Devant les étraves des VOR65 du près, de la chaleur et de l’humidité pour les quatre jours à venir. Bref, une vie peu confortable. Et si comme l’équipage de Dongfeng on se trouve à la quatrième place, c’est démoralisant, puisque les marins se rendent compte qu’il n’y a plus la moindre possibilité de rattraper les leaders, car tout le monde va s’aligner l’un derrière l’autre dans les jours à venir. Après la frustration du pot au Noir, ils ont quasiment oublié la cérémonie du passage de l’équateur. Et pourtant, ils avaient prévu un moment spécial pour les Chinois et pour Eric Peron et Thomas Rouxel, qui traversent la ligne virtuelle pour la première fois. Mais ce moment magique n’a pas eu lieu, car l’ambiance à bord de Dongfeng n’était plus à la plaisanterie, et il régnait à bord un sentiment de “qu’est ce que cela peut me foutre ?” lors du franchissement de l’équateur selon Yann Riou, le reporter sur le VOR65 franco-chinois.
Le moral au plus bas sur Dongfeng
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