Quennoz et von Siebenthal grands vainqueurs des 5 Jours du Léman

    Quennoz et von Siebenthal 5 Jours du Léman
    Quennoz et von Siebenthal 5 Jours du Léman

    Avec 674 kilomètres parcourus, Patrick Quennoz et Loris von Siebenthal sont les grands vainqueurs des 5 Jours du Léman 2014 sur Brachard. Une démonstration des deux navigateurs genevois, en tête dès le premier jour. La 22ème édition a été accompagnée par des conditions météo relativement clémentes, mais des vents très légers. Le nouveau parcours, dans le sens inverse des éditions précédentes, a été très apprécié par les navigateurs.

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    « Nous courons après cette victoire depuis sept ans, cette année était la bonne » confie un Patrick Quennoz aux anges, qui participait pour la onzième fois à la régate. Les deux navigateurs sur Brachard ont pris la tête de la flotte le premier jour et ne l’ont plus quittée. « Tout peut arriver jusqu’au dernier moment sur le lac, nous n’avons commencé à y croire que ce matin. Grâce à notre expérience de la régate, nous avons su gérer le sommeil et la fatigue, et ne sommes même pas fatigués. Nous pensions naviguer avec la flotte, mais étions finalement tous seuls les cinq jours ! » L’équipage a également su maitriser le nouveau parcours : « Naviguer pour la première fois dans le sens inverse des éditions précédentes a ouvert le jeu, avec d’autres schémas et d’autres enchaînements de vent. »

    Hauraki et Urabus complètent le podium, après avoir navigué au coude à coude les trois derniers jours. « Nous avons beaucoup rigolé avec nos copains d’Urabus », se réjouit Fabien Sache d’Hauraki, vainqueur en 2012 et très heureux de sa deuxième place cette année avec Philippe Rey. « Dès le premier jour, nous savions que ce serait difficile de rattraper Brachard, nous avons donc tout donné pour la deuxième place ! »

    Même joie chez les troisièmes : « C’était une toute belle semaine », lâchent en coeur Mathias Bavaud et Pierre Borel d’Urabus. « La deuxième place s’est jouée ce matin, nous sommes ravis d’être montés sur le podium, après une dernière nuit très pénible où nous n’avons pas beaucoup dormi. »