audi MedCup vit sans la Cup
• Class40 : GOR Race – la grande aventure
• Historique : Que sont devenus les fiers ORMA ?
