Courte vacation à la mi journée avec son équipe, le skipper suisse se bagarrait toujours dans une zone sans vent, subissant de manière très aléatoire une succession de calmes et de grains; le skipper doit toujours beaucoup manoeuvrer afin de limiter la perte de milles supplémentaires sur ses concurrents.
« je suis bien vidé, je n’arrête pas de manoeuvrer, c’est une alternance de pétole et de grains plus ou moins violents. Tout à l’heure nous nous sommes même retrouvés au près dérive en bas avec de l’ouest pour plus de 20nds !! j’espère pouvoir nous extirper de ce « pot de pu » bientôt, j’ai l’impression d’entrevoir une porte de sortie, les grains on l’air de se disperser un peu…»
L’alizé est écrasé par cette importante zone de grains que subit Temenos et la fin de course n’est pas de tout repos pour Dominique.qui continue à se battre contre ces mauvaises conditions.
Le classement de la mi journée confirme ce que décrit Dominique, la vitesse moyenne enregistrée de Temenos, apparait plus irrégulière et plus faible que ses concurrents.
« cela ne me réjouit pas c’est sûr, mais ce n’est vraiment pas le moment d’avoir des états d’âme, nous nous battons Temenos et moi, le bateau marche très bien, en ce moment il y a 10nds de vent, nous marchons à 11 nds »
Préoccupé et concentré sur la bonne marche de son bateau Dominique n’a pas vraiment pu se reposer ces dernières 24 heures,
«pour préserver le bonhomme je fais des micros sommeils dès que je peux, c’est tout ce que je peux m’offrir en ce moment, ce n’est pas franchement reposant, mais cela suffit, nous sommes dans la dernière ligne droite et ce n’est pas le moment de s’endormir au volant»









