Comment s’est passée la nuit ? « C’était vraiment chaud. J’ai eu plus de 40 noeuds de vent et une mer forte. Avec un seul safran pour piloter le bateau, ce n’était pas simple. Le plus embêtant est que les vagues ont fait leur travail de sape sur le safran endommagé. Les blessures se sont encore détériorées.»
Quelle est la situation ? « Je suis confronté à une situation extrêmement délicate. La météo n’est pas propice à la réparation. Devant moi dans le sud, il y a deux grosses dépressions avec des vagues de plus de 8 mètres. C’est impossible de réparer dans ces conditions et c’est surtout dangereux pour le bateau et donc pour moi.»
Quelle est la solution ? « Pour l’instant, je mets la course entre parenthèse. Mon cour est triste de laisser partir les leaders, mais il faut accepter d’aller dans des eaux plus calmes pour avoir un maximum de chances de réparer. Je mets donc le cap au nord. Terminer la course sera déjà une sacrée performance. La réparation n’est pas gagnée du tout. Ca va être de la chirurgie. Je vais coller le safran au tableau arrière. Je suis en train de réaliser des cales de carbone adhoc pour cela. C’est une histoire à la Mac Gyver !»
Quelles sont les chances de réparer ? 50 / 50 en étant optimiste.








