Les vacations de Rivero, de Pavant, Ribes et Martinez

    Pachi Rivero Renault
    Pachi Rivero Renault

    Pachi Rivero – Renault Z.E. : “La mer de Tasmanie est compliquée. La mer est grosse et croisée. C’est assez rare. Nous avançons au près à bonne vitesse après une heure de pétole alors que maintenant nous avons 30 nœuds dans l’axe. Le vent souffle du Nord et nous faisons du prés bon plein. Nous avions planifié de nous arrêter pour un problème de chariot de grand-voile, mais hier l’esprit d’Yves Parlier a soufflé sur nous. Nous avons réussi à réparer et il semble que tout fonctionne. Nous vérifierons le problème régulièrement et si tout va bien nous n’allons pas nous arrêter. Nous pensons passer le détroit de Cook dans la nuit de dimanche ou lundi au petit matin. La météo est favorable si nous passons dimanche ou lundi. Après cela se complique.”

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    Kito de Pavant, Groupe Bel : « Ce n’est pas très agréable et encore depuis quelques heures ça va mieux car nous avons touché un du vent qui va dans la bonne direction. Mais depuis 24 h, c’est difficile : de la pluie et des nuages gris et rien pour faire avancer le bateau dans la bonne direction. J’espère que la nuit va être profitable et que nous aurons un peu de vent. Et dès que nous serons dans le détroit de Cook, je pense que nous aurons un peu plus d’air pour finir la première partie de l’histoire… Difficile de faire des pronostics sur les ETA car les vents sont très instables, mais quand tout va bien on est à une cinquantaine de milles de la pointe Farewell donc à 5 nœuds ça met 10h, à 10 nœuds ça fait 5h et à 2 nœuds… beaucoup plus ! »

    Iker Martinez – MAPFRE : « Aujourd’hui la journée a été particulièrement agréable à bord de MAPFRE. Nous avons doublé la Nouvelle-Zélande. Pendant tout le détroit, nous avons eu du courant favorable et 20 nœuds de vent au prés. L’île se voyait particulièrement bien, très verte. C’était très tentant de passer par le port pour réparer, mais nous avons poursuivi notre chemin. Cette période est un moment clé de la régate. Si nous avions eu une réparation grave à effectuer et bien nous nous serions arrêtés. Maintenant c’est important de ne pas perdre de jours. Nous avons tout résolu à bord et nous continuons l’esprit tranquille. Nous voulons réellement tourner autour de la planète sans faire d’escale. La décision de ne pas s’arrêter est un choix entre le cœur et la tête. Le cœur te dit de continuer, la tête te dit de t’arrêter. »

    Pepe Ribes, Estrella Damm : « Nous sommes à 60 milles du détroit et la météo de ces dernières 48 heures ne correspond ni aux fichiers GRIB, ni aux données des météos néo-zélandaise et australienne. Rien ne correspond à rien. Si nous devions nous arrêter, ce serait parce que nous avons des problèmes à bord que nous ne pourrons régler. Tout comme MAPFRE nous avons réussi à tout réparer avec les moyens du bord. Le problème qui nous préoccupe le plus est la grand-voile. La casse semble être dans une zone structurelle. Quand nous avons affalé la grand-voile hier nous avons remarqué que la réparation, que nous avons effectuée il y a huit ou neuf jours, est en très bon état. Si la grand-voile ne nécessite pas un arrêt technique et bien nous n’allons pas en faire un. Nous avons pensé à planifier une révision complète dans le détroit de Cook s’il y a peu de vent au rendez-vous. Le prochain moment de calme ne viendra pas avant d’avoir franchi le passage du Cap Horn. »