Le succès de la Transat 6.50 analysé dans le nouveau Course Au Large

Transat 6.50 CAL 60
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L’atout numéro 1 de la Mini : le bateau en lui-même, bien sûr. De série ou prototype, peu importe. Faire du Mini, c’est pratiquer le kart du grand large. Damien Cloarec a usé pendant trois saisons son fond de ciré en Figaro, un bateau que personne n’oserait qualifier de fun. Aujourd’hui, il navigue en Pogo 2, la série la plus représentée au départ. Pourquoi ? “Le choix du Mini, c’est clairement une question de budget. Au début, j’étais un peu réticent à l’idée de me lancer dans cette classe, avec l’impression de rétrograder. J’avais tout faux : dès qu’on choque les écoutes, c’est l’éclate. C’est une mobylette, j’ai l’impression de me retrouver quelques années plus tôt sur mon Moth Europe”.

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Son de cloche similaire chez Gwenolé Gahinet, vainqueur en 2011 sur ce même Pogo 2. Gwenolé va cette fois chercher la gagne en proto, avec un plan Lombard de 2010. “J’adore les bateaux légers. Une de mes meilleures expériences en voile a été la pratique du 18 pieds Australien. En Mini, on se retrouve en dériveur au milieu de l’Atlantique et ça c’est carrément top“.

Le Mini n’est “mini” que par le nom… puisqu’il a tout d’un grand. Quille pendulaire et dérives asymétriques (chez les protos), ballasts et étagères à matossage (en proto comme en série) permettent de jouer sur l’assiette. Le jeu de voiles n’a rien à envier non plus à un Class40 ou à un IMOCA : code zéro, code 5, grand spi, spi de capelage, génois à un ou deux ris… le solitaire a de quoi faire avec ses huit voiles autorisées dont celle de cape !  (…)

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