Claude Thélier (Région Guadeloupe – Terres de Passions) : "Ca va mieux, je reviens de l’enfer, je veux dire dans une pétole avec 3 à 10 noeuds de vent pendant 3 jours entiers! C’était vraiment dur. J’ai un bateau qui fonctionne bien dans la brise mais dès que le vent tombe, j’ai du mal à tenir et je me fais décrocher. La machine est saine et super bien préparée (l’ancien Primagaz de Laurent Bourgnon). Là, on est reparti, ça marche à fond, je suis à 27 noeuds, le téléphone à la main, y’a qu’avec ce type de bateau qu’on peut faire ça! C’est énorme! Je serai à la maison dans environ 30h."
Antoine Koch (Sopra Group) : "Je navigue pour le moment avec environ 25 noeuds de vent, ça avance bien. Je suis bâbord amures et je fais la route directe. Ca risque de bloquer un peu en fin de parcours d’autant que j’ai la grand voile bloquée au 2ème ris et le flotteur tribord rempli d’eau mais je pense arriver dans la nuit de jeudi à vendredi. Ca va assez bien d’autant plus que je me rapproche de l’arrivée…"
Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) : "Après une super nuit étoilée sans un seul nuage, la carte postale d’aujourd’hui est moins géniale. J’ai 25 noeuds de vent en moyenne mais dois ménager la monture car ça tape pas mal dans l’étrave de Gitana 12 qui est abîmée. Il y a encore un match à jouer avec Sopra, je peux encore reprendre des milles quand ça va mollir. Je pense arriver d’ici 48h."
Gilles Lamiré (Madinina) : "C’est un peu mou pour le moment, je suis au centre d’une dépression avec très peu d’air, du coup j’essaie de trouver du vent à l’ouest pour me dégager. La mer est hachée et le bateau est ballotté mais les réparations faites à Horta tiennent bien. L’arrêt à terre m’a cassé un peu le rythme, on perd du temps, quand on a faim et qu’il n’y a pas de vent, ça démoralise. Mais je suis prêt à affronter le vent, et il y a beaucoup de positif malgré tout sur cette course, j’ai juste envie d’arriver vite!"









