Les trois régates en flotte à Cascaïs hier étaient marquées par un chassé croisé des concurrents et un grand nombre de changement de leader aux passages des marques de parcours. Energy Team termine la journée en sixième place, ce qui lui permet de disputer un duel face à Team Korea.
Analyse de la journée d’Energy Team par Loïck Peyron : "Clairement nos phases de départ ont été moins bonnes, nos bord de près pas très bons, heureusement on se refait souvent sur le premier bord de portant. C’était un peu plus laborieux aujourd’hui, inconsistant ! C’est le syndrome parfait d’un bon début…, l’inconsistance ! Il reste évidemment plein de petits détails à régler, à améliorer : la manière de virer, d’anticiper et puis c’est quand même un gros bébé, puissant, rapide, avec une ergonomie imparfaite, qui fatigue beaucoup les gars. Il faut que j’arrive à soulager le plus possible le travail de l’équipage qui est très, très sollicité. Pas de manoeuvres excessives, on reconnaît les bons pilotes à leur freinage, pas à leur façon d’accélérer. Tout le monde sait accélérer… En voiture comme en bateau ce n’est pas le spectaculaire qui paie, ce n’est pas les pneus qui crissent à la "Starsky et Hutch". Il faut que ça coule, que les manoeuvres s’enchaînent. Il faut que l’on améliore cela. »
« La bonne satisfaction de la journée, c’est de finir 6e au classement de ce soir. Cela nous a permis de faire un premier match race avec les Coréens, exactement ce que l’on espérait. Hélas, cela à tourné un peu mal pour nous. Je pensais que le comité allait changer de parcours et qu’on avait le temps de changer de foc, car le vent montait. Hélas, on s’est laissé prendre par le temps quand le comité a envoyé les 5mn pour le premier départ, le match entre les Coréens et nous. Donc petite panique, l’équipe de la shore crew qui est toujours à bord, le foc en vrac et pour finir, la drisse de foc qui part en tête de mât…, voilà ! Mais bon, sans voile d’avant au début ça met un peu le moral en bas. Et même si les gars vont décider de hisser le foc avec la drisse de génois, le temps perdu à chaque manoeuvre ne permettait pas de pouvoir se battre contre les Coréens. On finit ce soir ex aequo avec Russell Coutts, y a pire… ».
