Le ballast de Groupama s’est fissuré hier. L’équipage a bossé dur pour le réparer et leurs nerfs sont éprouvés. Mais à 500 milles de Lisbonne, les Français sont toujours troisièmes et pointent à une trentaine de milles seulement des premiers.
Yann Riou raconte comment l’équipage va puiser dans ses réserves. « Pas simple, la vie à bord d’un Volvo 70 lancé à pleine vitesse, même sur mer plate ! Deux tonnes de matériels entassés dans un espace de seulement quelques mètres carrés. Alors, dès que l’on a besoin d’un sac, d’un outil, ou de nourriture, c’est le grand déménagement ! Des outils, on en a eu besoin aujourd’hui, notamment lorsque notre ballast, fissuré, s’est vidé dans le bateau. Là, on parle d’environ une tonne et demi d’eau qui se ballade à l’arrière de Groupama 4. Ce sont Franck et Thomas qui sont allés patauger dans le compartiment arrière pour assécher. Puis Brad qui s’est chargé de la réparation. Encore quelques finitions à faire, mais notre ballast sera de nouveau opérationnel pour le dernier sprint, après le passage de la dorsale. Brad sera aussi opérationnel, mais on lui a accordé quelques heures de repos supplémentaires pour récupérer de ces trois heures passées dans la boite, la meuleuse à la main. Mais ces péripéties ne nous ont pas vraiment ralentis, et Groupama 4 s’est bien rapproché de la tête de flotte. On touche du bois, mais il semblerait que nous allons rester en avant du front froid, jusqu’au passage de la dorsale à partir de demain. Puis ce sera une nouvelle course de vitesse dans les alizés portugais jusqu’à Lisbonne, où les conditions s’annoncent plutôt molles. »
Classement de 9h
Abu Dhabi à 467 milles
Puma à 22 milles
Groupama à 25,5 milles
Telefonica à 41,1 milles
Camper à 43,3 milles
Sanya à 59,8 milles









