Anne Liardet (Roxy) : "Ça a été une nuit infernale avec un passage de front violent, une flotte d’enfer et des éclairs à tribord aveuglants. J’avais pris un ris et j’étais sous trinquette à 8 nœuds. Je suis rentrée dedans à 3h ce matin, le bateau est parti l’abattée et s’est couché dans le vent. Je commence à avoir l’habitude de partir au tas. C’était la sixième fois sur cette course. Maintenant, le vent est stable, il faut remettre de l’ordre dans le bateau car tout a valsé !"
Armel Le Cléac’h (Brit Air) : "Tout va bien, mais j’ai des pointes à 32 nœuds et suis sous grand-voile haute et gennaker. C’est un peu chaud, ça monte à 33 nœuds là, je vous rappelle plus tard !"
Marc Guillemot (Safran) : "On est bien content d’avoir des pilotes à bord. Quand le bateau est à 20 nœuds, on ne tient pas deux secondes à la barre. C’est infernal sur un multi mais c’est pire sur un mono. La mer est désordonnée, ce n’est pas très confortable. Le bateau tape beaucoup. Je n’aurais pas été le meilleur sur cette course mais peut-être le leader en nombre de manœuvres effectuées !"
Roland Jourdain (Sill et Veolia) : "Les conditions sont maniables, la nuit a été encore chaude. Le vent varie entre 20 et 30 nœuds et le soleil brille… Mon petit secret, je vais vous l’avouer… J’ai eu une grosse difficulté en arrivant aux Açores, j’ai cassé ma bôme dans l’empannage. C’est drôle, tout le monde croyait que j’avais une avarie technique car je prenais une option sud mais on avait pris la décision de partir au sud 2h auparavant ! J’ai eu beaucoup de chance, mais ça n’a pas été facile. J’ai réussi à réparer mais j’ai du bricoler tout l’après-midi et une partie de la nuit. A 4h du matin, je remontais la grand voile au 3ème ris et faisais route à nouveau."









