Bertrand Pacé, skipper sur Sud de France / Languedoc-Roussillon : « Je n’y croyais pas vraiment lorsque nous avons commencé le Tour. Je n’aimais pas le bateau et partir en Belgique me tracassait un peu. J’étais vraiment sur la défensive au départ. Une fois que nous étions dedans, à Dieppe ou St Quay je me suis dit que nous avions une chance de pouvoir gagner. J’ai beaucoup apprécié la présence de tacticiens, qui sont tous fabuleux comme Sébastien Col, Laurent Pagès et Torben évidemment… Avant le départ aujourd’hui, j’avais beaucoup de pression car il ne fallait pas que la victoire nous échappe si près du but. Cela aurait pu arriver car Courrier Dunkerque navigue très bien, surtout dans la brise. Globalement, notre victoire, nous l’avons construite sur les 3-4 dernières étapes en Atlantique et 3-4 étapes en Méditerranée. Autant l’année dernière, nous allions plus vite donc les choses étaient beaucoup plus simples, autant cette année nous étions en déficit de vitesse sûrement à cause de ma conduite. Aujourd’hui, c’est moi qui ressort dans les médias mais je n’y suis pas forcément pour grand-chose. J’ai réussi dans un seul domaine : j’ai réussi à faire prendre la mayonnaise entre les gars à bord. »
Torben Grael, tacticien sur Sud de France/Languedoc-Roussillon : « C’était la 1ère fois que je naviguais avec Bertrand et j’en suis très content ! C’est aussi ma 1ère expérience française. Quand j’ai rejoint l’équipage de Sud de France/Languedoc-Roussillon avait 3 points de retard sur Courrier Dunkerque. Cette équipe navigue très bien, c’est l’addition de plein de petites choses qui a fait la différence. Nous avons su profiter de chaque opportunité pour remporter la victoire."
Julien Villion, skipper de Safran-Multiplast : « C’est encore une fois une super année pour nous mais plus dure que l’année dernière. Nous n’avons pas eu la chance du débutant comme en 2010. Il a fallu se battre, nous sommes bien allés la chercher celle-là donc nous sommes contents. Nous sommes passés par tous les stades cette année avec des coups durs comme la blessure de "Jeanjean" (Arthur Ponroy, ndlr) notre équipier ou la disqualification à Calais. Nous avons aussi eu des supers phases comme des journées où l’on gagne quasiment 3 manches. Nous sommes admiratifs de Bertrand Pacé et son équipage. Ils sont hyper accessibles, jamais avares de félicitations à notre égard quand on termine devant eux. J’espère qu’un jour, nous pourrons gagner le TFV comme eux. »
Daniel Souben, skipper de Courrier Dunkerque : « Nous sommes un peu déçus de finir à la deuxième place parce que nous pensions avoir bien préparé notre affaire. Le combat avec le bateau Sud de France / Languedoc-Roussillon a été de qualité. L’avantage de l’arrivée des M34 est que tout le monde est reparti avec des bateaux neufs. Cela a donné des flottes compactes. On peut d’ailleurs observer qu’un grand nombre d’équipages a remporté des manches. En revanche, le bateau est loin d’être au point et mériterait quelques modifications. »