Alessandro, si tu devais te présenter en quelques mots ?
“Je suis né à Rome le 5 janvier 1971. Ma mère est Française, mon père Sicilien, j’ai vécu à Rome et en Sicile. Pour le moment je suis skipper et je deviens professionnel. Je ne sais pas s’il y a une définition pour ça ! Je suis géologue de formation, j’ai fait des études de science de la terre. J’ai travaillé dans l’archéologie sous marine, le pétrole, et sur la prévention des risques pour le gouvernement italien. Je suis skipper-géologue ! Mais en ce moment, je suis team manager et 100% skipper de Team Plastique, jusqu’à l’arrivée du Vendée Globe.”
Ton cursus voile ?
“Mes parents avaient acheté un livre qui s’appelait “La voile en 10 leçons”, un petit dériveur de 5,50 m avec un moteur de 4 CV et une carte… routière. Avec ça, ils ont navigué partout en mer Tyrrhénienne et jusqu’en Sicile. J’ai commencé à naviguer avec eux à l’âge de 6 ans. Ensuite, ils ont acheté un catamaran de sport de 4,50 m avec le ballon en polystyrène en haut du mât et ils ont fait avec la double traversée Sicile-Tunisie ! Mon père avait un côté aventurier.”
C’est le moins qu’on puisse dire…
“En plus de son travail d’expert en assurances, il était aussi amateur de voile et pilote automobile. En 1979, il est parti pour la Parmelia Race entre Plymouth et l’Australie, sur le voilier Anitra qui a fait naufrage juste devant Perth. En 1982, il court l’étape de la Whitbread entre Auckland et Mar del Plata.”
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 56
America’s Cup : L’envol des AC72
IRC : Commodores’ Cup – rebondissements tricolores
Vendée Globe : L’indispensable Road Book par Vincent Riou
Vendée Globe : Le Vendée par Mich Desj’
Vendée Globe : La côte des 20 de l’Everest
Vendée Globe : Les portes des glaces, oui, mais…
