Kuttel et Colman sont en train d’effectuer les derniers préparatifs sur l’Akilaria RC2 Cessna Citation dans le port de Wellington. Au programme, les derniers contrôles et trois journées d’entraînement ensemble à bord du bateau qui a remporté la seconde étape du tour du monde et qui a établi un record de 359 milles parcourus en 24 heures. Adrian Kuttel : « Nous serions déçus si on ne réalise pas une performance semblable, mais dans ce genre de course au large, tout peut arriver. »
Le tandem étudie aussi les prévisions météorologiques pour le début de cette étape. Normalement les systèmes devraient être plus stables que lors de la traversée de l’océan Indien avec notamment plus de portant. Il va falloir aussi se méfier de la présence de gros morceaux de glace dans le Pacifique Sud. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Comité de Course a mis en place une marque à 47° sud à 2 000 milles à l’ouest-nord-ouest du cap Horn.
Pour Kuttel, la course au large est dans ses gènes. Son père n’est autre que Padda Kuttel, qui participait à la Whitbread sur Xargo 3 et Atlantic Privateer dans les années 80. Agé de 40 ans, le fils travaille aux chantiers en Afrique du Sud et a déjà aidé Colman avec ses compétences techniques lors de l’escale au Cap. Il a également navigué à bord du Corby 49 de Sir Irving Laidlaw, Cape Fling, et sur ICAP Leopard. Son grand objectif est de participer à la prochaine édition de la Global Ocean Race en tant que skipper principal.
