Départ de The Ocean Race Europe ce samedi

La première édition de The Ocean Race Europe partira du cœur de la Sailing Valley à Lorient à 13h45, samedi 29 mai. 12 équipes se préparent et sont en place.

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7 VO65 et 5 IMOCA participent à cette édition qui se déroulera sur un parcours de 2000 milles nautiques (3700 kilomètres). The Ocean Race Europe emmènera les équipes de Lorient à Gênes en Italie, avec des étapes à Cascais, au Portugal puis à Alicante, en Espagne. Le départ de la course samedi 29 mai sera diffusé en direct sur Eurosport, dans 50 pays et pourra également être suivi sur www.theoceanrace.com et les plateformes YouTube et Facebook de @theoceanrace. La prise d’antenne aura lieu à 13h30 (heure locale), juste avant le départ prévu à 13h45.

The Ocean Race Europe est orchestrée par les organisateurs de The Ocean Race. Cette édition inaugurale de The Ocean Race marque le début d’un calendrier de 10 ans d’activités incluant les prochaines éditions des courses autour du monde qui se tiendront tous les quatre ans, avec la première prévue en 2022-23. The Ocean Race Europe s’inscrit également sur les IMOCA Globe Series, qui débutent en 2021 et se joueront jusqu’au Vendée Globe 2024-25.

Les équipes IMOCA

Dans la catégorie des IMOCA, trois équipes françaises sont alignées aux côtés d’équipes venues des États-Unis et de l’Allemagne. L’équipe américaine 11th Hour Racing est menée par le marin Charlie Enright – comptant deux participations à The Ocean Race autour du monde. Aux côtés de Charlie Enright, le navigateur britannique Simon Fisher – totalisant cinq participations à The Ocean Race autour du monde – ainsi que le très expérimenté Pascal Bidégorry – coureur océanique redoutable ayant remporté l’édition 2017-18 de The Ocean Race avec Dongfeng Race Team – et Justine Mettraux (SUI), double participante à The Ocean Race. En plus, l’équipage embarquera le mediaman Amory Ross (USA).

Après une impressionnante troisième place lors du Vendée Globe 2020-21, le skipper français Louis Burton ne s’est pas beaucoup reposé depuis son Vendée Globe. Il s’alignera avec Bureau Vallée II, l’ex-Occitane en Provence.

« Nous sommes hyper enthousiastes car l’initiative du rapprochement entre l’IMOCA et The Ocean Race est très positive, dynamique et intelligente, » déclare Louis. « Nous mesurons la chance que l’on a de pouvoir partir faire un tour de l’Europe. Je pense que cela n’a pas été facile à mettre en place et je tiens à féliciter les organisateurs, car c’est génial de pouvoir aller avec nos bateaux dans un port comme Cascais, Alicante ou Gênes… C’est génial d’avoir cinq IMOCA et sept VO65 réunis si peu de temps après l’arrivée du Vendée Globe. » Aux côtés de Louis, le navigateur et ami de longue date Davy Beaudart, mais aussi la femme du skipper, Servane Escoffier – navigante très expérimentée au large. Sur Bureau Vallée, l’objectif est de faire tourner les équipiers durant la course, avec plusieurs marins français expérimentés, ainsi que Pip Hare, la navigante anglaise ayant bouclé le dernier Vendée Globe.

Le skipper français Nicolas Troussel, CORUM L’Epargne, aura à coeur de montrer le potentiel de son bateau. Il sera accompagné par Sébastien Josse, Marie Riou et Benjamin Schwartz, tous deux vainqueurs de la dernière édition de The Ocean Race en 2017-18 avec Dongfeng Race Team (Marie en tant que navigante, et Benjamin au sein de l’équipe technique).

Le skipper français Thomas Ruyant et son IMOCA dernière génération reviennent à la compétition après une sixième place sur le Vendée Globe 2020-21. L’équipe supporte LinkedOut. Aux côtés de Thomas Ruyant, un line-up expérimenté composé du français Morgan Lagravière (il sera également le co-skipper de Thomas pour la prochaine édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2021), de Quentin Ponroy, Laurent Bourguès et Clarisse Crémer, qui a également bouclé le dernier Vendée Globe en douzième position.

