A l’annonce du projet élu pour le Tour de France à la Voile 2011, interview de son constructeur : Emmanuel Archambault.
Que représente cette annonce pour votre chantier :
« En terme d’image c’est évidemment un plus. Cela nous apporte de la notoriété au plan national comme international. C’est un vrai défi de construire le bateau qui a été voulu par les organisateurs du Tour de France à la Voile en fonction des consultations techniques des coureurs. Ce n’est pas une démarche commerciale classique : quand nous concevons un bateau de plaisance c’est avec l’ambition de le vendre. Là je dirais qu’il est déjà vendu : nous avons donc toute liberté pour approcher de l’idéal, pour réaliser le bateau le plus performant et plus ergonomiques possible, sans compromis à faire. Tout le chantier était très motivé à l’idée de gagner ce concours. C’est la reconnaissance d’un travail entamé par mon père il y a 50 ans et d’une collaboration avec le même architecte depuis 30 ans ! »
Vous confirmez la production de 5 unités par mois à partir de juillet 2010 ?
« Oui car si nous voulons assurer 30 à 40 unités pour juillet 2011 nous devons en construire cinq par mois. Mais je ne suis pas inquiet car nous avons l’expérience avec les Grand Surprise dont sept sortent tous les mois de notre chantier. »
Archambault c’est ?
« Un C.A de 8 millions d’euros en 2008, 120 bateaux construits par an et 60 salariés. Nous sommes installés dans la Haute-Vienne, à mi-route entre Paris et Bordeaux, car avant de construire le premier Nordest, un plan Sergent, en 1964, mon père, menuisier de son métier, y construisait des plates pour les huîtres. »













