Suite à un mouvement de protestation des plaisanciers, les bateaux du Tour de France à la voile ne pouvaient pas accéder au SAS ce matin à Dunkerque. Après ce retard les organisateurs ont décidé d’annuler les deux manches du jour sur parcours banane, car des rafales de 30 noeuds balaient le plan d’eau.
L’annulation du jour est un mal pour un bien : les équipes techniques et les navigants bénéficient d’une journée supplémentaire pour peaufiner les derniers préparatifs, comme l’explique Cyril Michel, skipper de Région Bruxelles Capitale-Brussels Hoofdstedelijk Gewest : « Nous n’avons pas pu sortir à cause des conditions météo, ce qui est un peu rassurant pour nous parce que c’est vrai que nous prenons le bateau en main uniquement depuis hier. Là, les conditions annoncées dehors étaient un peu plus délicates, nous sommes donc satisfaits de cette décision. »
Corentin Douguet, skipper/manager de Nantes Saint-Nazaire E. Leclerc pense également que c’était une décision sage : "Cela aurait été dommage qu’il y ait des soucis sur la première régate officielle du Tour. Egoïstement, cette situation ne nous dérange pas tant que ça parce que notre nouveau barreur (Victor Lanier) est arrivé seulement hier soir, donc il n’a pas pu faire le prologue. Il ne connaît pas le bateau et une prise en main dans 25 noeuds, ce n’est pas forcément idéal ! Demain les conditions seront beaucoup plus maniables. Pour le moment, Victor fait connaissance avec l’équipage et le bateau. Nous en profitons aussi pour fignoler quelques détails et nous reposer car le Tour, c’est long !"
