La sécurité dans la Coupe dans le nouveau Course Au Large

CAL mars 2014
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Le Protocol de la 35e America’s Cup sera dévoilé dans les jours qui viennent. Dans les règles qui régiront la nouvelle classe de bateaux élue pour disputer la prochaine Cup  – probablement des catas ailés de 60 ou 65 pieds – le chapitre « sécurité » devrait figurer en bonne place. La 34e America’s Cup a ouvert une brèche dans cette voie.

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Tout a commencé avec les AC45. Les premières figures de style de ces bateaux « labos », encore gentillets comparés à leurs grands frères, ont donné un avant-goût des risques encourus par les équipages qui ont rapidement adopté le port du casque et des protections corporelles. Avec les AC72 autrement plus puissants, vitesse, spectacle et dangerosité ont soudain pris un énorme cran. « C’était des machines nouvelles qu’on ne contrôlait pas à 100%, explique Julien Cressant, équipier d’Artemis. Sur l’eau, le plus chaud, forcément, c’était les abattées. La vitesse passe alors de 35/36 nœuds à 44/46 nœuds. Les mecs sont en plein effort, concentrés sur leur tâche… soit la pire des combinaisons si le bateau vient à se retourner. On était conscient du risque à chaque sortie. De fait, 50% des bateaux ont chaviré, le tout en très peu d’heures de navigation. »

Le 16 octobre 2012, lors d’un entraînement en baie de San Francisco, Oracle est victime d’un « dessalage » spectaculaire. La récupération du bateau est laborieuse, mais les hommes sont saufs. Le 9 mai 2013, Artemis se retourne à son tour, le bateau casse et Andrew « Bart » Simpson, resté coincé sous l’eau, perd la vie. (…)

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