Menée par l’allemand Robert Stanjek, marin Olympique et expérimenté au large, Offshore Team Germany compte bien participer à la prochaine édition de The Ocean Race autour du monde, en 2022-23. Pour cette première édition de The Ocean Race Europe, Robert a recruté la navigante Olympique et deux fois tourdumondiste Annie Lush, mais également le jeune et talentueux marin allemand Phillip Kasüske, aux côtés de Benjamin Dutreux, qui a brillé lors du dernier Vendée Globe, avec une neuvième place à l’issue de son tour du monde en solitaire et sans escale. Le mediaman de l’équipe sera l’allemand Felix Diemer.

La flotte des VO65

Les bateaux de la classe VO65 ont été utilisés lors des deux dernières éditions de The Ocean Race autour du monde, et la flotte se prépare à un troisième tour de la planète, à l’occasion de la prochaine édition en 2022-23. Construits selon des règles strictes de monotypie, les bateaux sont parfaitement identiques, et offrent par conséquent un match très serré.

La catégorie VO65 sur The Ocean Race Europe sera composée de deux équipes néerlandaises, une équipe autrichienne, une lituanienne, une mexicaine, une polonaise et une portugaise.

La première équipe néerlandaise est AkzoNobel Ocean Racing, skippée par l’australien Chris Nicholson, l’un des marins les plus expérimentés autour du monde. L’équipage international allie expérience du large et jeunes talents, avec le britannique Will Harris comme navigateur, Liz Wardley et Lucas Chapman aux postes de boat captain et chef de quart. Seront également présents, le numéro 1 Trystan Seal, Rosalin Kuiper (NL) Rory Hunter (GBR), Giulio Bertelli (ITA), et Charlie Wyatt (AUS).

L’équipage lituanien Ambersail 2 est mené par le skipper lituanien Rokas Milevičius – ayant participé aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Il embarque à ses côtés le finisher du Vendée Globe 2016, Conrad Colman au poste de navigateur, ainsi que les marins lituaniens, Domantas Juškevičius, Deimantė Jarmalavičiūtė, Tomas et Linas Ivanauskas.

L’équipe portugaise de la Mirpuri Foundation Racing Team sera menée par le skipper français Yoann Richomme, avec de nombreux marins ayant participé à l’édition 2017-18 de The Ocean Race autour du monde, aux côtés de nouveaux visages.

L’équipe Mirpuri embarquera sur son VO65 : le navigateur Nico Lunven (FRA), le chef de quart Jack Bouttell (AUS), le numéro 1 Olly Young (GBR), les britanniques Emily Nagel et Rob Bunce, les portugais(e) Bernardo Freitas, Frederico Pinheiro et Mariana Lobato, l’espagnol Willy Altadill, ainsi que le mediaman français Martin Keruzoré.

Mené par le marin néerlandais Bouwe Bekking – un skipper dont le nom est devenu synonyme de The Ocean Race depuis sa toute première participation en 1985-86 – l’équipage de Sailing Poland inclut le navigateur norvégien suivi de très près, Aksel Magdhal, mais aussi l’expérimenté danois Jens Dolmer et le jeune mais expérimenté espagnol Simbad Quiroga, en qualité de numéro 1.

« Ce que j’attends avec impatience est juste de retourner naviguer en compétition, » déclare Bouwe Bekking depuis Stockholm, où son équipe a pris part au prologue pré-évènement. « Avoir cet évènement entre deux courses autour du monde est important pour nous tous. Nous avons une jeune équipe, et souhaitons lui offrir l’opportunité d’apprendre ce qu’est la course au large. »

Les jeunes embarqué(e)s aux côtés de Bouwe Bekking sont de talentueux(ses) polonais(es) ayant à cœur lancer leur carrière professionnelle en course au large : Maja Micińska; Anna Weinzieher; Alan Alkhatab; Stan Bajerski; Kacper Gwóźdź; Mateusz Gwóźdź; Gustaw Miciński. Le mediaman de Sailing Poland sera Adam Burdylo (POL).

Skippée par le néerlandais Simeon Tienpont, double vainqueur de la Coupe de l’América, Team Childhood I présente un line-up expérimenté comprenant les néerlandais Gerd-Jan Poortman, Peter van Niekerk, Wouter Verbraak, et l’ancien athlète Olympique Pieter-Jan Postma.

