Même les marins les plus aguerris sont sensibles au mal de mer. Certains préfèrent ne pas en parler, tandis que d’autres avouent que les premières heures d’une transat ou d’un tour du monde sont particulièrement inconfortables et c’est notamment le cas avec une forte houle au mois de novembre lors du départ de la Route du Rhum ou du Vendée Globe. Erwan Le Roux sera au départ de Saint-Malo dimanche prochain à bord du Multi 50, FenêtréA Cardinal et nous en dit plus. « Comme beaucoup d’autres coureurs au large, je suis sensible au mal de mer… Dès que je ne navigue pas pendant une semaine, c’est radical. Je vais prendre un anti-vomitif car les médicaments contre le mal de mer donnent des insomnies ou, à l’inverse, font dormir. Etre malade, ça ne me dérange pas car ça ne m’empêche pas de bosser. Ce que je veux, c’est ne pas perdre ce que j’aurais mangé pour garder de l’énergie. Je vais donc prendre un comprimé une heure avant le départ. Ensuite, j’en avalerai deux par tranche de 24 heures jusqu’à ce que ça aille bien. »
Le mal de mer du départ
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