Dans cet entre-deux Cup, les Extreme Sailing Series font recette. Créé en 2007 et disputé en Extreme 40, des catamarans monotypes de 40 pieds, ce circuit international réunit cette année son plus beau plateau. En attendant la reprise des America’s Cup World Series, en AC45, des challengers potentiels de la prochaine Coupe viennent étoffer une flotte qui rassemble onze équipes, soit trois de plus que lors des dernières saisons. Mais plus que la quantité, c’est la qualité du plateau qui impressionne. Jugez plutôt : finaliste malheureux de la dernière Coupe de L’America, Emirates Team New Zealand revient dans les ESS, avec Dean Barker comme barreur. Quadruple champion olympique en Finn, et tacticien “sauveur” d’Oracle face à ETNZ lors de la finale de cette même Cup à San Francisco, Ben Ainslie est lui aussi de la partie, à la barre de J.P. Morgan BAR. En parallèle, “Big Ben” active un projet britannique pour la prochaine Cup.
Côté Français, on note le retour après trois ans d’absence d’un certain Franck Cammas (Groupama Team France), qui ne fait pas non plus mystère de ses ambitions de brandir un jour la fameuse Aiguière d’argent. Un autre nom bien connu de l’America’s Cup rempile cette année : Alinghi, avec l’Américain Morgan Larson aux commandes. Et les autres équipages en lice ne sont pas manchots non plus (lire encadré). Tout ce beau monde tente de détrôner le Britannique Leigh McMillan et son équipage de The Wave Muscat, doubles tenants du titre et particulièrement affûtés. Présent mi-mars à Oman, pour le deuxième événement de la saison, j’ai voulu comprendre ce que les prétendants à la 35e America’s Cup venaient chercher en prenant part aux Extreme Sailing Series.
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