Après une semaine en tant que consultant avec le syndicat espagnol Desafio 2007, Paul Cayard a pu dresser son premier bilan. Il a constaté qu’en réunissant les meilleurs talents de la planète, la composition internationale d’une telle équipe occasionne néanmoins des difficultés d’intégration sur le plan culturel et linguistique. Selon lui, cela a sans doute été un des soucis majeurs du syndicat au début, mais grâce à la communication et la solidarité, la situation s’améliore. De son expérience il sait que dans la Coupe, tout le monde souffre à un moment ou un autre d’une mauvaise journée et le fait de pouvoir rebondir immédiatement d’un tel revers est un des facteurs clés de la victoire. Quant aux bateaux, il était surpris de voir la relative lenteur des ACC après ses 35 000 milles courues régulièrement à 35 nœuds. Cayard constate que les bateaux sont plus longs et plus fins qu’en 2000, et estime également que l’évolution des voiles, telle que les génois lattés, conjuguée avec la diminution du déplacement font que les bateaux accélèrent plus rapidement que la génération qu’il a connue. L’accent est mis sur l’entraînement : d’habitude, cela signifie une séance de gym à 0800 et un départ vers 1130 tous les jours, ou éventuellement si le vent est bien présent le matin, un départ du port à 0930 et une séance de gym dès le retour. Le temps est désormais limité et l’efficacité de ces entraînements à la base de Valence donc primordial pour assurer le succès de Desafio 2007.
Cayard et le Desafio se mettent au boulot
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