Kito de Pavant (Groupe Bel) : "Le vent a commencé à mollir depuis quelques heures. Nous avons eu plus de 40 noeuds de vent pendant 38h. Il n’y a pas trop de dégâts à bord, en tout cas rien de grave et cela ne nous empêche pas d’aller vite. Avant de traverser cette zone de cyclone, on se posait beaucoup de questions et on envisageait toutes les possibilités. Finalement ce n’est pas très différent du golfe de Gascogne, il y a toujours du vent et ça secoue autant. Ce n’était pas très agréable et nous ne faisions pas les malins pendant 48h. Désormais ça devrait aller aussi vite jusqu’au cap Horn. Il y a du vent pour tout le monde, donc pour l’instant c’est assez difficile de revenir sur nos petits camarades. Il va falloir attendre le Horn pour essayer de remonter sur les autres."
Loïck Peyron (Virbac-Paprec 3) : "Nous arrivons sur l’ultime porte de sécurité où nous serons enfin libres, nous en sommes à 70 milles. Le vent est très variable. Actuellement je joue avec le pilote en faisant « presse-bouton » et je me fais mal à l’index. Un coup à droite, un coup à gauche pour suivre les évolutions du vent. La suite va être assez musclée mais je trouve que nous sommes chanceux, car nous allons nous faufiler entre deux dépressions. Ça devrait être rapide, ce qui veut dire que d’ici quatre petits jours, nous serons au cap Horn.Nous sommes les patrons dans le duel avec Mapfre donc c’est normal que nous reprenions la main. (rires). Les précédentes 72h étaient un peu compliquées car nos deux bateaux n’étaient pas dans les mêmes conditions météo et cela jouait sur notre moral."
Xabi Fernández (MAPFRE) : “Nous allons à fond depuis que nous sommes sortis de Nouvelle-Zélande. Au début nous avons bénéficié de bonnes conditions pour nous rapprocher de Virbac-Paprec 3 et la météo a été plutôt favorable pour nous, de fait nous avons gagné pas mal de milles. Par contre ces derniers jours nous bénéficions des mêmes conditions donc nous luttons pour rester au plus proche d’eux. Nous avons eu des conditions assez difficiles avec du vent entre 20 et 30 nœuds, et surtout avec de nombreuses manœuvres, beaucoup d’empannages, de changements de voile, mais nous sommes vraiment contents d’être à la lutte et tellement devant."
Les vacations de Peyron, de Pavant et Fernández
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