« Nous avions prévu dès le départ de faire des rotations en Méditerranée. Vu la fatigue accumulée, ça s’avère être une très bonne décision ! Depuis le début du Tour, il n’y a qu’à Roscoff où nous avons pu nous reposer un peu le matin. C’est une épreuve très intense. Je ne serai à bord que pour les étapes de ralliement. Je vais essayer de les préparer au mieux à terre et de me reposer. Un skipper fatigué est forcément un mauvais skipper car c’est lui qui doit donner le tempo au reste de l’équipage. C’est toujours un peu stressant de ne pas être à bord quand on est skipper mais je fais entièrement confiance à Cédric Pouligny, skipper du bateau l’année dernière, qui me remplacera sur les parcours techniques. Guillaume Bérenger, régleur de grand-voile nous a également rejoint. Sur les parcours techniques où les bateaux naviguent au contact, c’est le match racer Damien Iehl qui sera à la barre. La navigation (d’entraînement ndr) aujourd’hui était très importante pour que Cédric Pouligny prenne ses marques. C’est toujours un moment critique car il faut que la transition se fasse en douceur mais de manière efficace. C’est un peu comme au foot : le remplaçant qui entre sur le terrain doit apporter un nouveau rythme qui entraîne toute l’équipe. »