En plus, l’équipe a rassemblé un pool de talentueux marins néerlandais, suédois et d’un sud-africain, qui tourneront lors des trois étapes de The Ocean Race Europe : Jelmer van Beek; Rutger Vos; Laura van Veen; Arianne van de Loosdrecht; Matt Whitehead (RSA); Julius Hallström (SWE); Robin Jacobs; Lars van Stekelenborg; Max Deckers.

Menée par l’expérimenté skipper Gerwin Jansen, The Austrian Ocean Race Project est une jeune et ambitieuse équipe de marins partageant l’enthousiasme de la navigation sur gros bateaux. Bien que nouvelle, l’équipe ambitionne d’être au départ du tour du monde à l’occasion The Ocean Race 2022-23, et leur participation à The Ocean Race Europe est une étape majeure pour y arriver.

Pour la course, l’équipe sera composée d’un noyau central incluant Oliver Kobale (AUT), le navigateur Jolbert van Dijk (NED), les chefs de quart Michiel Goegebeur (NED) et Konstantin Kobale (AUT) et la régleuse Anna Luschan (AUT) ainsi que des navigant(e)s qui tourneront au fur et à mesure des étapes au large.

Le skipper de Viva México sera Erik Brockmann, un ancien champion du monde en classe J70. En plus de mener une équipe mexicaine sur les Extreme Sailing Series, il a également plusieurs milliers de milles au compteur – ayant participé 6 fois à la fameuse Transpac.

Brockmann sera entouré de deux chefs de quart d’expérience, avec l’espagnol Roberto ‘Chuny’ Bermúdez – un marin totalisant sept participations à The Ocean Race – et Jaime Arbones. En plus, le skipper embarquera les mexicains Juan Varela et Juan Luis Medina, ainsi que Carlos Robles (ESP) Miguel Fernández (ESP), Moritz Spitzauer (AUT), Nadir Balena (ITA), et Eugenia Bosco (ARG). La mediawoman de Viva México sera Jen Edney (USA).

The Ocean Race Europe partira de Lorient samedi 29 mai, et se terminera à Gênes, en Italie, le 19 juin prochain. En plus des trois étapes chacune récompensée du même nombre de points – étape 1 Lorient – Cascais, étape 2 Cascais – Alicante, étape 3 Alicante – Gênes – les équipes courront deux courses côtières à Cascais puis à Gênes, avec des points bonus attribués aux trois premiers.

Le prélude de la course se tiendra ce vendredi 28 mai, avec toutes les équipes qui prendront part à une régate autour de l’île de Groix, non comptabilisée au classement.

La Classe IMOCA a sélectionné quelques mots glanés auprès des marins.

Thomas Ruyant, skipper de LinkedOut. « J’ai mis pas mal de temps à vraiment récupérer du Vendée Globe. Pendant longtemps, je faisais de très grosses nuits et pas mal de siestes et, aujourd’hui, ça va bien. Franchement, c’est bien de se remettre dans un mode course si près du tour du monde. On a tous très envie que ça parte.

C’est étonnant de naviguer en équipage sur le bateau que j’ai mené en solitaire sur le Vendée Globe et même plutôt très agréable. Les manœuvres vont vite ! Notre bateau a un cockpit large donc assez adapté à l’équipage. Nous avons mis en place un système de quarts en binôme. Pour les manœuvres, on a eu peu de temps de navigation, donc on s’est tout de suite donné un rôle chacun. Je serai plus un « électron libre », à la navigation et en coordination de manœuvres car je connais bien le bateau.

Je suis ravi de retrouver la confrontation. On a cinq IMOCA au départ et si ce n’est pas beaucoup, on a un plateau de qualité avec un parcours varié. J’ai la chance d’avoir mes partenaires qui m’accompagnent dans la durée et qui me permettent d’avoir une vision sportive assez lointaine avec Advens et LinkedOut. Cela me motive beaucoup. »

Clarisse Crémer, équipière de LinkedOut

« Après le Vendée Globe, il y a vraiment eu trois mois où j’étais encore un peu perdue, mais maintenant j’ai suffisamment d’énergie pour me retrouver sur un bateau comme ça. Lorsque Marcus Hutchinson (Team Manager de LinkedOut) m’a tendu la perche en me proposant de participer avec leur équipe à la course, j’ai tout de suite appelé Thomas pour accepter. Cela me tentait bien de faire cette course, mais aussi de découvrir le bateau de Thomas qui est plus exigeant que le bateau que j’avais moi sur le Vendée Globe.

