Spindrift : Difficile record à battre

Trophée Jules Verne, 2015 © Yann Riou | Spindrift racing

Les deux trimarans IDEC et Spindrift souffrent pour tenir le rythme. Spindrift reste au contact de Banque Populaire tandis qu’IDEC accuse maintenant un sérieux retard.

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Spindrift dans le dur
Il va falloir être bon dans l’Ocean Indien et le Pacifique pour faire la différence. Coincé entre les hautes pressions qui s’étalent vers 40-45èmes Sud et les icebergs qui traînent sur le 51e Sud, Spindrift 2 tire des bords de portant dans du vent de secteur ouest de 15-20 noeuds. La température extérieure a chuté, l’eau est désormais à 3 degrés. Pas de doute, nos 14 marins sont  bel et bien dans les mers du sud… Depuis 24h que Spindrift 2 navigue dans l’Ocean Indien, le skipper Yann Guichard et le navigateur Erwan Israël, (aidés par Jean-Yves Bernot, leur routeur) doivent adapter leur route en tenant compte de la présence d’icebergs signalés dans le secteur. Aussi fascinants que dangereux pour qui s’aventure à ces vitesses sur un bateau en carbone, les étraves du trimaran n’ont heureusement pas croisé leur route.  Et si le vent d’ouest se renforce à 25-30 noeuds lundi, le retard actuel de 14 milles risque d’augmenter encore pour Spindrift 2. Lundi, le bateau rentrera à l’approche des Kerguelen et les conditions vont devenir plus difficiles: vent de secteur ouest de 30-35 noeuds et une houle d’ouest de 4 mètres.