Dominique Wavre (Mirabaud) : « Ici c’est vraiment tranquille avec un vent de Nord régulier un peu mollissant. La mer n’est pas trop forte. Ce sont des conditions plutôt clémentes. Neutrogena a un angle de vent un peu plus favorable avec un peu plus de force. Ils vont donc un peu plus vite et nous déposent pour l’instant, mais la suite est moins claire donc c’est possible qu’on revienne sur Renault Z.E. et Neutrogena ensuite. J’imagine que cela doit être difficile pour ceux qui sont dans le cyclone. La mer croisée est très difficile à négocier. Le vent n’est jamais vraiment le problème c’est toujours la mer et les vagues. Ils doivent être dans un endroit qui ressemble à une marmite. Le niveau de stress doit être assez violent car on ne sait jamais quelle va être la violence du vent et des vagues. C’est assez angoissant et ça empêche de prendre un bon repos. Ce sont des circonstances que je ne leur envie pas du tout. Je serai soulagé et eux aussi quand ils seront sortis de ce cyclone ! »
Antonio Piris (Renault Z.E.) : « Hier a été une journée difficile, parce que nous ne réussissions pas à arriver en périphérie de l’anticyclone. En plus nous avons eu droit à une météo vraiment défavorable avec du vent faible, une mer croisée et de la pluie, ce qui ne sont pas vraiment de bonnes conditions pour naviguer. Nous avons fait comme Neutrogena hier, mais il avait plus de vent donc il nous a repris des milles et chaque fois il se retrouvait de plus en plus près de nous. Désormais nous avons tous les deux du vent de travers et on engrange des milles. Nous avons vérifié nos réparations sur l’axe du gouvernail et nous sommes tranquilles pour continuer la régate. D’ici une vingtaine d’heure nous arriverons à la prochaine porte de sécurité. »