Joli plateau pour le Record SNSM

record snsm départ
DR

Les 17 bateaux, qui en 2005 ont inauguré et tapé les trois coups du Record SNSM, ont de toute évidence donné le « la » à une manifestation qui n’a plus à faire la preuve de son succès. Après 33 en 2006, 35 en 2007, 57 en 2008 et 53 en 2009, 58 bateaux sont désormais attendus dès le jeudi 17 juin dans le bassin de Saint-Nazaire avec le coup d’envoi dimanche 20 à 13 heures du Record SNSM. Aux côtés du coursier océanique Groupama 70 de Franck Cammas, des cinq monocoques IMOCA (Veolia Environnement, Brit Air, DCNS, Akéna Vérandas et VE 1), de la jolie clique des 9 Class’40 (dont Cheminées Poujoulat, Destination Dunkerque et Mare.de) et des plus de 40 autres bateaux de plaisance, la présence du géant à trois coques Gitana 11, tout juste sorti de chantier, promet d’assurer le spectacle !

- Publicité -

« Le Record est une très belle formule pour mettre sur le devant de la scène la SNSM. Je n’ai heureusement jamais eu à solliciter leur aide en mer, mais nous les croisons souvent et je suis très admiratif du travail que réalisent les milliers de bénévoles. », explique Yann Guichard, qui ne manque pas de motivation, ni d’arguments, pour aligner au départ de cette 6ème édition le maxi-multicoque armé par le Baron Benjamin de Rothschild, dans la perspective de sa participation, en solitaire, à la prochaine Route du Rhum.

58 bateaux, un départ, trois parcours

Du haut de ses près de 24 mètres de long, ce trimaran, mené pour l’occasion par un équipage de choc, se dégourdira donc les flotteurs sur le plus grand parcours, celui qui consiste à faire deux boucles entre Saint-Nazaire et Sainte-Marine, à l’entrée de la rivière de l’Odet. Rappelons en effet que la Direction de Course de cette épreuve a retenu, cette année encore, trois tracés longs de 180, 230 et 360 milles. « Les trois parcours sont sensiblement les mêmes et réservent les mêmes difficultés techniques à l’ensemble de la flotte. Entre le Croisic et les Glénan, il n’y a aucune marque de parcours, de sorte que la course reste ouverte aux options et à tous les coups tactiques pour négocier au mieux les courants et les contre-courants au passage d’Hoëdic, Houat, Belle-Ile, ou Groix, détaille Bernard Duval, directeur de course. Les bateaux les plus rapides, comme les IMOCA, seront invités à faire deux tours quand les plus petites unités se confronteront, elles, sur un aller-retour. Les catégories intermédiaires, notamment les Class’40, rejoindront Sainte-Marine avant de redescendre vers Saint-Nazaire via un petit crochet par la cardinale de la Sablaire, à enrouler au nord de l’île d’Yeu. »