Michel Desjoyeaux, Foncia : " Ce qui va se passer dans les jours qui viennent, je n’en sais rien. Nous sommes poursuivis par une petite dépression, si elle va assez vite elle va nous amener au moins jusqu’à l’île de Gough et peut être jusqu’à la première porte Atlantique sinon ça va être le bazar donc il y a un peu d’incertitude, mais on bombarde avec ce que nous avons ! On atteint des vitesses à deux chiffres qui commencent par le chiffre 2 donc c’est une bonne nouvelle, mais c’est accompagné d’un peu de shaker à bord de Foncia. Heureusement, nous sommes suffisamment abrités par la casquette. Avec ce qui nous attend, il vaut mieux être devant, car ça nous laisse plus d’opportunités. "
Iker Martinez (ESP), MAPFRE : " Nous venons juste de sortir de l’anticyclone de Ste Hélène et cela a été particulièrement difficile. C’était énorme. Nous n’avons pas eu beaucoup de vent et il était très oscillant. Nous nous sommes battus pour nous sortir de là. Nous sommes un peu plus à l’Ouest que la plupart des autres, donc tout va bien au centre. Les deux Français sont allés encore plus à l’Ouest que nous et ils ressortent devant. Maintenant nous avons plus de vent donc cela va aller mieux. Dans deux ou trois jours, il va vraiment faire froid, il va y avoir du vent et nous serons dans les Mers du Sud. Nous attendons ces conditions avec impatience et, en même temps, nous regardons ce que font les bateaux de devant pour s’assurer qu’ils ne s’envolent pas trop loin quand ils seront des les 40e. "
