Dominique Wavre, Mirabaud : « Michèle a des vertiges dès qu’elle se redresse, mais elle est dans un état stationnaire, elle toujours en train de récupérer en fond de bannette, elle est toujours malade. On est toujours en allure conservative, un peu sous-toilée et on essaye de jouer un peu avec les grains qui sont là et j’ai pris des fichiers de la zone du Horn où il risque d’y avoir du vent juste avant le Horn qui sont là, mais au Horn on devrait être tranquille. Forcément, j’essaye de dormir quand je peux et aider Michèle quand elle est réveillée. C’est un rythme un peu spécial, mais ça navigue presque normalement, sous toilé, car il ne faut pas prendre de risques quant à la suite des événements. Aujourd’hui, j’imagine passer le Horn et aller en direction des Malouines et faire le point sur la santé de Michèle. Si jamais ça va mieux on va continuer la course. »
Jaume Mumbrú (ESP) We Are Water : « Les derniers jours étaient très stressants, mais tout va bien. Depuis notre incident nous avons de nombreuses avaries. Nous avons remis notre bateau en état de naviguer et nous avons décidé d’affronter le détroit de Cook dans des conditions météo contraires. Ce fut difficile. Cela a aggravé la situation alors que le bateau était pratiquement démonté. Nous avons décidé d’attendre quelques heures, car nous voulions réaliser un Tour du Monde sans arrêt. Mais avec des vents de plus de 50 nœuds, des vagues pyramidales nous allions compromettre le bateau et le projet. Nous sommes donc allés nous mettre à l’abri d’une île et avons attendu que la météo se calme. Nous avons dû affronter la réalité et nous décider à nous arrêter pour remettre le bateau en état en vue de terminer le Tour du Monde et doubler le Cap Horn. Nous devons cependant partir demain, car ici c’est le début de l’automne et c’est de plus en plus difficile d’atteindre le Cap Horn. »
Les vacations de Wavre et Mumbru
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