Acanthe Ingénierie au Havre

    «Nous avons choisi la bonne fenêtre météo pour convoyer le bateau, explique Anne Caseneuve, du coup tout s’est passé à merveille. Nous sommes partis mardi en fin de journée, juste après le passage d’un coup de vent sur la Bretagne. Il nous restait 20 nœuds de vent de sud ouest, de quoi monter rapidement au portant, à 110° du vent, un angle impeccable pour le trimaran… Bonne vitesse, des marins pas trop mouillés – bref, la joie ! Dans la nuit, le vent est passé au sud, puis c’est tombé au niveau de Barfleur en passant est – sud est, nous avons donc fini au près dans le petit temps, et avons bouclé le convoyage en un peu plus de 24 heures. Ce que j’ai apprécié, c’est que nous n’avions prévenu personne pour ne pas déranger les gens en pleine nuit, mais malgré tout un semi-rigide de l’organisation est venu à notre rencontre pour nous aider.» Que reste-t-il à faire désormais, à part se concentrer en vue du grand départ ? «Au niveau bricolage, c’est quasiment le néant », se réjouit Anne. « Christophe va simplement consolider le point d’ancrage de l’éolienne, point final… ce n’est pas ce qu’on peut appeler un gros chantier ! Ensuite, nous n’aurons plus qu’à nous mettre dans le bain, et commencer à passer en mode course. A ce propos, je suis très heureuse de voir que notre flotte de 50’ s’est étoffée. Nous sommes 6, il y a d’excellents bateaux et la lutte promet d’être acharnée. Dommage que les monocoques 60’ partent sur la même route que nous mais avec 24 heures d’avance, car nous aurions pu en remonter une grosse partie ! Mais là, à moins qu’ils aient une journée de pétole et que le vent se lève juste pour notre départ, je ne vois pas comment ce sera possible »

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