Cette rencontre est l’occasion de changer d’exercice. A cinq, on met un rythme plus intense à bord, on se laisse moins de temps pour faire les manœuvres que l’on enchaîne sans ralentir le bateau. Il y a une pression partagée entre tous et, cette fois, je ne suis pas le chef car c’est Thomas le skipper et c’est lui qui a la responsabilité du bateau. »

Benjamin Dutreux, équipier de Offshore Team Germany

« Je suis très content d’être de retour sur l’eau et de pouvoir à nouveau naviguer. J’ai eu du mal à remettre le cerveau en mode compétition après le Vendée Globe, mais j’avais besoin de ça pour pouvoir me relancer dans une dynamique. Le bateau est arrivé assez tôt en France aux Sables d’Olonne. Je découvre la navigation en équipage sur les IMOCA et c’est vrai que ça fait bizarre. On se fait un peu bousculer dans les manœuvres car ce sont des bateaux faits pour du solitaire ou du double. Cela me permet aussi d’améliorer mon Anglais !

Je trouve l’équipage chouette du fait qu’il y ait un vrai mélange d’expériences entre l’Olympisme, The Ocean Race et le Vendée Globe. Annie Lush amène vraiment son expérience sur les manœuvres et moi plutôt la connaissance de l’IMOCA et de la navigation. Même si on sera le seul IMOCA sans foils sur cette course, le bateau fait de belles performances. J’ai pu comparer avec différentes polaires du Vendée Globe et dans certaines conditions, on pourra peut-être tirer notre épingle du jeu. »

Nicolas Troussel, skipper de CORUM L’Épargne

« Le retour du Vendée Globe n’a pas été facile mais c’est vite reparti avec le chantier. Les journées sont denses depuis un petit moment pour pouvoir être prêts sur cette course. On est à fond ! On est content d’avoir remis le bateau à l’eau. On a fait un bon chrono entre la mise à l’eau et les premières navigations. Il reste encore pas mal de choses à régler d’ici le départ, mais grâce à la belle équipe qui m’entoure, on sera prêt samedi.

On a un super équipage avec Sébastien Josse qui fera la Transat Jacques Vabre avec moi et également Marie Riou et Benjamin Schwartz qui apportent leur belle expérience de la course.On a tous hâte que ça commence, d’arrêter le bricolage et d’aller naviguer. Forcément toute l’équipe de CORUM Sailing est ravie de pouvoir participer à ce bel événement et rien que de participer à cette course en équipage, c’est un réel plaisir. »

Pascal Bidégorry, équipier de 11th Hour Racing

« Enfin, on va avoir un départ de régate ! Nous qui n’avons pas fait le Vendée Globe, cela va être un vrai plaisir de retrouver la compétition. Le bateau est celui avec lequel nous avons terminé 4e la Transat Jacques Vabre 2019 avec Charlie (Enright), juste devant LinkedOut d’ailleurs… C’est un bateau qui a servi depuis de test pour le nouveau bateau actuellement en construction.

Plusieurs générations de foils ont été essayées et, là, nous essayons les nouveaux depuis quelques jours et c’est vraiment pas mal en termes de performance, de stabilité et d’utilisation donc nous sommes plutôt contents ! Ce bateau courra sous les couleurs de 11th Hour Racing jusque la Transat Jacques Vabre cet automne avec Justine et Simon (Fisher) et moi avec Charlie, prendrons le départ de cette même course à bord du nouveau bateau. Il courra ensuite The Ocean Race l’année prochaine.

