Bruno Jourdren et Kito de Pavant en tête

Bruno Jourdren Kito de Pavant
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Nuit dantesque
La nuit de samedi, les conditions dans la Manche et aux abords des côtes anglaises n’étaient pas des plus accueillantes. Et au fur et à mesure que la nuit tombait, le vent montait. On a eu le droit à des petits surfs endiablés à 15 / 16 nœuds. » raconte Pascal Doin sur Groupe PHR. « On était avec 25 nœuds de vent à l’arrivée à Plymouth dans une nuit très noire. L’arrivée était vraiment tendue. » raconte quant à lui Bruno Jourdren.

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Lord Jiminy en tête
C’est Lord Jiminy, le bateau skippé par Bruno Jourdren et Kito de Pavant qui, le premier, a franchi la ligne d’arrivée à Plymouth à 1 heure 3 minutes  et 53 secondes (TUC). « On a gagné cette première étape sur le fil, notre option a été déterminante » explique Bruno Jourdren.
Deux minutes plus tard, Gonzalo Botin et Alex Pella (Talès) les ont rejoints, suivis du duo Aubry- Carpentier sur Auto Maxi. Chaque arrivée déclenchait automatiquement le compte à rebours des six heures à respecter avant de pouvoir repartir à l’assaut de la deuxième étape.
Difficile d’établir une ETA fiable pour l’arrivée des premiers à Santander. Le vent devrait s’affaiblir aux abords du Golfe de Gascogne, « Plus sec et moins rapide » selon Bruno Jourdren, toujours premier à l’heure actuelle.

Deux abandons
Groupe Partouche et Prévoir Vie ont dû se résoudre à abandonner la course. Christophe Coatnoan, skipper malheureux de Groupe Partouche, raconte : « La nuit dernière on a cassé le bout-dehors alors que nous étions sous gennaker. Il restait 900 milles à faire pour gagner la course mais sans cette voile déterminante et sans possibilité de faire du portant un peu serré, c’était difficile. On a dû prendre la décision d’abandonner. Dommage car ça s’annonçait bien pour nous et c’est une bonne course ». Groupe Partouche a rejoint Dieppe dans l’après-midi.
Benoît Parnaudeau sur Prévoir Vie a dû également abandonner pour une rupture de bout-dehors.
Cette régate n’est décidément pas une sinécure, comme l’explique Olivier Grassi (Grassi Bateaux) : « Les 1000 milles on y était déjà l’année dernière. Au départ, on était neuf participants et seulement cinq à l’arrivée. Donc cette course apparemment… il s’agit surtout de la finir ! ».