Benoît Marie offre ses conseils pour bien voler dans le nouveau Course Au Large

Foils CAL 66
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1 Tout réapprendre !
“La première chose qui saute aux yeux quand on monte sur les foils est que ce que l’on a appris jusqu’à maintenant c’est bien… mais il va falloir tout réapprendre ! Sur le Moth, on navigue à la contre-gîte, ceci pour augmenter le moment de redressement en écartant au maximum son poids de l’appui du foil. Gîtez, et vous finirez au bouillon. Le virement ? C’est LA manœuvre difficile, le Graal absolu. Si la coordination n’est pas parfaite entre position du corps dans le bateau – pour gérer l’assiette latérale et longitudinale – puissance de la voile, réglage des foils et mouvements de barre, vous avez toutes les chances de vous faire éjecter. Un “foiling tack” (un virement sans tomber des foils) représente des mois de travail. Arriver à tous les passer, c’est des années. L’empannage, lui, est beaucoup moins compliqué. C’est la même chose mais trois fois moins rapide à l’exécution. Encore faut-il rester sur les foils en équilibre. C’est tellement beau à regarder un Moth naviguer… on dirait une danse. A bord, ça demande de l’attention et de la précision. Le bateau navigue en silence… c’est parfait pour effrayer les spectateurs, mais attention aux concurrents.”

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2 Penser en dynamique
“Naviguer sur des foils remet tout en question : il faut penser en dynamique, gérer les appuis, la force centrifuge et la précision des mouvements, comme une danse.” (…)

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