Au sujet du pilote automatique ? Et bien, plus ça va, moins on barre parce que finalement à quatre, ce sont des équipages où tu es régulièrement en double et je pense même que sur une course longue comme The Ocean Race, il y a aura forcément des phases où tu seras seul sur le pont. Beaucoup de travail a été fait sur les pilotes donc ils sont très performants sur la distance. C’est aussi un bon moyen pour trouver les bons réglages et se concentrer sur la perf’. »

Justine Mettraux, équipière de 11th Hour Racing

« Pour nous, l’objectif est de réussir cette première confrontation avec cet équipage-là. On va devoir bien gérer les variations météo sur le parcours et trouver vite les bons réglages. On a une équipe qui fonctionne bien ensemble, qui se fait confiance et qui a de grosses compétences lorsque l’on additionne les parcours de chacun. Je me réjouis de faire cette course-là. On fera aussi le convoyage retour ensemble et ce sera, au final, une très belle progression pour le team. »

Louis Burton, skipper de Bureau Vallée 3

« On est tous hyper enthousiastes de partir sur cette course. On trouve l’initiative du rapprochement entre l’IMOCA et The Ocean Race hyper positive, dynamique et intelligente. On mesure la chance que l’on a de pouvoir partir faire un petit tour de l’Europe. Je pense que l’organisation n’a pas été simple, donc je veux féliciter les organisateurs ! On mesure aussi la chance qu’on a eu après le Vendée Globe de pouvoir vendre notre bateau à Pip Hare, de pouvoir racheter celui-ci (ex- L’Occitane en Provence) puis de pouvoir le mettre à l’eau dans les temps grâce à la mobilisation de tout le team. Toute l’équipe travaille de 8h à 20h tous les jours depuis plus d’un mois pour ça.

C’est super qu’il puisse y avoir cinq IMOCA à une échéance si proche de l’arrivée du Vendée Globe. Bravo à tous. Je pense que dans les parcours très tactiques comme en Méditerranée lorsqu’il faudra beaucoup manœuvrer, les VO65 donneront sûrement du fil à retordre aux IMOCA. Même s’il y a deux classements et deux philosophies, ça fait quand même une flotte de 12 bateaux et ça sera passionnant à vivre et à suivre j’espère.

Pour les skippers qui ont fait le Vendée Globe, ça va nécessiter de se mettre dans un rythme très actif tout de suite. Forcément, les équipiers qui viennent à bord et qui ne sont pas dans ce timing-là d’anticipation à grande échelle, vont être des moteurs et des alarmes. Ça ne va pas être naturel et évident pour nous car on a encore les réflexes du Vendée Globe en tête. On reçoit nos voiles mercredi donc on va les jeter à bord et on va tout de suite rejoindre Lorient dans les conditions qu’on aura pu réunir. On est à fond ! »

Servane Escoffier, équipière de Bureau Vallée 3

« On a choisi d’être aussi nombreux en équipage, tout d’abord car on va découvrir le bateau donc on veut prendre un maximum d’informations pour pouvoir travailler en amont de la Transat Jacques Vabre. On sait qu’il faut respecter la puissance des différents appendices et pour l’instant nous n’avons pas encore beaucoup d’informations sur le bateau.

D’autre part, on a un projet depuis 8 ans qui s’appelle « Mer Entreprendre Espoir ». On sélectionne un jeune par an et le but est de les amener sur l’eau, de participer aux grandes courses et ensuite que cela dure. C’est le cas d’Arthur Hubert et de Clément Commagnac, actuellement en transat en Figaro. Et Pip Hare, car on avait partagé beaucoup avec elle lors du rachat du bateau, mais aussi car son profil nous a beaucoup plu sur le Vendée Globe. »

Yoann Richomme, skipper de Mirpuri Foundation (VO65)

« La bataille entre VO65 et IMOCA va être sympa. Chaque bateau a ses avantages. On arrivera à faire armes égales sur certains bords et, à part le vent de travers, on pourrait tirer notre épingle du jeu en fonction de la météo.

J’aime bien cette monotypie stricte qui me rappelle le Figaro, avec, en plus, cette dimension de synchronisation d’équipage qui m’a demandée de tout réapprendre. En VO65, on a aussi trois ou quatre équipages expérimentés avec des skippers comme Bouwe Bekking (Sailing Poland), Chris Nicholson (Akzo Nobel) ou Simeon Tienpont (Team Childhood). Nous avons quatre nationalités à bord, avec des marins anglo-saxons, des Français du Figaro, des marins qui viennent de l’Olympisme ou de la Volvo Ocean Race, etc. On a un mixte de culture très intéressant, avec une ambiance très familiale au sein de l’équipe et cela me tenait à cœur. On s’est entrainé dur, pour aller chercher la victoire. »