Le bonheur est dans l’alizé

Paprec virbac
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Jean-Pierre Dick et Damian Foxall devraient atteindre la latitude de Fernando do Norhona la nuit prochaine. A 15h ce jeudi, Paprec-Virbac 2 n’était plus qu’à 147 milles (270 km) de la porte de parcours correspondant au passage à la latitude de l’archipel brésilien.
Ensuite, les leaders ne seront qu’à quelques centaines de milles de l’équateur et de son pot au noir, prochain écueil du parcours. Mais pour l’instant le duo leader déguste les belles conditions de navigation dont il bénéficie actuellement pour assoire son avance.

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Hugo Boss bientôt dans l’alizé
Au pointage de 15 heures (heure française), l’écart entre Paprec-Virbac 2 et Hugo Boss était remonté à 806 milles (1500 km). Mais Hugo Boss devrait bientôt toucher les alizés et pouvoir jouer à nouveau dans le même système météo que le leader.  Dans un premier temps, ce flux de secteur Est devrait cependant mettre un peu de temps à s’établir avant de souffler de façon régulière et appuyée dans les voiles d’Hugo Boss. Ce répit météo pourrait être mis à profit par le duo anglosaxon pour tenter de réparer leurs safrans. Car avec encore quelques 4000 milles (7500 km) à parcourir, le duo doit trouver une solution pour d’une part réparer la pale babôrd et si possible réduire le jeu qui handicape l’ensemble du système de barre.

« La météo ? C’est à devenir fou ! »
Le duel engagé depuis début janvier (bientôt trois semaines !) entre Temenos II et Mutua Madrileña ne cesse de gagner en intensité. Pour pimenter le tout, les deux équipages vont être confrontés dans les jours à venir au casse tête météo brésilien, à savoir une succession de dorsales (frontières entre deux systèmes météo), et leurs lots de « pétoles », de petits fronts orageux et de vents anarchiques. Dans un tel contexte, le placement par rapport à l’autre est crucial. Quelques milles plus au Nord ou à l’Est peuvent avoir des conséquences importantes en terme de milles gagnés. ou perdus.
« La météo change toutes les 6 heures ! C’est à devenir fou ! »,s’exclamait Javier Sanso à la vacation du jour.  « C’est toujours comme ça dans les hautes pressions ! », confirme Michèle Paret, « c’est un peu au petit bonheur. Nous nous aidons beaucoup des nuages, ce sont d’excellents indicateurs des variations du vent. »
A la mi-journée ce jeudi, seuls  44 milles (80 km) séparent Temenos II de Mutua Madrileña . Les espagnols sont aujourd’hui un peu plus rapides que le couple franco-suisse, tandis que Temenos II est venu se replacer dans le Nord de son concurrent. « Ce n’était pas voulu mais c’est une bonne chose, car le vent devrait revenir par le Nord », expliquait Michèle.  Affaire à suivre!

Ascension de l’Atlantique par la face Est ?
Educacion sin Fronteras ammorce sa remontée de l’Atlantique. Servane Escoffier et Albert Bargués ont doublé les Malouines cet après-midi. Le problème qui se pose aujourd’hui au duo franco-catalan, est assez proche de celui auquel furent confrontés leurs deux prédécesseurs il y a quelques jours : une grosse zone de hautes pressions leur barre la route. La stratégie la plus appropriée semble celle d’une route Est. Le surplus de milles de cette option devrait être largement compensé par l’assurance de vent frais pendant les jours à venir. Le long de la côte argentine, la météo est souvent instable et incertaine.


Classement du 24 janvier à 14h GMT

1. PAPREC-VIRBAC 2  à 3402 milles de l’arrivée
2. HUGO BOSS à 806 milles du premier
3. TEMENOS II à 1770 milles du premier
4. MUTUA MADRILENA à 1814 milles du premier
5. EDUCACION SIN FRONTERAS à 3088 milles du premier
ABD. VEOLIA ENVIRONNEMENT
ABD. ESTRELLA DAMM
ABD. DELTA DORE
ABD. PRB