« Il y avait du courant, beaucoup de courant ! Du coup, à la bouée en vent, c’était la Berezina totale ! » Fabien Delahaye, Tacticien à bord du Farr 30 Manche Basse-normandie.
Nicolas Doré, embraqueur à bord du Farr 30 Courrier Dunkerque, témoigne également : « C’était surprenant ! Nous, on n’a pas l’habitude de subir autant de jus. Mais sinon, c’était top ! »
Contrairement aux nordistes, Vincent Biarnes, originaire de Bretagne, n’est pas étonné : « Moi, je viens des Côtes d’Armor alors le courant ça ne m’effraie plus ! »
Comme à l’accoutumée pendant la Deauville Internationale Week, le soleil brille au dessus des têtes. Côté anémomètre, le vent léger, en début d’après-midi, s’affirme peu à peu pour finalement atteindre les 20 nœuds. Ces conditions idéales, ont permis aux comités de course de valider 4 manches pour les Farr 30 et les IRC, 3 pour le rond Sportboat.
Dunkerque s’impose, Elcimaï s’incline
Peu de régularité du côté des Farr 30. Chaque manche réserve son lot de surprises et il est difficile d’annoncer le nom des leaders. Malgré tout, aujourd’hui, Daniel Souben et son équipage tirent leur épingle du jeu grâce à leur régularité. Derrière, le classement est serré… très serré ! 8 bateaux sont à un points les uns des autres. La journée de demain permettra sûrement aux concurrents de creuser l’écart.
A noter, l’incident du jour. Un choc entre Elcimaï et Nouvelle Calédonie qui leur coûte respectivement, la seconde et troisième place au classement général provisoire.
Du sportif pour les sportboats
Journée très musclée pour les Longtze et les K6.50. Le clapot de la Baie de Seine est intraitable avec ces bêtes de courses qui ont battu quelques records de vitesse.
« Se sont des conditions assez hard pour nous, plus hard que d’habitude. C’était physique mais le plan d’eau est magnifique, ça aide ! » Erwan Tabarly, skipper du Longtze Athema.
« Il faut absolument tenir le rythme. Si tu lâches, la sanction est immédiate mais au près, nous ne sommes pas trop à la rue et sous spi, on enquille des surfs de malades ! C’est que du bonheur. » Marin Clausin, skipper du K6.50 Kalvados.
Demain, une belle journée attend les régatiers. Des conditions qui permettront certainement de bousculer les hiérarchies…