Cela signifie également que nous allons revivre un second 20 février… mais pour nous, c’est tout ! Le vent n’a pas changé lorsque nous avons coupé cette ligne symbolique, donc cela ne nous a pas affectés plus que ça. Nous ne touchons pas à nos montres, et de toute façon la majorité de l’équipage ne sait même pas quel jour on est, alors… Notre vie est aussi simple que ça !
Aujourd’hui nous naviguions à vue avec Ericsson. C’était amusant et je suis sûr que chacun de nous a appris des choses. ABN AMRO 1 continue à faire preuve d’une vitesse impressionnante. Le reste de la flotte est assez homogène, et on voit bien quand l’un des bateaux réussit un beau coup météo. ABN 1 est tout simplement plus rapide, le bateau va environ 1 nœud plus vite que tout le monde dans les mêmes conditions. Au reaching, ils sont dans leur élément grâce à leur importante stabilité de formes.
Les conditions du jour ont été plaisantes, avec 17 à 20 nœuds de vent, entre 125 et 145° du vent réel, ce qui nous a permis de tenir 17 à 18 nœuds de moyenne. En réalité, la plupart du temps nous étions à 125° du vent réel, ce qui est idéal pour ABN AMRO 1, mais désormais nous sommes sous grand spi, et peut-être allons nous pouvoir gagner un peu sur eux (…)
Paul Cayard (traduction JB)
























