Le SKOD 35 en questions dans le nouveau Course Au Large

CAL 46 Labo Skod 35
DR

Le tout donne un engin sacrément racé, dont les lignes tendues  ne sont pas sans évoquer le Safran de Marc Guillemot. Au portant, on imagine bien que la machine – qui fait envie au premier coup d’œil – doit faire parler les chevaux. Mais pour qui, pour quel programme, dans quelles conditions ? Pour Course Au large, Corentin Douguet en dit un peu plus. Voici donc le Skod 35 en huit questions…

- Publicité -

1 – C’est quoi cet engin ?

Initiateur du projet, Corentin Douguet ne tarit évidemment pas d’éloge sur le bébé et manie la formule avec aisance. Lui qui avait déjà imaginé le Nacira 650 avec Axel de Beaufort ne manque pas d’arguments pour défendre ce « Swinging Keel One Design» : « Comme son nom anglais l’indique, le SKOD 35 est un monotype à quille pendulaire de 35 pieds. Nous sommes partis du concept qu’aujourd’hui, naviguer avec une quille pendulaire c’est vivre avec son temps. Or, aujourd’hui pour faire cela, soit tu es un peu fou et tu fais la Transat 6.50 (que Corentin a gagné en 2005, ndr), soit tu as un bon budget et tu fais le Vendée Globe. Dans les deux cas, c’est assez extrême comme choix… Le SKOD 35 se pose en alternative raisonnable en terme de coûts, de taille de bateau et de fiabilité, car le fait qu’il soit monotype permet aussi d’en faire un bateau plus solide. La quille pendulaire est ce qu’on a inventé de mieux depuis 20 ans pour faire accélérer les monocoques. C’est dommage de se priver de ça sur les bateaux de course autres que ceux de la Mini et du Vendée Globe. »

(…)

LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE

A découvrir également dans ce numéro 46 :

. Volvo Ocean Race : dans les coulisses du team Groupama
. Thomas Coville repart en guerre
. Barcelona World Race : les affres de Ste Hélène
. François Gabart : a star is born?
. Du mouvement sur le front de l’America’s Cup
. Match Race : Mathieu Richard si près du Graal
. Mini 6.50 : les envies du nouveau président Avram

etc