Jean-Pierre Dick, Virbac-Paprec 3 :
« C’est du bonheur à naviguer. Le bateau va bien. Nous prenons du plaisir à discuter, à analyser la météo et à bien faire avancer Virbac-Paprec 3. Pour la stratégie à venir, nous regardons la nôtre, nous essayons d’y voir clair. Les autres concurrents n’ont pas d’influence sur nos choix. Si nous faisons un marquage inapproprié, cela ne nous mènera nulle part. Nous perdrions rapidement notre première place. L’objectif est de faire notre course. Nous aurons du près pour une bonne journée, un jour et demi. Après, nous allons sortir les grandes voiles. Déjà, ce qui est super c’est qu’il fasse beau. La température s’est prodigieusement réchauffée depuis Barcelone. Nous prenons plaisir à naviguer.»
Michel Desjoyeaux, Foncia :
« Aujourd’hui ça penche sur Foncia. Nous allons vers plus de vent, contraire qui plus est. Nous nous étions préparés à cela. Nous regardons la météo et les différentes stratégiques possibles. Il nous reste encore quelques heures penchées jusqu’à demain matin avec des vents soutenus (jusqu’à 30-35 nœuds) avant le passage du front. Selon les modèles météo, cela peut passer à terre ou au large. Mais je connais déjà les plages africaines, donc je ne vais pas faire de tourisme cette année !
Par rapport à Virbac-Paprec, la distance ne reflète pas forcément la vérité. Nous ne la regardons pas. Nous comptons en temps. Nous avons 5 à 6 heures de retard. Mais c’est plutôt pas mal finalement. C’est bien qu’il y ait un baliseur, une éclaireur devant nous ! »
Wouter Verbraak (NED), Hugo Boss :
« La course est longue. Le bateau est pensé, dessiné, conçu et construit pour les conditions ventées, pour atteindre tout son potentiel dans du reaching. Nous avons toujours su que cette partie (la Méditerranée) serait difficile pour nous, car peu ventée. Il faut juste tous se rappeler de cela et continuer à garder la tête froide, penser à notre objectif à long terme. »













