Kito De Pavant, (Groupe Bel) : «C’est le 2ème Pot Au Noir, il fait très beau et même trop beau à notre goût, pas de grains, mais nous espérions que ce petit système sans vent s’éloigne ou se reforme, finalement nous sommes obligés de passer dedans donc c’est un peu la soupe à la grimace ce matin. La pétole, nous en avons eu beaucoup depuis Barcelone, entre la Méditerranée, Madère, les Canaries et maintenant l’anticyclone de Sainte-Hélène donc ça commence à être un peu longuet. Il faut prendre son mal en patience et nous allons faire en sorte de sortir de cette bulle sans vent en retrouvant du vent d’Est un peu fort pour descendre dans le Sud. Là, ça ressemble au lac Léman, mais nous avançons quand même un minimum : 3 ou 4 nœuds et si on va à 5 nœuds c’est un vrai bonheur. »
Pepe Ribes, Estrella Damm : " Nous savions que nous allions être pris dans la molle. Nous avons fait 50 empannages cette nuit. Ce que nous avons vécu dans les calmes équatoriaux, nous le retrouvons ici. Une pétole totale qui nous bloque. En fonction du vent que nous allons toucher, le classement pourrait bien varier. Nous pourrions rester scotchés pendant 10 heures dans les calmes. Michel Desjoyeaux est le maître de la stratégie et l’a déjà démontré. Maintenant il nous doit des milles. Nous sommes tous allés proche de la côte du Brésil et ce sont les seuls à avoir continuer vers le Sud. "
Iker Martinez, Mapfre : " Nous allons au près dans peu de vent sous code 0. Nous verrons dans notre groupe qui sortira le premier des calmes. Le problème de Virbac-Paprec 3 et de Foncia, avec leurs arrêts forcés au Brésil, les a obligés à tenter une option par rapport au vent. Nous ne faisons pas la meilleure régate de toute notre vie, mais nous sommes tout de même contents. Nous nous préoccupons de Foncia et Virabc-Paprec 3. En quelques jours ils pourraient nous mettre 500 à 1000 milles. C’est un moment clé de la régate. "