L´aventure du maxi La Poste dans le nouveau Course Au Large

Course Au Large N 53 - Il y a 18 ans
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Noël 1993, il fait gris et froid sur Paris quand je décroche le téléphone. Halvard Mabire est au bout du fil et sa proposition repeint d’un seul coup la vie en grand bleu : “Dis Nicolas, veux-tu venir avec nous sur La Poste ? C’est Eric (Tabarly, bien sûr) qui prend les choses en main. Il y aura aussi Jaco (Jacques Delorme, qui a souvent navigué en double avec Loïck Peyron à la fin des années 80) et Marco (Guillemot, qu’on ne présente plus). On part dans dix jours, juste après le nouvel an”.

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Et voilà comment on embarque sur un maxi ketch “top gun” qui défraye par ailleurs la chronique, non pas pour ses résultats, mais pour des “mésententes” entre équipage et skipper. Elles ont pour une fois très largement enjambé les filières, pourtant à hauteur règlementaire. Petite anecdote pour relever ce début d’histoire : la veille, j’étais à la conférence de presse où La Poste officialisait le conflit (pour ne pas dire la mutinerie), déclarant qu’un nouveau skipper allait être nommé sous peu “pour épauler dans sa tâche celui en titre, Daniel Mallé“…

Dans l’avion qui nous mène à Perth en Australie pour le départ de la troisième étape (en première classe, présence d’Eric Tabarly oblige) on rigole sec. A l’exception de Marc Guillemot, nous naviguions tous ensemble quelques mois plus tôt sur le Tour de l’Europe à bord de Cherbourg Technologie, le 60 pieds d’Halvard. C’est là que nous avions découvert le maxi La Poste, incontestablement un fier navire mais – vu de l’extérieur en tous cas – nous n’aurions pas misé sur une belle euphorie à bord, déjà. (…)

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