Hamish Hooper a signalé le passage du cap Horn ce matin, mais l’équipage n’a pu rien voir du fameux cap. « Malheureusement il faisait nuit noire sans éclair de lune on n’a pas vu la moindre trace. Mais cela ne me gêne pas. C’est bizarre, car en général j’ai envie de voir ces marques de parcours, mais c’est surtout la délivrance et un soulagement pour nous tous, car on quitte les mers du Sud et on commence à remonter vers le nord. C’est un endroit magique et une bonne expérience, mais ce n’est pas le genre de zone dans laquelle on peut traîner. On est toujours tendu par ici. Il s’agit d’un endroit peu hospitalier, mais étonnant et mystique à la fois. »
Hooper était un des hommes à bord à devenir des cap-horniers ce matin avec les barreurs Daryl Wislang et Adam Minoprio. En revanche, d’autres commencent à bien connaître le cap comme Tony Rae et Stu Bannatyne, qui l’ont déjà double quatre et sept fois respectivement.
Le skipper Chris Nicholson précise que doubler le cap Horn à cette époque de l’année peut être très risqué, mais suite aux dégâts subis par le VO70, l’équipage de Camper n’avait guère d’autres options. « Idéalement il faut doubler le cap Horn en février. Cela a été un vrai marathon pour nous d’arriver ici. »
A 9h, Camper avait encore 1938 milles à parcourir avant d’arriver à Itajai au Brésil.