Escale forcée pour le skippeur d’Entreprises Innovantes. Après quelques heures de course, Ian Lipinski constatait que la barre se désolidarisait de son support de liaison avec les safrans. Après être entré en contact avec le chantier, Ian a entamé les réparations, tandis qu’Etienne Bertrand, l’architecte du bateau faisait route immédiatement vers le port asturien. Le skipper de l’Ofcet espère repartir dès cette nuit de mardi à mercredi. Pour Ian comme pour le chantier, Les Sables – Les Açores – Les Sables répond à un double objectif : engranger des milles pour valider les améliorations à venir et homologuer au plus vite le bateau comme bateau de série. Pour cela l’Ofcet devra avoir parcouru plus de 2000 milles en course. Il a en déjà 800 à son actif. Même si le complément de qualification pourrait se faire en 2015, il est évident qu’obtenir l’homologation de bateau de série au plus vite ne peut qu’être un plus pour sa commercialisation future. C’est aussi la face ingrate du rôle de pilote d’essai : savoir pousser la machine pour en déceler les défauts de jeunesse, tout en la préservant.
Ian Lipinski en escale technique à Gijon
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